LONDRES: À l'époque de la poigne de fer impériale, lorsque la Grande-Bretagne régnait sur les mers et dérogeait aux règles à chaque fois que cela convenait à ses intérêts, la technique préférée de Londres pour traiter avec ceux qui osaient défier son hégémonie mondiale était «d'envoyer une canonnière».
Au XXIe siècle, les sanctions représentent la nouvelle canonnière pour l'État postcolonial militairement impuissant qu'est devenue la Grande-Bretagne, qui s'accroche encore aux illusions de grandeur impériale.
En Irak et en Afghanistan, où l'ennemi était perçu comme faible, la Grande-Bretagne était toujours prête à déployer une force réelle. Cependant, face à une Russie loin d'être faible, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’Otan – révélée par la crise ukrainienne comme étonnamment craintive –, ont rengainé leurs épées pour brandir des sanctions.
Décider quel individu ou quel régime doit être puni est évidemment une considération extensible, guidée par un calcul cynique du rapport bénéfice/risque. Pouvons-nous faire cela sans aucune conséquence en retour?
Prenons le cas de la Chine. Il ne serait pas difficile pour le gouvernement britannique d'affirmer que, vingt-cinq ans après que la Grande-Bretagne a transféré la souveraineté de Hong Kong à la République populaire, Pékin est revenu sur certains des engagements pris en matière de démocratie, de droits humains et de gouvernance.
Ni dur, ni réaliste.
Agiter un bâton contre l'ours russe est une chose, alors que la realpolitik dicte qu'il est impensable de secouer la cage de l'atelier du monde – un calcul cynique qui rend toute la pratique hypocrite de sanctions moralement douteuse.
Alors que de plus en plus d'hommes et de femmes d'affaires russes ainsi que leurs entreprises se retrouvent sur la liste noire britannique, le programme de sanctions qui s'intensifie de jour en jour ressemble moins à une intervention soigneusement réfléchie et chirurgicalement précise qu'à une chasse aux sorcières.
L'ampleur extraordinaire de la frénésie des sanctions peut être observée sur Russian Asset Tracker, un site Web géré par l'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de centres d'enquête, de médias et de journalistes.
La liste des noms et des actifs associés valant des milliards de dollars – notamment d’immenses maisons, des hélicoptères, des avions et, bien sûr, des flottes de superyachts – est impressionnante. Il s’agirait naturellement de biens mal acquis. Cependant, l'OCCRP manque de preuves à cet égard, ce qui confère à l'ensemble de ces actions un goût amer.
En un mot, une foule brandissant des fourches réclamant du sang russe, et un gouvernement britannique complaisant, dont le populisme est inscrit dans son ADN.
Ironiquement, étant donné que l'association avec Moscou est de nouveau le crime du jour, il y a une odeur de maccarthysme dans l'air. Les députés de la Chambre des communes ont même réclamé que les cabinets d'avocats qui représentent les intérêts des Russes inscrits sur la liste noire soient «dénoncés et discrédités».
Et voilà pour la célèbre intégrité judiciaire de la Grande-Bretagne. Même une personne accusée du meurtre d'un enfant a droit à un avocat, sans que ce dernier soit confronté à l'ostracisme social.
Il a été avancé que les «oligarques» et les «kleptocrates» russes qui ont acheté des maisons et des propriétés et ont gagné leur vie au Royaume-Uni l'ont fait parce que l'environnement réglementaire britannique est faible et facilement exploité par des individus cherchant à blanchir de l'argent.
En fait, le Royaume-Uni a l'un des régimes de gouvernance financière les plus stricts au monde. Les Russes et les personnes riches de nombreux pays choisissent la Grande-Bretagne comme base européenne précisément parce que l'environnement juridique, financier et judiciaire est d'une stabilité, d'un accès et d'une objectivité rassurants.
