La révélation, qui date de plusieurs mois déjà, est d’un responsable du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales : plus de 13 000 localités où vivent environ 7,2 millions d’habitants sont classées zones d’ombre en Algérie. Parmi les éléments d’évaluation des caractéristiques de ces zones, figurent, bien entendu, l’électricité, le gaz naturel, les routes, l’eau potable, mais également les établissements scolaires et les structures de santé.
En d’autres termes, les zones d’ombre sont des localités ou des hameaux souvent enclavés ou éloignés et isolés des centres urbains, pauvres et qui ne disposent pas des moyens ou des infrastructures nécessaires à une vie décente de leurs habitants. Marginalisées et exclues du développement des décennies durant, ces zones qui, parfois, sont privées de tout, et dont on n’hésite pas à dire qu’elles n’ont pas connu l’indépendance, n’ont même pas bénéficié d’une part de la rente du temps de l’aisance financière des années 2000.
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