Des embouteillages à La Mecque ? Plus maintenant

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Doyof al-Rahman, une initiative de service aux pèlerins lancée dans le cadre de la Vision 2030. (Photo, SPA)
Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Doyof al-Rahman, une initiative de service aux pèlerins lancée dans le cadre de la Vision 2030. (Photo, SPA)
Short Url
Publié le Jeudi 10 mars 2022

Des embouteillages à La Mecque ? Plus maintenant

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Doyof al-Rahman, une initiative de service aux pèlerins lancée dans le cadre de la Vision 2030. (Photo, SPA) Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Doyof al-Rahman, une initiative de service aux pèlerins lancée dans le cadre de la Vision 2030. (Photo, SPA)
  • Un projet de bus et des solutions intelligentes sont en train de changer rapidement la physionomie des déplacements dans la Ville sainte
  • Le projet permettra de réduire l’utilisation des voitures privées par les résidents et les visiteurs de La Mecque

LA MECQUE: Les embouteillages et les retards de circulation à La Mecque pourraient bientôt appartenir au passé grâce à une importante initiative de transport public et à l’utilisation de solutions intelligentes innovantes. 

Les habitants de La Mecque dépendent depuis longtemps des voitures pour se déplacer, ce qui provoque des embouteillages dans les rues principales et des retards de circulation pénibles. Cependant, un réseau de bus publics en pleine expansion est en train de changer la physionomie des déplacements et d’améliorer la circulation dans la Ville sainte. 

Le système, encore en phase d’essai, fonctionne avec des itinéraires fixes et des horaires préétablis contrôlés par la Commission royale pour la ville et les lieux saints de La Mecque (RCMC). Par ailleurs, le projet de transport public de La Mecque vise à mettre en œuvre des solutions intelligentes pour résoudre le problème de la circulation, tout en collaborant avec les autorités pour améliorer la qualité du service. 

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Doyof al-Rahman, une initiative de service aux pèlerins lancée dans le cadre de la Vision 2030. Rayan al-Hazmi, le représentant du RCMC pour le projet de bus de La Mecque, assure que le projet jouera un rôle clé dans l’amélioration de la circulation à La Mecque en réduisant l’utilisation des voitures privées par les résidents et les visiteurs de la ville. 

Les meilleures pratiques internationales ont été suivies dans la planification et la mise en œuvre du projet. «La Mecque fait face à des défis particuliers pour mettre en place des transports publics de qualité», explique M. Al-Hazmi à Arab News. «Pour garantir l’amélioration du service, nous avons accordé une attention particulière à la densité du réseau (nombre de lignes ou de couloirs), au type de service (ligne de service, bus locaux à arrêt complet ou lignes express, service de desserte alternée), aux prix et à la structure tarifaire», détaille-t-il. 

L’horaire et la fréquence du service, la vitesse de la ligne, le type de bus ainsi que le confort et la commodité à bord des véhicules sont également des considérations majeures, souligne-t-il. Différents arrêts seront prévus pour les services express afin de réduire la durée des longs trajets. Ces services peuvent être intégrés aux services locaux grâce à des zones de transbordement soigneusement planifiées, comme l’intégration de la ligne 7A reliant la gare à grande vitesse d’Al-Haramain au quartier central de La Mecque, où les passagers peuvent utiliser les quatre gares principales de la ville pour naviguer entre les différentes lignes. 

«Dans le cadre du projet, certains feux de signalisation à La Mecque seront améliorés afin de donner la priorité aux bus publics. En outre, nous afficherons des informations en temps réel pour les passagers aux arrêts de bus et permettrons à tous les transporteurs de respecter les normes de qualité spécifiées pour le service», note M. Al-Hazmi. 

Les conducteurs et les autres membres du personnel ont suivi des programmes de formation complets afin de bien maîtriser les exigences opérationnelles et les caractéristiques particulières de La Mecque. Des simulateurs sont utilisés pour fournir une formation pratique aux conducteurs désireux de satisfaire aux normes de conduite élevées. Ils étudient le comportement du conducteur, l’interaction avec le véhicule simulé (direction et freinage, par exemple), l’interaction avec un système embarqué et l’interaction du système du véhicule avec l’état de la route et du trafic. 

L’un des principaux objectifs du projet est de proposer un système de transport public sûr et sécurisé. Tous les arrêts, gares et bus sont équipés de caméras de vidéosurveillance reliées au centre de contrôle principal des opérations. Des partenariats avec les différentes autorités chargées de la sécurité ont été établis afin de garantir la coordination des interventions, précise le représentant du RCMC pour le projet de bus de La Mecque. 

La planification et la conception du réseau peuvent être des facteurs décisifs pour le succès d’un système de transport public. Des arrêts de bus situés à courte distance à pied assureront la couverture maximale de la zone urbaine. «Nous pensons que l’impact économique de la présence de ces arrêts de bus le long des différents itinéraires sera apprécié par les propriétaires, les détaillants et les résidents une fois que le réseau sera pleinement opérationnel», déclare-t-il à Arab News. 

Le projet de transport par bus de La Mecque prévoit plus de quatre cents arrêts de bus de haute qualité afin d’améliorer le confort des passagers à bord et aux stations d’arrêt. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.