C’était le cas jusqu'à présent. Les attaques subites qui touchent quiconque peut être, même vaguement, lié au gouvernement russe n’apportent rien à la réputation de la Grande-Bretagne en tant que pays d'ordre public et de probité commerciale et judiciaire.
Le fait qu'aucune contestation de l'une des sanctions n'a encore été déposée auprès de la Haute Cour – qui est qualifiée pour entendre ces contestations en vertu de la loi de 1998 sur les droits humains – est peut-être une preuve de la confiance ébranlée dans la justice britannique. Une fois ce processus établi, un plaignant a recours à la Cour européenne des droits de l'homme.
Une grande partie de l'économie britannique basée sur les services, en particulier dans la City, dépend des riches étrangers qui choisissent d'y opérer. En se penchant sur ce qui arrive maintenant aux Russes, nombre d’entre eux se demanderont s'ils sont en sécurité, si leurs actifs le sont, ou si le tapis réglementaire pourrait leur être retiré à tout moment au cas où leur pays natal offenserait la Grande-Bretagne d'une manière ou d'une autre.
L'imposition de sanctions et la mise au pilori du jour au lendemain d'individus qui, jusqu'à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, étaient traités comme des piliers de la société britannique, va à l'encontre du dicton juridique universel selon lequel on est innocent jusqu'à preuve du contraire.
Laissons de côté la question de savoir ce qui équivaut à la «culpabilité» dans ces circonstances – et on ne sait pas ce qui autorise la Grande-Bretagne à décider ce qui constitue un délit commercial dans un autre pays –, aucune arrestation n'a eu lieu, aucune accusation n'a été portée, aucun procès n'a été mené et aucun jury n'a été constitué pour prononcer des jugements.
En d'autres termes, il n'y a pas eu d'adhésion au processus juridique dont la Grande-Bretagne prétend être fière et dont tous ceux qui vivent et font des affaires au Royaume-Uni recherchent l'assurance et l'impartialité.
Par ailleurs, d’où le gouvernement britannique obtient-il les informations apparemment complètes, qu'il publie avec joie, et les accusations potentiellement diffamatoires sur des individus? Se pourrait-il qu'il ait eu cette information depuis le début, et dans ce cas pourquoi n'a-t-il pas agi en conséquence auparavant? Ou peut-être est-il alimenté en renseignements par des sources dont les intérêts résident dans le sabotage des affaires de l'accusé, pour des motifs personnels ou commerciaux?
Au mieux, les sanctions sont un instrument imprécis, une bombe à fragmentation législative déployée sans discernement, en l’occurrence dans le vague espoir apparemment d'influencer d'une manière ou d'une autre le dirigeant russe, Vladimir Poutine, parce que quelqu'un à qui son gouvernement a un jour octroyé un contrat pourrait supplier le président de changer de cap afin qu'il puisse récupérer son superyacht.
Pour ceux qui imposent des sanctions, un peu comme les pilotes de bombardiers B-52 Stratofortress lançant leurs charges aveugles sur des cibles invisibles, à grande altitude, le gel des fonds est un exercice de guerre à distance, n'obligeant personne à se salir les mains, à part l’encre et les taches sur une signature.
La loi britannique de 2018 sur les sanctions et la lutte contre le blanchiment d'argent est un long document qui décrit chaque situation dans laquelle le gouvernement britannique peut imposer des sanctions.
En fait, comme le savent tous ceux qui ont lu les 3 000 mots de cette loi, l'armée d'avocats qui a sans doute peiné à rédiger ces 71 pages aurait pu sauver quelques arbres et beaucoup de temps en résumant le tout à une phrase unique et franche: «Le gouvernement britannique peut imposer des sanctions à tout individu ou organisation, n'importe où dans le monde, et pour la raison et le but qu'il juge appropriés.»
Cette loi est un document extraordinairement autoritaire. Elle accorde à tout «ministre compétent» le pouvoir de prendre des sanctions dans trois circonstances: pour se conformer à une obligation de l'ONU, pour se conformer à «toute autre obligation internationale» (terme lui-même curieusement vague), ou – et voici le joker – «dans un but compris dans la sous-section 2».
