Damas et son allié Téhéran ont signé la semaine dernière un accord militaire dans l’optique de renforcer le système de défense aérienne syrien. La télévision d’État iranienne a rapporté que l’accord militaire bilatéral, qui a été signé exige également le retrait des forces étrangères de Syrie. L’accord « renforcera encore notre volonté (...) de faire face aux pressions américaines », a précisé le général iranien.
Cet accord intervient alors que les deux pays alliés font face à des sanctions économiques sévères, qui se sont accrues pour Damas avec la mise en œuvre de la loi américaine César le mois dernier. Pour Washington, l’enjeu est notamment de contraindre le régime syrien à s’éloigner de son partenaire iranien dont la présence sur le territoire est une menace aux yeux des Israéliens.
Alors que les Israéliens avaient fait entendre qu’un retrait des forces pro-Téhéran de Syrie était en cours, rien n’indique que les Iraniens soient prêts à lâcher prise. Leur présence en Syrie est une affaire de survie, une étape indispensable pour consolider leur corridor chiite qui relie Téhéran à la Méditerranée via Bagdad, Damas et Beyrouth.
En Syrie, l’Iran n’a pas dit son dernier mot
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En Syrie, l’Iran n’a pas dit son dernier mot
- Pour l'Iran, la présence en Syrie est une affaire de survie pour consolider leur corridor chiite
- Cet accord intervient alors que les deux pays alliés font face à des sanctions économiques sévères
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