Max Verstappen remporte le Grand Prix d’Arabie saoudite après une bataille acharnée contre  Charles Leclerc

Sergio Pérez démarre en tête du peloton pour la première fois sur une grille de Formule 1 à Djeddah. (Reuters)
Sergio Pérez démarre en tête du peloton pour la première fois sur une grille de Formule 1 à Djeddah. (Reuters)
Sergio Pérez de l’équipe Red Bull, pendant les qualifications. (Reuters)
Sergio Pérez de l’équipe Red Bull, pendant les qualifications. (Reuters)
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Publié le Lundi 28 mars 2022

Max Verstappen remporte le Grand Prix d’Arabie saoudite après une bataille acharnée contre  Charles Leclerc

  • Max Verstappen a acquis son premier succès de la saison après avoir été battu par  Charles Leclerc lors de l’ouverture de la saison à Bahreïn le week-end dernier
  • «Je suis vraiment heureux que nous ayons enfin donné le coup d’envoi de la saison», a-t-il déclaré

DJEDDAH: Dimanche, Max Verstappen, champion du monde de Formule 1, a tenu tête à la Ferrari de Charles Leclerc, remportant ainsi le Grand Prix d’Arabie saoudite. 

Carlos Sainz Jr., dans l’autre Ferrari, a terminé en troisième position alors que Sergio Pérez, coéquipier de Max Verstappen et parti en pole position, a terminé à la quatrième position. 

Max Verstappen a acquis son premier succès de la saison après avoir été battu par Charles Leclerc lors de l’ouverture de la saison à Bahreïn le week-end dernier. 

«Nous nous sommes bien battus en première ligne. C’était dur. Je suis vraiment heureux que nous ayons enfin donné le coup d’envoi de la saison», déclare Max Verstappen. 

Malgré sa défaite, Charles Leclerc garde son statut de leader du championnat du monde après deux Grands Prix. 

«Ce n’était pas suffisant aujourd’hui, mais j’ai vraiment apprécié cette course. Elle était difficile, mais juste; toutes les courses devraient être ainsi. Je me suis amusé, mais je suis évidemment déçu, je voulais gagner», souligne-t-il. 

Lewis Hamilton, qui a connu samedi sa pire qualification depuis 2017, est parti en quinzième position sur la grille – chose inhabituelle pour le septuple champion du monde – et a terminé dixième. 

Suivez le déroulement de la course ci-dessous... (selon le fuseau horaire BST – Heure d’été britannique) 

19:35RÉSULTAT! Max Verstappen remporte la course! Il a réussi à créer un écart de plus d’une demi-seconde avant la zone du Système de réduction de la traînée (DRS) et Charles Leclerc n’a pas pu le rattraper avant de franchir le drapeau à damier... 

19:30 – Max Verstappen prend de nouveau le dessus sur la ligne droite! Charles Leclerc n’a peut-être plus qu’une seule chance de dépasser le Néerlandais dans le dernier tour du Grand Prix d’Arabie saoudite. Deux pilotes qui s’affrontent depuis leur enfance, au coude-à-coude à quatre tours de la ligne d’arrivée. Tous les regards sont rivés sur les deux premières positions alors que les deux pilotes se livrent une bataille acharnée. 

Charles Leclerc perd le contrôle à l’arrière alors qu’un drapeau jaune est levé dans le secteur 1, à deux tours de la ligne l’arrivée... 

19:25 – L’écart entre Charles Leclerc et Max Verstappen n’est que de trois dixièmes de seconde, ce qui signifie que Max Verstappen peut activer le DRS et qu’il attend maintenant de saisir sa chance sur la ligne droite. 

Max Verstappen dépasse le Monégasque! 

Charles Leclerc semble avoir laissé Max Verstappen passer avant la zone DRS pour qu’il puisse le piéger. Si telle était son intention, cela a bien fonctionné. Charles Leclerc obtient le DRS. Max Verstappen tombe dans le piège et il est doublé par son concurrent. 

19:20 – Parmi les pilotes qui sont entrés dans la ligne des stands fermés figurent Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg. 

Selon les responsables, la fermeture de la voie des stands était due au changement de pneus de la voiture de Fernando Alonso, puis de celles de Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas. 

19:15 – McLaren parvient à se glisser dans le top dix alors que Fernando Alonso rencontre des problèmes avec son Alpine et recule sur la grille. 

