Le procès de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, son ex-inspecteur général Tayeb Benhachem et de l’homme d’affaires Tarek-Noah Kouninef, s’est terminé lundi dernier, en fin de journée, après les longues plaidoiries de la défense.
Les avocats ont tous insisté sur la «prescription» des faits. Selon eux, ces derniers remontent au mois de février 2016, alors que la poursuite a été engagée en septembre 2019. «Nous sommes devant des délits qui tombent sous le coup de la prescription, après trois années, sans actes de procédure.
Le tribunal doit prononcer le non-lieu», ont-ils clamé. Me Abdelaziz Medjdouba a estimé que «principalement, le dossier est touché par la prescription et accessoirement, les éléments constitutifs des griefs ne sont pas réunis». Pour l’avocat, «il n’y a aucun fait lié au transfert de fonds vers l’étranger ou au blanchiment d’argent, y compris contre Tarek Kouninef, pour que l’affaire soit exempte de la prescription».
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