Le but d'une telle loi est de fournir au gouvernement la justification légale de ses actions, mais c'est sûrement une mascarade. En imposant des sanctions selon ses termes, le gouvernement ne suit pas l'ordonnance d'une tierce partie universelle, comme l'ONU, mais joue selon les règles qu'il a lui-même créées.
Il y a neuf «objectifs» énumérés dans l'article 2, dont plusieurs sont vagues au point d'être dénués de sens. Selon l'intérêt personnel ou l'inclination de tout parti au pouvoir, «dans l'intérêt de la sécurité nationale», pour «faire avancer un objectif de politique étrangère du gouvernement» ou pour «prévenir ou dissuader les violations flagrantes des droits humains», ils pourraient sans doute être appliqués à presque n'importe quelle situation, dans n'importe quel pays, n'importe où dans le monde, à tout moment.
Sur les neuf, cependant, c'est peut-être le dernier de la liste qui fait le plus sourciller. Selon cet objectif, le gouvernement peut imposer des sanctions pour «promouvoir le respect de la démocratie, de l'État de droit et de la bonne gouvernance».
Laissons de côté pour l'instant l'insolence du Royaume-Uni cherchant, malgré son statut amoindri dans un monde postimpérial, à imposer sa marque de «démocratie» à n'importe qui – car, après tout, regardez comme cela a bien fonctionné en Irak, en Afghanistan et, oui, même en Iran, tous les pays dans lesquels le Royaume-Uni s'est immiscé, dans l'intérêt d'imposer le «respect de la démocratie».
Et l'État de droit? Quelle loi?
Quant à la «bonne gouvernance», ce serait hilarant si elle n'était pas d'une hypocrisie à couper le souffle.
La «bonne gouvernance» ne semblait pas être très présente dans l'esprit du gouvernement conservateur lorsque ses députés et ses dirigeants ont accepté avec joie le financement de la part de ceux-là mêmes qu'il considère maintenant comme des œufs pourris, ou ont approuvé avec désinvolture le système de gouvernance financière qui leur permettait d'acheter des propriétés à Londres à l'échelle industrielle, apparemment – comme ils le prétendent maintenant – sans poser de questions sur l'origine de leur argent.
Peut-être serait-il temps que le gouvernement britannique se sanctionne lui-même?
Le Sanctions and Anti-Money Laundering Act est le type d'instrument qui, s'il avait été créé par une puissance étrangère qui serait mal vue par la Grande-Bretagne, aurait exposé ses auteurs à des sanctions pour son mépris manifeste pour, disons, «le respect de la démocratie, de l'État de droit et de la bonne gouvernance».
Bien entendu, l'engouement pour les sanctions est antérieur à l'acte. Certaines des sanctions actuellement en vigueur au Royaume-Uni, imposées par l'UE lorsque la Grande-Bretagne en était encore un État membre, remontent à vingt ans et touchent des individus, des organisations et des gouvernements d'une dizaine de pays ou plus, allant de la Biélorussie et du Burundi au Liban et à la République populaire de Corée.
C'est la longévité de bon nombre de ces sanctions qui révèle une dure vérité – elles ne fonctionnent pas, sauf, bien sûr, en tant qu’exercice gestuel de politique, conçu en grande partie pour la consommation domestique.
Vous souvenez-vous du règlement numéro 833 du Conseil de l'UE en 2014, mis en place après l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et destiné à «inciter la Russie à cesser les actions déstabilisant l'Ukraine ou portant atteinte ou menaçant l'intégrité territoriale, la souveraineté ou l'indépendance de l'Ukraine?»
Non? Eh bien, qui s’en souvient? Certainement pas Poutine. Ayant complètement échoué dans tous ses objectifs, cette intervention tant louée et totalement inefficace a été discrètement retirée en 2019.
