Saad Hariri pourrait à nouveau diriger le gouvernement libanais

Saad Hariri pourrait à nouveau diriger le gouvernement libanais au milieu de propositions visant à le ramener. (Reuters).
Saad Hariri pourrait à nouveau diriger le gouvernement libanais au milieu de propositions visant à le ramener. (Reuters).
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Publié le Lundi 05 octobre 2020

Saad Hariri pourrait à nouveau diriger le gouvernement libanais

  • Le Liban a désespérément besoin d'un plan de sauvetage international. La France, en particulier, exhorte les politiciens à entamer les réformes indispensables pour faire face aux graves problèmes auxquels le pays est confronté
  • Le métropolite de Beyrouth au siège de l'archevêché grec-orthodoxe Elias Audi a utilisé son sermon du dimanche pour attaquer «l’absence de miséricorde» des dirigeants du pays pour leur refus d’entendre les doléances du peuple et pour avoir fermé les yeux

BEYROUTH : Saad Hariri pourrait à nouveau diriger le gouvernement libanais au milieu de propositions visant à le ramener, presque un an après sa démission de son poste de Premier ministre en réponse aux manifestations de masse contre la situation économique et financière désastreuse du pays.

Mustapha Adib a démissionné de son poste de Premier ministre désigné il y a une semaine, après avoir échoué à former un gouvernement de spécialistes indépendant des partis au pouvoir.

Le Liban a désespérément besoin d'un plan de sauvetage international. La France, en particulier, exhorte les politiciens à entamer les réformes indispensables pour faire face aux graves problèmes auxquels le pays est confronté.

La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a donné aux dirigeants plus de temps pour former un gouvernement de spécialistes dans le cadre d'une initiative de sauvetage pour le pays.

Mais les principaux acteurs prennent le pas sur certaines des conditions fixées, notamment le Hezbollah et le mouvement Amal qui insistent à conserver le portefeuille des Finances et à nommer les ministres Chiites dans le gouvernement.

Deux opinions règnent au Liban. 

La première estime que le gouvernement ne sera pas formé avant les élections présidentielles américaines de novembre. 

L’autre estime que le président Michel Aoun fixera bientôt une date pour les consultations parlementaires et la possibilité de faciliter le retour de Hariri à la tête du gouvernement est fondée sur de signes positifs.

Mustafa Alloush, l'une des figures de proue du Courant du Futur, a déclaré que Hariri est engagé à l'initiative française et que ses convictions demeurent modifiées. « Le déplacement qui se déroule et les propositions n'ont pas abouti à un résultat», a déclaré Alloush à Arab News. «Hariri sollicite un gouvernement indépendant pour qu’il puisse le diriger. »

En ce qui concerne Aoun fixant une date pour les consultations parlementaires, Alloush a déclaré que le président subirait une quarantaine de 14 jours à la lumière de l’apparition d’un cas atteint de coronavirus parmi les proches du palais de Baabda et que les élections américaines approcheraient entre-temps.

Concernant une initiative de l'ancien Premier ministre Najib Mikati visant à former un gouvernement techno-politique dirigé par Hariri, Alloush a déclaré : « C'est l'une des idées discutées, mais Hariri a stipulé dans sa réponse la mise en œuvre de l'initiative française. »

Nicolas Nahas, le député du bloc parlementaire de Mikati, a déclaré : «Le Liban a raté une opportunité en or en gâchant l'initiative française pour des raisons illogiques à la lumière des crises accumulées dont nous souffrons. »

Il a ajouté que le Liban était au cœur d'un effondrement complet et qu'il fallait former un gouvernement le plus tôt possible incluant des politiciens et des spécialistes. «La proposition du Premier ministre Mikati visait à aider à résoudre le problème du gouvernement après qu'il est devenu clair que le fait de séparer la politique de l'économie est difficile et a conduit à l'échec de la mission de l'ancien Premier ministre désigné Mustapha Adib.»

Le manque de progrès a conduit les religieux à renouveler leur critique des politiciens.

Dimanche, le patriarche maronite Béchara Al-Rai a déclaré que «l'énormité de la situation et la possibilité d'évolutions de nature diverse nécessitent l'accélération de la formation d'un gouvernement qui incarne les aspirations des citoyens, d'organiser le travail constitutionnel et de charte, de sorte que personne ne se permette d'exploiter l'état du coma constitutionnel, la présence d'un gouvernement intérimaire, la pandémie de coronavirus, ou pire encore, de créer un fait accompli. »

Il a également mis en garde contre un possible exode des cerveaux, affirmant que la jeunesse libanaise avait tendance à quitter le pays à la recherche de «travail, de sécurité et d'une vie digne».

