Art Dubai: un hub pour l’art africain

La galerie 1957 a participé à Art Dubai en présentant une exposition individuelle de l'artiste nigériane Modupeola Fadugba. (Photo fournie)
La galerie 1957 a participé à Art Dubai en présentant une exposition individuelle de l'artiste nigériane Modupeola Fadugba. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 15 mars 2022

Art Dubai: un hub pour l’art africain

  • Des collectionneurs, des hommes d'affaires et des conservateurs d'art africains ont assisté à l'événement
  • «La foire accorde une véritable importance à l'art africain», indique Adenrele Sonariwo, la fondatrice de la galerie Rele

DUBAÏ: La 15e édition de la foire Art Dubai, qui s'est tenue à Madinat Jumeirah, son siège historique, a connu un véritable succès. Elle a accueilli cent quatre galeries et trente nouveaux participants.
Parmi les nouveaux venus figurent des galeries africaines qui sont venues s'ajouter à la riche exposition d'art en provenance du continent qui comprend également des artistes africains participant aux résidences d'Art Dubai.
Des collectionneurs, des hommes d'affaires et des conservateurs d'art africains ont également assisté à l'événement.
«Je pense que cette foire constitue un point de rencontre régional pour plusieurs influences artistiques», déclare à Arab News Baraka Rumamba, un entrepreneur congolais, investisseur immobilier et fondateur de Yetu Management, une organisation qui promeut le travail congolais. «L'opportunité de représentation des artistes africains est bien réelle et c'est la raison pour laquelle nous tenons à présenter des artistes contemporains du Congo lors de l'édition de l'année prochaine.»
Plus tôt au cours de ce mois, le 8 mars, la galerie Efie, la première galerie d'art gérée par des Africains à Dubaï, a ouvert ses portes à Al Khayat Art Avenue, un développement du quartier d'Al-Quoz – une nouvelle facette du secteur créatif et culturel en plein développement à Al-Quoz.

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Evening stroll («Balade du soir»), Kelechi Nwaneri, 2022. (Photo fournie)

Fondée et dirigée par les Ghanéens Valentina, Kobi et Kwame Mintah, la galerie Efie a pour mission de promouvoir, de protéger et de préserver l'art du continent africain. En plus de l'espace d'exposition, la galerie abrite un studio et un programme de résidence et elle se servira de cette plate-forme pour établir une collaboration et des échanges entre les Émirats arabes unis et l'Afrique.
L’inauguration de la galerie a donné lieu à un spectacle offert par l'un des plus grands talents du continent, l'artiste ghanéen El Anatsui.
«Nous avons été fascinés par la scène artistique de Dubaï et par les opportunités qu'elle offre. Il était donc naturel que la galerie soit lancée ici plutôt qu'en Occident. Les gens voient l'évolution de l'art africain comme un moyen pour briser les stéréotypes et changer la façon dont il était représenté auparavant», expliquent Kobi et Kwame Mintah à Arab News. «Dans le monde arabe, l'art africain constitue une expérience plus récente. Le fait d'exposer ici, en Orient, nous offre une meilleure plate-forme pour raconter notre histoire.»

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Self Competence («Compétence personnelle»), Charles Bhebe, 2021. (Photo fournie)

Parmi les nouveaux participants africains d’Art Dubai figurent le centre d’art Rhizome ainsi que les galeries d’art contemporain Jahmek et Rele. Cette dernière présentait de grandes peintures réalisées par l'artiste nigériane Anthonia Chinasa Nneji, que les visiteurs ont réellement appréciées. Ses autoportraits, en particulier, reflètent la relation entre les femmes, la religion, la santé et la société au Nigeria.
Plusieurs œuvres ont été vendues à environ 18 000 dollars (1 dollar = 0,91 euro). Nneji avait déjà participé à un programme de résidence d’artiste à Art Dubai en 2020.
«Anthonia y a participé il y a deux ans et elle avait beaucoup apprécié son séjour. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'exposer ses œuvres ici et d'être présente [à la foire]. Nous avons donc pensé que c'était une excellente occasion pour elle de participer à la foire et de montrer son travail», indique Adenrele Sonariwo, fondatrice de la galerie Rele. «La foire accorde une véritable importance à l'art africain», ajoute-t-elle.
La Loft Art Gallery de Casablanca, qui faisait son retour après une interruption de sept ans, participait également à la foire. Elle a présenté des œuvres de Mous Lamrabat, photographe maroco-belge connu pour ses images de mode chargées de messages interculturels, des toiles mixtes de Marion Boehm qui révèlent des sujets africains ainsi que des pièces de Malika Agueznay, artiste féminine pionnière des arts mixtes. On y trouvait également des œuvres de l’artiste Mohamed Melehi, récemment disparu. Elles ont suscité un vif intérêt de la part des collectionneurs et ont été vendues à partir de 7 000 dollars.

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Untitled («Sans titre»), Mohamed Melehi, 2012. (Photo fournie)

Yasmine Berrada, cofondatrice de Loft Art Gallery, estime que la foire d'Art Dubai propose une excellente occasion de faire connaître les œuvres d'art du monde arabe et de l'Afrique à un public de plus en plus international.
L'artiste nigérian Victor Ekpuk, qui habite aujourd'hui à Washington, D.C., est connu pour avoir tenté de «réimaginer» l'ancien système de communication nigérian. Ses œuvres ont été exposées chez Tafeta, une galerie spécialisée dans l'art africain située à Londres qui a régulièrement participé à la foire. Les œuvres d'Ekpuk ont été vendues entre 10 000 et 70 000 dollars.
Le projet Akka, basé à Dubaï et à Venise, a également participé pour la troisième fois à la foire. Il a présenté des œuvres d'artistes kenyans et zimbabwéens émergents et établis, parmi lesquels Charles Bhebe, Cyrus Kabiru et Kelechi Charles Nwaneri. «Dubaï constitue un pont d'accès aux artistes du continent africain», souligne la fondatrice et directrice du projet, Lidija Khachatourian.
La galerie 1957, basée à Accra et désormais installée à Londres, a, elle aussi, participé pour la troisième fois à la foire. Elle y a présenté une exposition individuelle de l'artiste nigériane Modupeola Fadugba. Le prix de ses œuvres variait entre 35 000 et 52 000 dollars.
«Nous avons très bien réussi [l'exposition] avec le travail de Modupeola la dernière fois que nous sommes venus à la foire, en 2018, et nous avons choisi de présenter une exposition individuelle de son travail. C’est pourquoi nous avons décidé de la faire revenir avec un nouveau corpus d'œuvres», annonce la directrice de la galerie, Victoria Cooke, à Arab News. «La principale différence réside dans le fait que toutes ses nouvelles œuvres sont sur toile, alors que les anciennes productions étaient sur papier. Modupeola applique à présent sa technique de pyrogravure sur toile.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com