Dans un revirement soudain, Daniel Ricciardo, qui menait une course comparable à celle de Fernando Alonso, avance désormais très lentement et se retrouve en queue de peloton. 

19:10 – Sergio Pérez, qui a décroché sa toute première pole samedi et mené le début de la course, est toujours en quatrième position et à plus de deux secondes pour tenter de remonter sur le podium, à quinze tours de l’arrivée. 

19:05 – Charles Leclerc réalise le tour le plus rapide en 1 minute et 32,71 secondes. L’écart entre lui et le champion du monde de l’équipe Red Bull reste de près d’une seconde alors que la bataille pour la première place se poursuit avec vingt tours restants. 

Nico Hülkenberg, qui remplace Sebastian Vettel, poursuit Lando Norris dans la McLaren après que Lando Norris l’a dépassé pour se placer derrière son copilote. Nico Hülkenberg perd une autre position au profit de Pierre Gasly. 

19:00 – Daniel Ricciardo, qui a énormément lutté au départ, se fraye un chemin jusqu’à la onzième position alors qu’on a dépassé la mi-course. 

18:55 – Charles Leclerc vient de réaliser son meilleur temps. Il est hors de portée du DRS, ce qui est une mauvaise nouvelle pour le Néerlandais. Lewis Hamilton n’est pas encore aux stands, car le duo Mercedes est aux cinquième et sixième positions au vingt-quatrième tour. 

Kevin Magnussen se bat contre Lewis Hamilton et il reprend la cinquième position après avoir activé le DRS qui le fait passer devant la Mercedes. 

18:50 – Charles Leclerc mène au vingt et unième tour, suivi de Max Verstappen avec moins d’une seconde entre les deux pilotes. Carlos Sainz Jr. se rachète en dépassant Sergio Pérez. 

18:47 – La voiture de sécurité s’arrête au vingtième tour et Lewis Hamilton se faufile en septième position. 

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18:45 – Sergio Pérez pourrait être sanctionné après avoir poussé Carlos Sainz Jr. hors de sa ligne. L’Espagnol a failli percuter les barrières. Carlos Sainz Jr. attend une réponse des commissaires. 

Les enregistrements vidéo montrent que Nicholas Latifi arrive trop vite dans le dernier virage, ce qui lui fait perdre le contrôle. Il fonce, tête la première, dans les barrières – deux accidents en deux jours pour Nicholas Latifi. 

18:40 – Tous les pilotes sur des pneus à gomme dure sont aux stands alors que la course en est à son dix-huitième tour. Charles Leclerc est en tête, suivi du duo Red Bull, Max Verstappen et Sergio Pérez. 

18:30 – Lewis Hamilton remonte jusqu’au top dix après avoir utilisé le DRS dans la ligne droite principale et dépassé Pierre Gasly. 

Le drapeau jaune est agité après que Nicholas Latifi survire et percute le mur. Mauvaise nouvelle pour Sergio Pérez qui vient juste de s’arrêter avant l’accident. La Ferrari est aux stands en même temps que George Russell, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Esteban Ocon et d’autres. 

18:25 – Lewis Hamilton a dépassé Lando Norris à la onzième place et il continue de se battre pour les points. Il se rapproche de Pierre Gasly dans l’Alpha Tauri. 

Au quinzième tour, Sergio Pérez est en tête, tandis que les équipes utilisant des moteurs Mercedes sont en bas de la grille (McLaren, Aston Martin et les équipes Williams). 

18:20 – Lors du neuvième tour, le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a du mal avec les pneus durs, mais parvient à se hisser en douzième position après avoir dépassé Lance Stroll. 

Kevin Magnussen, qui participe pour la première fois à la course en Arabie saoudite, se bat contre Valtteri Bottas dans l’Alfa Romeo, mais Bottas défend avec succès sa huitième position. 

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18:15 – Daniel Ricciardo, qui s’est retrouvé quatorzième après avoir été sanctionné pour avoir gêné Esteban Ocon lors des qualifications samedi, se retrouve maintenant derrière Lance Stroll avec son copilote Lando Norris devant, en onzième position. 

Fernando Alonso double son coéquipier Esteban Ocon au septième tour pour prendre la sixième place, bien que le Français ait tenté de manière audacieuse de le dépasser malgré le rythme plus rapide de Fernando Alonso sur la piste jusqu’à présent. 

