Cette question qui revient presque de façon cyclique dans le débat public, souvent dans le prolongement de la survenue de crimes, comme celui de Chaïma, est loin de faire consensus dans la société.
Le crime abominable, sordide, de la jeune Chaïma, il y a quelques jours, aura suffi pour déclencher une vague d’indignation et relancer le débat sur la peine de mort.
Depuis la découverte du cadavre de la jeune femme de 19 ans et les circonstances de sa mort qui ont provoqué une onde de choc dans tout le pays, nombre d’Algériens ne cessent de réclamer l’application de la peine capitale à l’encontre du suspect, aujourd’hui sous les verrous, et poursuivi pour « viol et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens en utilisant la torture ».
En écho à sa mère qui a interpellé directement Abdelmadjid Tebboune, via une vidéo largement relayée, pour réclamer la peine capitale à l’encontre du coupable, nombreux sont ceux qui estiment que le débat sur la peine de mort, sujet presque tabou, doit plus que jamais être remis sur le tapis. Réaction intempestive d’exaspération ou vœu partagé ?
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