Quels que soient les tenants et aboutissants de la dernière invasion de l'Ukraine par la Russie, la saisie de l'argent et des avoirs des soi-disant «oligarques» et «kleptocrates» avec lesquels le gouvernement britannique était, jusqu'au récent revirement du courant de la complaisance politique, le meilleur copain, est un instrument inefficace à la légalité douteuse et à l’inutilité avérée.
Selon la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, «les oligarques et les kleptocrates n'ont pas leur place dans notre économie ou notre société. Le sang du peuple ukrainien est sur leurs mains; ils devraient avoir la honte sur leur front». Ces mots sont d’un moralisme hypocrite de la pire espèce.
Le gouvernement britannique n'a pas découvert la semaine dernière que Roman Abramovich était propriétaire du Chelsea Football Club, d’un penthouse surplombant le terrain du club et d’un manoir près de Kensington Palace. Pourtant, ce n'est que maintenant, des années après qu'Abramovich a investi 140 millions de livres sterling dans le club en 2003, que le gouvernement choisit de le classer comme un «oligarque pro-Kremlin» qui a «reçu un traitement préférentiel et des concessions de la part de Poutine et du gouvernement russe».
Partout dans le monde, y compris en Grande-Bretagne – où, soit dit en passant, le scandale des contrats pandémiques de plusieurs millions de livres accordés aux amis de ministres totalement non qualifiés semble s'être évaporé – des entreprises sont payées par les gouvernements pour mener à bien des projets. Leurs propriétaires se considéreront-ils tous comme étant à un tournant géopolitique d'une accusation criminelle?
Il n'est pas passé inaperçu qu'Abramovich, qui a le plus de notoriété parmi tous les Russes présents au Royaume-Uni, n'a pas été désigné comme cible lors de la première série de sanctions, mais seulement après un tollé politique.
Et qu'en est-il de ces députés britanniques qui ont été financés par des Russes et qui se retrouvent maintenant sur la liste noire du Trésor pour leurs liens avec Poutine? Ne devraient-ils pas, eux aussi, être sanctionnés pour leurs liens, bien que rompus, avec le président russe?
L'impact réel et durable des régimes de sanctions imposées par la Grande-Bretagne, l'UE et les États-Unis sera, comme d'habitude, ressenti par des cibles non visées.
Au mieux, certaines personnes extrêmement riches – dont la plupart, curieusement, ont reçu un avertissement suffisamment tôt au Royaume-Uni pour leur permettre de protéger leurs fonds, sinon leurs propriétés – seront temporairement gênées.
Reuters a récemment rapporté qu'au moins cinq superyachts appartenant à des milliardaires russes avaient été repérés ancrés au large des Maldives – un endroit agréable à cette période de l'année mais, plus important encore, dépourvu des traités d'extradition requis pour permettre la saisie d'actifs.
Les sanctions frappent plus durement les travailleurs ordinaires qui ne peuvent pas lever l'ancre et naviguer vers des eaux plus calmes. Dans ce cas, les citoyens de Russie et de Biélorussie sont confrontés à des perturbations catastrophiques de leur vie sans qu’ils en soient responsables.
La liste des entreprises qui se sont retirées de Russie, dont Coca-Cola, McDonald's et Starbucks, est longue, mais pas autant que celle des employés anonymes qui auront perdu leur emploi.
Les autres victimes peuvent être un petit groupe de personnes pas tout à fait ordinaires, ou plutôt les entreprises qu'elles représentent et qui se retrouvent désormais piégées – encore une fois, sans que ce soit de leur faute – dans un no man's land financier entre les lignes établies entre l'Occident et la Russie.
Jusqu'à ce que les forces russes envahissent l'Ukraine, il était parfaitement légal – et même encouragé avec enthousiasme par des pays avides de commerce comme le Royaume-Uni et les États-Unis – de traiter avec la Russie.
L'Arabie saoudite, comme de nombreux autres pays, entretient des relations commerciales et diplomatiques étendues avec la Russie (remontant sans doute à 1932, lorsque l'Union soviétique est devenue le premier pays à reconnaître le nouveau royaume d'Arabie saoudite).