Le métropolite de Beyrouth au siège de l'archevêché grec-orthodoxe Elias Audi a utilisé son sermon du dimanche pour attaquer «l’absence de miséricorde» des dirigeants du pays pour leur refus d’entendre les doléances du peuple et pour avoir fermé les yeux sur leur désespoir.

Il a déclaré que «les fonctionnaires honnêtes ne dorment pas si un citoyen de leur pays souffre. Comment peuvent-ils dormir alors que le pays est en train de mourir, l’économie s’est effondrée, la livre libanaise a perdu sa valeur, l’émigration s’est multipliée et la misère est devenue commune ? »

Il a averti que «ce que nous traversons actuellement au Liban est un signe annonçant le pire à venir. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvelles évacuations de Rafah

Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
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  • Joe Biden a estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages
  • La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant

RAFAH, Territoires Palestiniens : L'armée israélienne a mené samedi de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza notamment à Rafah, et ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du sud du territoire palestinien, menacée d'une offensive terrestre d'envergure.

Alors que les efforts de médiation en vue d'une trêve et de la libération d'otages semblent s'enliser, le président américain Joe Biden a lui estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages.

Joe Biden a abordé le sujet après avoir averti Israël, mercredi, qu'il cesserait de lui fournir des obus d'artillerie et d'autres armes s'il attaquait Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tout en déplorant que des civils aient été tués par le largage de bombes américaines.

Ces dernières heures, des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

L'entrée des aides humanitaires à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l'est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois transportant des aides vitales à une population menacée de famine.

Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza et transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, ce qui porte à 34.971 le bilan des morts, en majorité des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisent sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme se penche sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassent d'une couverture.

- «Où devrions-nous aller?» -

A Rafah, où s'entassent selon l'ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d'intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage, selon des témoins.

Des bombardements ont également touché le nord de la bande de Gaza, un territoire pauvre d'environ 40 kilomètres de long et 10 de large où vivent quelque 2,4 millions d'habitants.

L'armée a fait état «de dizaines de terroristes tués dans l'est de Rafah».

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes mène depuis mardi des incursions dans l'est de la ville, après plusieurs ordres d'évacuation lancés par l'armée aux habitants de la zone.

Environ 300.000 Palestiniens ont quitté les quartiers est depuis le premier ordre d'évacuation le 6 mai, selon l'armée.

Un ordre similaire samedi indique que les zones désignées dans l'est de Rafah ont été «le théâtre d'activités terroristes du Hamas».

Des journalistes palestiniens ont été ensuite vus démonter leurs tentes et ranger leur matériel, s'apprêtant à quitter le secteur.

«Nous sommes perdus. Que devons-nous faire? Où devrions-nous aller?», déplore Wissam Yassin, une journaliste.

Farid Abou Eida, qui avait fui la ville de Gaza pour Rafah, est contraint de trouver un nouveau refuge. «La situation devient de plus en plus dangereuse et les bombardements se rapprochent. Nous ne savons pas où aller. Il n'y a plus d'endroit sûr.»

- Décès d'un otage selon le Hamas -

Dans le nord de la bande de Gaza, l'armée a émis des ordres d'évacuation de Jabaliya et Beit Lahia, et fait état d'une «opération d'envergure» dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza. Selon elle, le Hamas «essaye de se reconstruire» dans plusieurs zones.

Les ordres d'évacuation ont été qualifiées d'«inacceptables» par le président du Conseil européen Charles Michel, qui a appelé Israël à ne pas mener une «opération terrestre à Rafah».

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une «catastrophe humanitaire colossale» en cas d'assaut à Rafah, ville considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Rappelant l'opposition de l'UE sur ce point, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell a jugé «intolérable» l'évacuation de la population massée à Rafah vers des «zones non sûres» était «intolérable».

La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.

Elle a imputé sa mort à des «blessures subies après que des avions de combat sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois».

Sollicitée, l'armée n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.

En soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer le retour des otages. «Ramenez les maintenant!», lit-on sur une pancarte brandie par un manifestant.

- Tensions à l'Eurovision -

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste «extrêmement difficile», selon le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Samedi, de nouvelles roquettes ont été tirées de Rafah vers le passage d'aides de Kerem Shalom près de Rafah, selon l'armée.

A des milliers de kilomètres de là, la guerre à Gaza qui agite plusieurs universités dans le monde, s'est invitée aussi à l'Eurovision de la chanson qui se tient à Malmö en Suède, sur fond de protestation contre la participation israélienne au concours.

 

-Deux médecins tués -

Par ailleurs, les services de sécurité civile du Hamas ont annoncé dimanche que deux médecins avaient été tués dans des frappes israéliennes sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

«Les corps du docteur Mohammed Nimr Qazat et de son fils, le docteur Youssef, ont été découverts en raison d'une frappe sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et ils ont été transférés à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa» de la ville, a indiqué cette source.


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
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  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.