18:05 – Lewis Hamilton sur pneus à gomme dure gagne une position et se retrouve en quatorzième position après avoir échoué à se qualifier samedi. Il a été repoussé à la quinzième place sur la grille après qu’un spectaculaire accident du pilote allemand Mick Schumacher a obligé Haas à déployer une seule voiture. 

George Russell dépasse Esteban Ocon dans l’Alpine. 

18:00 – C’est parti! Sergio Pérez mène, suivi de Charles Leclerc. Max Verstappen prend la troisième place à Carlos Sainz. C'est le manège Red Bull-Ferrari Red Bull Ferrari alors que la course commence. 

17:55 – Les pilotes ont pris place sur le circuit de la corniche de Djeddah pour le tour de formation avant le coup d’envoi du deuxième Grand Prix de la saison de Formule 1 de l’année 2022 en Arabie saoudite. 

14 :15 – Bonne nouvelle pour Mick Schumacher après son violent accident lors des qualifications d’hier. Espérons qu’il sera de nouveau en forme pour le troisième Grand Prix du championnat du monde à Melbourne dans deux semaines. 

14:00 – Ainsi, trois mois seulement après le tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite, nous sommes de retour à Djeddah pour une nouvelle journée de course. Voici un aperçu de la grille de départ de la course de dimanche – deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 pour l’année 2022: 

Première ligne: 

Sergio Pérez (MEX/Red Bull) 

Charles Leclerc (MON/Ferrari) 

Deuxième ligne: 

Carlos Sainz Jr. (ESP/Ferrari) 

Max Verstappen (NED/Red Bull) 

Troisième ligne: 

Esteban Ocon (FRA/Alpine-Renault) 

George Russel (GBR/Mercedes) 

Quatrième ligne: 

Fernando Alonso (ESP/Alpine-Renault) 

Valtteri Bottas (FIN/Alfa Romeo-Ferrari) 

Cinquième ligne: 

Pierre Gasly (FRA/AlphaTauri-Red Bull) 

Kevin Magnussen (DEN/Haas-Ferrari) 

Sixième ligne: 

Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 

Guanyu Zhou (CHN/Alfa Romeo-Ferrari) 

Septième ligne: 

Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) 

Daniel Ricciardo (AUS/McLaren-Mercedes) 

Huitième ligne : 

Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) 

Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 

Neuvième ligne: 

Nico Hülkenberg (ALL/Aston Martin-Mercedes) 

Nicholas Latifi (CAN/Williams-Mercedes) 

Dixième ligne: 

Yuki Tsunoda (JPN/AlphaTauri-Honda) 

Ne partira pas:  

Mick Schumacher (GER/Haas-Ferrari) 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Otan en plein doute sur son avenir face à la tempête Trump

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'exprime lors d'une conférence et d'une réunion avec des étudiants de l'École d'économie de Varsovie (SGH), à Varsovie (Pologne), le 26 mars 2025. (Photo Wojtek RADWANSKI / AFP)
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'exprime lors d'une conférence et d'une réunion avec des étudiants de l'École d'économie de Varsovie (SGH), à Varsovie (Pologne), le 26 mars 2025. (Photo Wojtek RADWANSKI / AFP)
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  • Sous les coups de butoir de Donald Trump et de son équipe, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, vieille dame de plus de 75 ans, doit rapidement changer.
  • les États-Unis restent membres de l'OTAN, y compris pour la dissuasion nucléaire, mais se désengagent des forces conventionnelles, comme l'a évoqué le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth. 

BRUXELLES : Les tirs de barrage américains contre les pays européens de l'Otan ébranlent jusqu'aux fondements de l'Alliance atlantique, qui a cependant toutes les peines du monde à imaginer un avenir sans les États-Unis.

Sous les coups de butoir de Donald Trump et de son équipe, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, vieille dame de plus de 75 ans, doit rapidement changer. Un diplomate interrogé sous couvert d'anonymat décrit l'agressivité de la nouvelle administration américaine comme un « traumatisme ».

Ce changement se fera-t-il avec ou sans les États-Unis ? La question agite les couloirs du siège de l'Alliance à Bruxelles.

