Les Émirats arabes unis déjouent une nouvelle attaque des Houthis

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Publié le Lundi 31 janvier 2022

Les Émirats arabes unis déjouent une nouvelle attaque des Houthis

  • Les Émirats arabes unis déjouent une nouvelle attaque des Houthis
  • Un responsable houthi avait annoncé que le groupe préparait une nouvelle opération militaire au cœur des Émirats arabes unis

RIYAD: Lundi, les Émirats arabes unis (EAU) ont déclaré qu’ils avaient intercepté et détruit un missile balistique lancé par la milice houthie, alors que le président israélien était en visite dans le pays pour la première fois. 

Dans un communiqué publié par l’agence de presse WAM, le ministère émirati de la Défense a précisé que l’attaque n’avait pas causé de dégâts puisque les fragments du missile balistique sont tombés dans une zone non peuplée. 

Selon le communiqué, les forces aériennes des EAU ainsi que la Coalition pour restaurer la légitimité au Yémen ont détruit le site de lancement du missile dans la province d’Al-Jawf au Yémen. 

Le ministère émirati de la Défense s’est dit «entièrement prêt à faire face à toute menace» et a affirmé qu’il «prendrait toutes les mesures nécessaires afin de protéger les EAU contre toute attaque». 

L’Autorité générale de l’aviation civile a pour sa part assuré que le dernier acte atroce des Houthis n’avait pas affecté l’activité de l’aéroport. «Le trafic aérien dans le pays est normal et tous les vols sont maintenus. L’attaque au missile balistique menée par la milice terroriste des Houthis n’a pas eu d’impact sur les vols ni les aéroports», a-t-elle indiqué.  

L’attaque houthie est survenue quelques heures après l’arrivée du président israélien, Isaac Herzog, à Abu Dhabi. L’objectif de sa visite est d’œuvrer au renforcement des liens régionaux entre les deux pays. 

En 2020, les EAU et Bahreïn ont signé deux accords de normalisation avec Israël: les Accords d’Abraham. Les deux pays du Golfe et Israël partagent les mêmes préoccupations quant à la présence de l’Iran et de ses forces alliées dans la région. 

Herzog a discuté de la situation sécuritaire et des relations bilatérales avec le dirigeant des EAU, le prince cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, à Abu Dhabi. 

Un responsable israélien a rapporté à Reuters que Herzog avait passé la nuit à Abu Dhabi. Le bureau du président a confirmé que ce dernier poursuivrait sa visite aux EAU, malgré l’attaque des Houthis. Il était prévu qu’il visite l’Expo 2020 de Dubaï lundi. 

En décembre, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a effectué sa première visite officielle aux EAU et a discuté avec le cheikh Mohammed du renforcement des relations sur plusieurs fronts. 

L’attaque a eu lieu juste après que le porte-parole militaire des Houthis, Yehia Sarei, a annoncé sur Twitter que le groupe terroriste allait dévoiler dans les heures qui viennent les détails d’une nouvelle opération militaire au cœur des EAU. 

Le 17 janvier, une attaque de drone et de missile des Houthis avait touché un dépôt de carburant de la Compagnie nationale de pétrole d'Abu Dhabi, faisant trois morts et six blessés. Une deuxième attaque de missile a donc été déjouée lundi. 

Les attaques de missiles visant les EAU interviennent alors que les Houthis subissent des pressions et de lourdes pertes sur le champ de bataille au Yémen. Aidées par la brigade des Géants soutenue par les Émirats, les forces gouvernementales yéménites ont repris la province de Chabwa au début du mois, sapant les efforts de la milice pour contrôler la totalité de la moitié nord du Yémen. 

Bien que des soldats émiratis aient été tués au cours du conflit, la guerre n’avait pas, jusqu’à ces récents épisodes, directement affecté la vie quotidienne aux EAU, pays qui compte une vaste main-d’œuvre étrangère. 

(Avec AP et Reuters) 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.