Des influenceurs russes réapparaissent aux EAU et en Égypte pour contourner l'interdiction d'Instagram

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Publié le Samedi 26 mars 2022

Des influenceurs russes réapparaissent aux EAU et en Égypte pour contourner l'interdiction d'Instagram

  • Des pleurs sur les réseaux sociaux à la danse sur un bateau, les influenceurs russes ont différentes manières de faire face à l'interdiction d'Instagram en Russie
  • Au début du mois de mars, la Russie a interdit Facebook et Instagram, décrivant la plate-forme Meta comme une organisation «extrémiste».

DUBAÏ: Dans un contexte de mesures répressives à l’encontre des géants occidentaux des réseaux sociaux, la Russie a interdit Facebook et Instagram au début du mois, décrivant la société mère des plates-formes Meta comme une organisation «extrémiste». 

«Les activités de l'organisation Meta sont dirigées contre la Russie et ses forces armées», a déclaré Igor Kovalevsky, un représentant du service de sécurité russe FSB, selon l'agence de presse officielle russe TASS.

Adam Mosseri, directeur d'Instagram, a indiqué que les 80 millions d'utilisateurs de la plate-forme en Russie seront privés du réseau social en raison de cette interdiction. Les mesures répressives de Moscou empêcheront les utilisateurs de poster et de se connecter avec d'autres, ainsi que de recevoir des informations.

Cependant, c'est la multitude d'influenceurs des réseaux sociaux du pays qui paiera un prix particulièrement lourd.

En effet, des milliers d'influenceurs de la mode qui ont des millions de followers sont russes. La plate-forme spécialisée dans le marketing d'influence Starngage suit à elle seule 176 070 influenceurs en Russie, avec un nombre de followers variant de 1 000 à 10 millions.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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 «Près de la moitié de mes revenus provenaient de la publicité sur Instagram», confie Karina Istomina, DJ et influenceuse sur Instagram ayant plus de 400 000 followers, a rapporté The Guardian. «Je devrai très probablement trouver de nouvelles sources de revenus, et me redécouvrir moi-même», a-t-elle ajouté. 

«Ceci (Instagram) est ma vie, c'est mon âme. C'est ce avec quoi je me réveille et m'endors depuis cinq ans», a raconté en pleurs une autre influenceuse, Karina Nigay. «Je ressens de l’amertume, et je suis loin d'un état d'acceptation», a-t-elle ajouté.

Quelques jours plus tard, Nigay était à Dubaï, fêtant son anniversaire et dansant sur un bateau.

L'influenceuse, qui compte 2,9 millions de followers sur Instagram, a posté sur la plate-forme la semaine dernière, se plaignant de l'interdiction, et affirmant que toute plate-forme qui la remplacerait nécessiterait quatre fois plus de travail.

«Je veux vivre et travailler en Russie, mais en même temps, je ne veux pas perdre ma carrière en Europe, que j'ai bâtie au fil des ans», a-t-elle assuré.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Les plages ensoleillées et les hôtels de luxe des Émirats arabes unis (EAU) sont devenus un refuge pour les influenceurs russes, qui doivent maintenant lutter pour trouver leur voie hors d’Instagram.

Pavel Durov, le fondateur de Telegram, et auparavant de VKontakte, une application russe de réseaux sociaux, fait partie de ceux qui avaient quitté la Russie pour Dubaï à la suite de la répression gouvernementale.

Il a publiquement posté son histoire sur Telegram, décrivant la manière dont sa carrière chez VKontakte s'est terminée sous la pression du FSB, et sa détermination à protéger la vie privée et les données des utilisateurs, en particulier celles des Ukrainiens.

Un autre influenceur, Khabib Nurmagomedov, aux plus de 30 millions de followers sur Instagram, a également été vu récemment à Dubaï.

La présentatrice et animatrice de la télévision russe Olga Buzova, qui comptait plus de 20 millions de followers sur Instagram, s'est également effondrée en larmes dans une vidéo lorsque l'interdiction a été annoncée, et s'est depuis rendue aux EAU, selon les médias.

Ses sponsors paient pour ses vacances, y compris ses voyages et une chambre dans un hôtel cinq étoiles, selon le tabloïd russe Komsomolskaya Pravda.

Sonia Plotnikov, la fille de Vladimir Plotnikov, député et partisan du président russe Vladimir Poutine, compte plus de 100 000 followers sur Instagram et se trouve également aujourd’hui à Dubaï.

Cependant, si l'influenceuse s'attendait à de la sympathie, elle risque d'être déçue. Les commentaires sur les posts de Plotnikov montrent ce que pensent les personnes des influenceurs qui peuvent voyager à l’étranger, voire continuer à profiter d'un style de vie luxueux, alors que leur pays fait la guerre à l’Ukraine.

Dans une interview, l'influenceuse basée à Dubaï Becky Jefferies a déclaré à Arab News: «Nous vivons dans un monde dans lequel de nombreuses personnes à travers le globe n’ont pas accès à des besoins essentiels, ou sont d’une autre façon dans le besoin, et c'est là une triste réalité dans les bons comme dans les mauvais jours.»

«Je ne vois cependant pas les réseaux sociaux comme une cause ou une solution aux défis économiques, que ce soit au niveau individuel ou général.»

Les EAU deviennent de plus en plus un refuge pour les influenceurs russes, mais ce n'est pas le seul pays où ces derniers se rendent. À titre d’exemple dans la région, on a vu ce mois-ci la mannequin russe et star d'Instagram Polina Malinovskaya, qui a 2,2 millions de followers, en Égypte.

Certains se sont envolés vers le confort relaxant des hôtels de Bali et des Maldives, tandis que d'autres recherchent un retour à la normale dans les villes animées de New York et de Londres.

Vlad Berenich, par exemple, qui compte plus de 800 000 followers sur Instagram, se détend à Bali, tandis que Polina Kovaleva mène la grande vie à Londres. Maria Pevchikh, qui dirige les enquêtes de la Fondation anti-corruption du russe Alexeï Navalny, a récemment posté l'histoire de Kovaleva dans un fil Twitter.

«Je voudrais que vous rencontriez Polina Kovaleva. Polina est une jeune fille de Londres de 26 ans, russe et glamour. Elle vit dans un immense appartement à Kensington et adore faire la fête. Son fil Instagram ressemble à des vacances non-stop. Cela n’a rien d’inhabituel, mais il y a un petit détail… (THREAD) pic.twitter.com/6OsVGjPxQQ»

– Maria Pevchikh (@pevchikh) 10 mars 2022

Kovaleva est la belle-fille du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui, à l'âge de 21 ans, a acheté un appartement à Londres sur Kensington High Street pour 4,4 millions de livres sterling (une livre sterling = 1,2 euros), payés en espèces.

Son style de vie fantaisiste était visible via son profil Instagram, qui a depuis été supprimé pour être remplacé par un nouveau compte temporaire. Après l'annonce de cette nouvelle sur Twitter, Kovaleva a été sanctionnée par les autorités britanniques.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com