Le président israélien rencontre le vice-président des EAU

Le vice-président des EAU, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, rencontrant le président israélien Isaac Herzog. (WAM)
Le vice-président des EAU, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, rencontrant le président israélien Isaac Herzog. (WAM)
Le vice-président des EAU, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, rencontrant le président israélien Isaac Herzog. (WAM)
Le vice-président des EAU, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, rencontrant le président israélien Isaac Herzog. (WAM)
Le président israélien, Isaac Herzog, visitant la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. (WAM)
Le président israélien, Isaac Herzog, visitant la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. (WAM)
Le président israélien, Isaac Herzog, visitant la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. (WAM)
Le président israélien, Isaac Herzog, visitant la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. (WAM)
Le vice-président des EAU, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, rencontrant le président israélien Isaac Herzog. (WAM)
Le vice-président des EAU, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, rencontrant le président israélien Isaac Herzog. (WAM)
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Publié le Mardi 01 février 2022

Le président israélien rencontre le vice-président des EAU

  • Isaac Herzog et son épouse Michal ont visité la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi
  • Ils ont découvert l'histoire de la mosquée ainsi que les composantes et les caractéristiques esthétiques de l'art et de l'architecture islamiques

RIYAD: Le vice-président des Émirats arabes unis, Premier ministre et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid, a rencontré le président israélien, Isaac Herzog, au pavillon des Émirats arabes unis (EAU) de l'Expo 2020 de Dubaï, a rapporté lundi l'agence de presse officielle WAM.

Cheikh Mohammed a accueilli Herzog dont c’est la première visite officielle aux EAU. Les deux parties ont discuté de l'avenir de la coopération économique et commerciale ainsi que du domaine des investissements.

Ils ont également eu des entretiens sur la question de l’élévation du niveau de coopération scientifique et technologique ainsi que d'autres moyens de soutenir l'avenir du développement, de même que sur divers développements régionaux et internationaux, des questions d'intérêt commun et des efforts internationaux pour accélérer le rythme de la reprise mondiale.

Cheikh Mohammed a déclaré que la participation d'Israël à l'exposition, avec plus de 190 pays, a ouvert plusieurs domaines de coopération, alors que «ce très grand événement mondial cherche à façonner un avenir meilleur pour l'humanité, sur la base de la coexistence pacifique et du partage des connaissances et des ressources».

Herzog et son épouse Michal ont visité la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi dans le cadre de cette visite officielle.

Mohammed al-Khajja, ambassadeur des EAU en Israël, et Amir Hayek, ambassadeur d’Israël aux EAU, ainsi que plusieurs hauts responsables israéliens, accompagnaient Herzog.

Le Dr Yousif al-Obaidli, directeur général du Centre de la Grande Mosquée Cheikh Zayed, a accompagné le président et sa délégation lors d'une visite des salles et des couloirs extérieurs de la mosquée.

Ils ont écouté les explications d'un des spécialistes des visites culturelles du centre, sur le message de la mosquée «qui souligne les notions de coexistence, de tolérance et d'ouverture aux cultures, émanant du riche héritage du défunt fondateur de la nation», selon un communiqué de WAM.

Ils ont également découvert l'histoire de la mosquée ainsi que les composantes et les caractéristiques esthétiques de l'art et de l'architecture islamiques.

Le dirigeant israélien a reçu deux des publications du centre à la fin de la visite.

L'une d’elles, Espaces de lumière, présente les photographies gagnantes du prix de photographie éponyme, qui est organisé chaque année par le centre pour célébrer l'esthétique et la culture visuelle de la mosquée.

L'autre, Maisons de Dieu, concerne les lieux de culte de l'histoire islamique, notamment la Grande Mosquée Cheikh Zayed.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".