Tunisie: les crimes commis sous les dictatures enfin dans le journal officiel

La mère d'une victime de torture porte le portrait de son fils alors qu'elle arrive pour une audience devant la Commission de vérité et dignité à Tunis le 17 novembre 2016. (FETHI BELAID/AFP)
La mère d'une victime de torture porte le portrait de son fils alors qu'elle arrive pour une audience devant la Commission de vérité et dignité à Tunis le 17 novembre 2016. (FETHI BELAID/AFP)
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Publié le Samedi 11 juillet 2020

Tunisie: les crimes commis sous les dictatures enfin dans le journal officiel

  • Les autorités ont désormais un an pour lancer des réformes préconisées par l'Instance vérité et dignité.

TUNIS: Après un an d'atermoiements, les autorités tunisiennes ont finalement publié mercredi au journal officiel un rapport sur les crimes commis sous les dictatures. Elles ont désormais un an pour appliquer ses recommandations, dont des réformes de la police et la justice.

Créée en 2014, l'Instance vérité et dignité (IVD) a tenté de répertorier les violations afin de tourner la page et d'asseoir la démocratisation de la Tunisie. Pour ce rapport, elle a auditionné près de 50.000 victimes présumées et transmis 173 dossiers à la justice.

Toutefois, deux ans après l'ouverture du premier procès devant une cour spécialisée, aucun verdict n'a encore été rendu selon l'Organisation mondiale contre la torture. Les autorités tunisiennes ont pour leur part rechigné à collaborer avec l'IVD, qui a achevé son rapport en 2018 après quatre ans d'enquêtes.

Hormis les procès, la justice transitionnelle est également en suspens depuis la fin du mandat de l'IVD fin 2018, et de nombreuses associations de défense des droits réclamaient la publication du rapport au journal officiel pour relancer le processus.

Des recommandations diverses

Dans son volumineux rapport final, cette instance  appelle à "démanteler un système de corruption, de répression et de dictature" persistant au sein des institutions de l'Etat.

Elle réclame également un renforcement de l'indépendance des magistrats et des tribunaux administratifs, ou encore une protection légale pour les témoins et victimes dans les cas de corruption.

L'IVD préconise par ailleurs une restructuration des forces de sécurité, suggérant la création d'une "instance de contrôle de la police indépendante", et d'une agence de renseignement dépendant directement du président de la République, soumise à un contrôle parlementaire. 

L'IVD appelle le président de la République à présenter des excuses à toutes les victimes ayant subi des violations commises par des représentants de l'Etat dans la période concernée, entre 1955 et 2013.

Cela couvre la présidence de Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali, mais aussi les troubles post-révolutionnaires.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.