En tant que deux des principaux exportateurs mondiaux de combustibles fossiles, ils ont coopéré, comme il se doit, pour réglementer la production et la tarification du pétrole.
Mis à part le pétrole, en 2019, les exportations russes vers l'Arabie saoudite, allant des céréales et des huiles végétales au cuivre, au fer et à l'acier, valaient plus de 1,25 milliard de dollars, le Royaume exportant à son tour des marchandises vers la Russie d'une valeur de 229 millions de dollars, notamment un commerce sain de résines aminoplastes, un composant clé du plastique.
En janvier, avant l'éclatement de la dernière crise ukrainienne, lors d'un forum culturel à l'Expo 2022 à Dubaï, le président de la Fédération des chambres saoudiennes a évoqué avec enthousiasme le potentiel d'une coopération plus large entre le Royaume et la Russie dans tous les domaines des affaires, de la banque à l'import-export.
Tout cela pourrait-il être en danger ?
Le filet de sanctions lancé par la Grande-Bretagne, les États-Unis et l'UE sera-t-il élargi pour s’abattre sur d'autres entités, au-delà des «oligarques et des kleptocrates», qui ont fait des affaires avec la Russie? Ce n’est pas encore très clair…
Logiquement, les pays tiers tels que l'Arabie saoudite et leurs efforts commerciaux ne devraient rien avoir à craindre. Comme l'Arabie saoudite et les EAU l'ont indiqué par leur réticence à suivre les appels occidentaux en faveur d’une augmentation de la production de pétrole pour endiguer la hausse des prix due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ce n'est pas leur guerre.
Mais la législation étayant le régime de sanctions du Royaume-Uni a une portée si large, et la foule de l'opinion publique brandissant la fourche est si heureuse des sanctions, qu'en théorie il n'y a pas de limite aux types de situations dans lesquelles cette épée émoussée pourrait être brandie.
Directement ou indirectement, il pourrait y avoir des conséquences pour l'Arabie saoudite, selon Jonathan Compton, associé et chef du groupe de résolution des litiges du cabinet d'avocats DMH Stallard de la City de Londres.
«C'est une question difficile», a-t-il affirmé. «Les sanctions britanniques ne s'appliquent qu'à la Russie et à la Biélorussie. Inévitablement, cependant, les flux commerciaux et financiers seront surveillés et, je suppose, des pressions seront exercées.
«Le retrait de la Russie du système Swift aura un effet négatif sur le commerce avec des pays tiers tels que le Royaume – d’ailleurs, les sanctions sont conçues à cet effet.»
Alors que la chasse aux sorcières bat son plein, rares sont les voix qui s'élèvent pour s'opposer aux sanctions antirusses – en effet, les réseaux sociaux regorgent de dénonciations russophobes de toutes sortes, tandis qu'aux États-Unis, des bars ont fait le spectacle en versant des bouteilles de vodka Stolichnaya dans les égouts, ignorant apparemment qu'elle est produite en Lettonie et non en Russie.
Il ne fait aucun doute que les événements en Ukraine sont bouleversants et que la perspective d'une guerre en Europe au XXIe siècle est impensable. Mais s'en prendre aux petits acteurs, bien qu'extrêmement riches, qui sont vaguement associés au régime russe, est un acte injustifié et déplacé.
L'Otan et ses États membres ont clairement démontré qu'ils ont peur d'affronter une Russie agressive. Choisir à la place d'éliminer des individus par un bombardement de sanctions à la légalité douteuse, en sabotant les économies du monde entier dans le processus, est un piètre substitut à une diplomatie courageuse et intelligente.
Jonathan Gornall est un journaliste britannique qui a précédemment travaillé au Times. Il a vécu et travaillé au Moyen-Orient. Il est actuellement basé au Royaume-Uni.
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NDLR : L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com