Grâce à la culture orale, il a pu traverser les âges comme par miracle. Yennayer, nouvel an amazigh qu’on célèbre aujourd’hui dans plusieurs régions du pays et même au-delà, des îles Canaries jusqu’à l’oasis de Siwa en Égypte ou encore dans la diaspora, constitue, sans nul doute, un des marqueurs de l’identité de l’Afrique du Nord. Par son caractère transnational et mythique, il a pu forger une conscience dans la société nord-africaine, particulièrement chez les amazighophones. En Algérie où il est célébré depuis la nuit des temps, selon un rituel propre à chaque région, Yennayer, en raison d’aléas politiques et de considérations idéologiques dès l’indépendance, n’a pu bénéficier de toute la considération que lui confère pourtant sa dimension de vecteur d’union et de cohésion. Jusqu’à un passé assez récent, il était confiné à une espèce de rituel que célèbrent seulement les familles attachées à leur culture et à leur tradition millénaire.
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