Maroc: «L'erreur à éviter pour le gouvernement»

Le roi du Maroc Mohammed VI nomme un nouveau gouvernement, présidé par le magnat Aziz Akhannouch (Photo, AFP)
Le roi du Maroc Mohammed VI nomme un nouveau gouvernement, présidé par le magnat Aziz Akhannouch (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 11 janvier 2022

Maroc: «L'erreur à éviter pour le gouvernement»

  • «Pour ce qui est de la l’homogénéité et de la cohérence de ce gouvernement, c’est bouclé», croit savoir ce professeur de droit
  • Le deuxième atout politique réside dans le format centré de la nouvelle majorité, qui ne compte que trois partis. «C'est un gage de cohésion, de solidarité et de mobilisation», ajoute le politologue

De l’avis du politologue Mustapha Sehimi, le test durant le premier semestre 2022 pour le gouvernement Akhannouch sera de voir s’il est en mesure de porter et d’incarner les réformes qui sont à l’ordre du jour. Cela implique une gouvernance différente de celle pratiquée jusqu’à présent et une communication politique pour s’assurer l’adhésion des citoyens. «L'erreur à éviter est de se cantonner aux réformes technocratiques sans les insérer dans une vision politique», souligne M. Sehimi. Pour ce bilan symbolique des cent premiers jours, le politologue et professeur de droit Mustapha Sehimi nous livre sa lecture qui porte sur les aspects politique, économique et social, en plus de ce qu’il désigne comme «dossiers sous le tapis» qui sont sur la table de ce gouvernement.

L’aspect politique

Ce gouvernement a des atouts politiques importants avec une majorité confortable de 270 députés à la Chambre des représentants (soit 72 députés de plus que la majorité absolue qui est de 198, et il vient encore de renforcer cette majorité avec le ralliement de l’Union constitutionnelle et du Mouvement démocratique et social), indique M. Sehimi. Le deuxième atout politique réside dans le format centré de la nouvelle majorité, qui ne compte que trois partis. «C'est un gage de cohésion, de solidarité et de mobilisation», ajoute le politologue. «Les trois partis ont également signé la Charte de la majorité qui impose des règles de solidarité, de conduite, de collégialité et de concertation. «Pour ce qui est de la l’homogénéité et de la cohérence de ce gouvernement, c’est bouclé», croit savoir ce professeur de droit. Ce gouvernement bénéficie également de l’aspiration des citoyens au changement par rapport aux deux cabinets du PJD. «La nouvelle majorité est l’expression d’une volonté ferme des électeurs quant au changement et à la réforme». C’est à la fois un atout et une contrainte, parce que les attentes sont très fortes et peuvent manifester de l’impatience, fait remarquer M. Sehimi. Sur ce plan, dit-il, le bilan des 100 jours reste sujet à caution. Mais les citoyens considèrent globalement qu’il faut laisser du temps à ce gouvernement pour prendre ses marques, d'autant qu'il a fait adopter une loi de Finances sur laquelle il n'avait pas beaucoup la main, parce que c’était une loi de Finances préparée par le cabinet sortant.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

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Le film The teacher de Farah Nabulsi projeté à Annaba

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
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  • The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne
  • Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars

The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne.

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. Bassem Saleh (Saleh Bakri) est enseignant d’anglais dans un collège dont la plupart des élèves ont connu les prisons israéliennes, comme Adam (Muhammad Abed Elrahman).

Adam est peiné par la mort de son frère Yacoub, tué par un colon israélien qui a été innocenté par un tribunal, comme c’est souventle cas avec la justice de Tel-Aviv. Le colon a chassé la famille d’Adam de la maison et détourné les oliviers.

Adam est en colère et entend prendre sa revanche. Bassem, qui porte des idées politiques de résistance, tente péniblement de le raisonner. Il lui parle de la perte de son fils et de son épouse. Vivant en solitaire, il s’attache à Lisa (Imogen Poots), une bénévole Britannique. Une histoire d’amour paraît naître.

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Istiqlal : La constitution du comité exécutif sera une tâche ardue pour Nizar Baraka

Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
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  • M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles
  • «Ce que traverse actuellement le Parti de l’Istiqlal est presque "banal", car il faut rappeler qu’il ne s’agit ni du premier, ni du deuxième, mais du 18e congrès»

Trois jours après l’élection à l’unanimité de Nizar Baraka pour un deuxième mandat à la tête du Parti de l’Istiqlal, le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif.

Pour le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, la formation et la ratification du nouveau comité exécutif du Parti de l’Istiqlal prendra le temps qu’il faudra. Une opération qui peut durer jusqu’à 15 jours, dans le but de désigner l’équipe qui va assister le nouveau secrétaire général du parti dans ses missions. Invité à intervenir dans le cadre de l’émission «L’Info en Face», diffusée par le groupe «Le Matin», M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles. Une situation qui s’explique par le fait que le parti est traversé par différents courants. Néanmoins, ces courants ne sont pas des courants d’idées, ni des courants de résistance, mais des courants «normaux», presque électoralistes, au sein d’une organisation politique qui se prépare à des élections au moment voulu.

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