« On connaît la direction : moins d'États-Unis et plus d'Europe », résume un diplomate sous couvert d'anonymat. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens.

En deux mois, Donald Trump s'en est pris au Canada qu'il entend voir devenir le 51ᵉ État américain, et au Danemark, dont il revendique l'un des territoires, le Groenland. 

Plusieurs responsables américains, dont le vice-président J. D. Vance, n'ont pas caché leur mépris à l'égard des Européens, considérés comme des « profiteurs » et des passagers clandestins d'une alliance où, dénoncent-ils, ils ne paient pas leur dû.

Depuis le 20 janvier, date du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, « l'optimisme est de moins en moins de mise », confie un diplomate. « Les États-Unis n'ont pas encore pris de décisions concrètes, mais on dirait que chaque jour est porteur d'un nouveau coup contre les fondations de l'Alliance. »

- Transition « désordonnée » -

Pour Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan et chercheur auprès de l'ECFR, trois scénarios sont possibles.

Celui de la transition ordonnée : les Américains se désengagent, mais en bon ordre, à la suite d'une négociation qui donne aux Européens le temps de se préparer. « Cela permet d'éviter les incertitudes », assure-t-il dans un entretien avec l'AFP.

Celui de la transition « désordonnée » : les États-Unis restent membres de l'OTAN, y compris pour la dissuasion nucléaire, mais se désengagent des forces conventionnelles, comme l'a évoqué le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth. 

Le retrait se fait « en mode crise », avec des « menaces et des annonces désordonnées ». C'est « le scénario dominant » aujourd'hui, estime l'analyste.

Il y a aussi le scénario cauchemar pour nombre d'Alliés : le retrait « de facto ou de jure ». Les États-Unis se désintéresseront de la défense du continent européen.

Donald Trump exige que les Européens et les Canadiens consacrent au moins 5 % de leur PIB à cette défense, alors qu'ils sont à moins de 2 % pour l'Italie ou l'Espagne. La marche est très haute. Mais tous savent qu'il faudra « annoncer » quelque chose au sommet de l'OTAN en juin, selon un diplomate.

Le Secrétaire général de l'Alliance Mark Rutte a évoqué un chiffre entre 3,5 et 3,7 %. Ce sera difficile, mais c'est une question de priorités dans les dépenses nationales, ajoute-t-il. 

Personne ne sait si ce chiffre sera suffisant pour Donald Trump.

- "Cinq ans" -

En attendant, beaucoup à Bruxelles et dans les autres capitales européennes s'interrogent sur un "après" Etats-Unis.

"Nous avons toujours su que le moment viendrait où l'Amérique se retirerait en quelque sorte et où l'Europe devrait faire davantage", rappelle ainsi Jamie Shea, ancien porte-parole de l'Otan et expert auprès du think tank londonien Chatam House.

Et le calendrier est très serré. Les Européens ont "cinq ans" pour recréer une dissuasion face à la menace russe, juge ainsi Camille Grand. Un calcul basé sur le temps jugé nécessaire, selon plusieurs services de renseignement, pour que la Russie reconstitue son armée et soit en mesure de menacer un pays de l'Otan, explique-t-il. 

Selon cet expert français, les Européens en sont capables, même si un investissement substantiel sera nécessaire pour combler l'apport américain en termes de renseignement, de satellites ou de logistique. « Il n'y a pas de raison que 500 millions d'Européens ne puissent pas dissuader 140 millions de Russes », assure-t-il.

Plusieurs pays en doutent. « Les États-Unis restent indispensables pour une dissuasion crédible », estime ainsi un diplomate européen auprès de l'Otan.


Le Wisconsin, théâtre d'une première défaite électorale pour Trump et Musk

 Donald Trump et Elon Musk. (Photo AFP)
Donald Trump et Elon Musk. (Photo AFP)
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  • Le président américain Donald Trump a essuyé mardi son premier revers électoral avec l'élection d'une juge démocrate dans le Wisconsin,
  • En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l'escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias

WASHINGTON : Le président américain Donald Trump a essuyé mardi son premier revers électoral avec l'élection d'une juge démocrate dans le Wisconsin, un scrutin habituellement d'ampleur locale, marqué cette fois-ci par la forte implication d'Elon Musk.

Selon les projections de plusieurs médias américains, Susan Crawford, soutenue par les démocrates, a remporté un siège pour dix ans à la Cour suprême de cet État de la région des Grands Lacs.

