PARIS: Il y a une "urgence critique" à ce que les négociateurs réunis à Vienne arrivent à une entente "cette semaine" pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, a estimé lundi le ministère français des Affaires étrangères.
Il y a "une urgence critique à conclure les négociations cette semaine", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay.
Le négociateur en chef de l'Iran Ali Baghéri est revenu dimanche à Vienne pour poursuivre les négociations avec les grandes puissances sur le dossier nucléaire iranien.
Son retour doit permettre d'y "voir plus clair" sur les intentions iraniennes, a commenté de son côté le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse à Washington. "Nous devons y voir plus clair dans les prochains jours, étant donné que nous sommes à un moment décisif et crucial", a-t-il insisté, réaffirmant que "les avancées nucléaires de Téhéran rendront bientôt caducs" les avantages de l'accord de 2015.
Selon le porte-parole, les Etats-Unis sont "prêts à quitter la table des négociations si l'Iran fait preuve d'intransigeance". Dans ce cas, Washington mettrait en oeuvre un plan B pour empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, a-t-il redit.
Ces derniers jours, des négociateurs ont fait état d'avancées dans les pourparlers de Vienne visant à sauver l'accord conclu en 2015 entre l'Iran, les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne. Ned Price a encore confirmé lundi des "progrès significatifs".
Les États-Unis et leurs alliés et partenaires poursuivront des "alternatives" si l'Iran "ne veut pas s'engager de bonne foi", a-t-il ajouté, sans détailler ces alternatives.