Elle faisait face à Brad Schimel, soutenu par Donald Trump et par le multimilliardaire Elon Musk, et dont la victoire aurait fait basculer la haute instance du Wisconsin du côté conservateur.

En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l'escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias.

Mardi soir, le président a mis à profit sa plateforme Truth Social pour se féliciter des deux « larges » victoires de son camp en Floride, mettant en avant son « soutien » aux candidats.

Il n'a en revanche pas commenté le résultat pour la Cour suprême du Wisconsin, préférant y retenir l'adoption, par un référendum organisé le même jour, d'une mesure obligeant les électeurs à présenter une pièce d'identité avec photo afin de pouvoir voter.

« C'est une grande victoire pour les républicains, peut-être la plus grande de la soirée », a-t-il écrit.

« Le plus important » 

Elon Musk n'a pas non plus réagi à la défaite de Brad Schimel, et a plutôt salué l'issue du référendum local. « C'était le plus important », a-t-il affirmé sur son réseau social X.

Le patron de Tesla et Space X s'inquiétait d'un potentiel rééquilibrage par la Cour suprême locale dans le découpage des circonscriptions électorales, en faveur des démocrates. État pivot, le Wisconsin avait été remporté par Donald Trump à la présidentielle de novembre.

« C'est l'une de ces situations étranges où une petite élection en apparence pourrait déterminer le destin de la civilisation occidentale », avait lancé Elon Musk mardi.

Le président républicain avait, lui, publié lundi sur Truth Social un message de soutien à Brad Schimel. Il s'en était surtout pris à Susan Crawford, qui serait, selon lui, « un désastre pour le Wisconsin et pour les États-Unis d'Amérique ».

Un peu plus de deux mois après le début de son mandat, les enquêtes d'opinion indiquent une baisse relative de la popularité de Donald Trump. Ces élections dans le Wisconsin et en Floride étaient les premières véritables épreuves auxquelles il faisait face dans les urnes depuis novembre.

Campagne onéreuse 

Mardi, le trumpiste Randy Fine a bien remporté le siège en jeu à la Chambre des représentants face au démocrate Josh Weil, mais avec une avance bien plus mince qu'il y a quelques mois.

Ces résultats ont « de quoi donner des sueurs froides à mes collègues républicains », a déclaré sur la chaîne MSNBC Hakeem Jeffries, responsable de la minorité démocrate à la Chambre des représentants. Cela fait écho à la difficulté de l'opposition à se faire entendre depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Dans le Wisconsin, les deux camps avaient sorti l'artillerie lourde pour une élection qui, d'ordinaire, passe inaperçue dans le reste du pays.

Selon le Centre Brennan de l'université de New York, c'est « le scrutin judiciaire le plus coûteux de l'histoire américaine », avec plus de 98 millions de dollars déversés dans la campagne, dont 53 millions en faveur du candidat conservateur.

Elon Musk n'est pas étranger à cela.

« Il a dépensé plus de 25 millions de dollars pour essayer de m'empêcher de siéger à la Cour suprême du Wisconsin », a lancé dimanche Susan Crawford lors d'un rassemblement.

Son équipe de campagne avait récemment accusé Elon Musk de vouloir « acheter un siège à la Cour suprême du Wisconsin afin d'obtenir une décision favorable » dans des poursuites engagées par Tesla, son entreprise de véhicules électriques, contre les autorités du Wisconsin.


Amnesty International demande à la Hongrie d'arrêter M. Netanyahou

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le Premier ministre israélien doit se rendre cette semaine dans un pays membre de la Cour pénale internationale
  • Cette visite " ne doit pas devenir un indicateur de l'avenir des droits humains en Europe "

LONDRES : Amnesty International a demandé à la Hongrie d'arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à la suite d'informations selon lesquelles il se rendra dans cet État membre de l'UE mercredi à l'invitation de son homologue hongrois Viktor Orban.

M. Netanyahou fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en novembre par la Cour pénale internationale en raison de la conduite d'Israël à Gaza.

M. Orban, proche allié de M. Netanyahu, a déclaré qu'il n'exécuterait pas le mandat. En tant qu'État membre, la Hongrie est tenue d'exécuter tout mandat d'arrêt délivré par la CPI.