L'artiste palestinienne Samia Halaby parle de sa dernière exposition, « Flurrying »

La dernière exposition de Halaby présente une série de souvenirs personnels et de formes éparses entrelacées sur des toiles abstraites, dont certaines ont été peintes pendant le confinement. (Photo fournie)
La dernière exposition de Halaby présente une série de souvenirs personnels et de formes éparses entrelacées sur des toiles abstraites, dont certaines ont été peintes pendant le confinement. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Jeudi 06 janvier 2022

L'artiste palestinienne Samia Halaby parle de sa dernière exposition, « Flurrying »

  • La dernière exposition de Halaby, "Flurrying", qui s'est déroulée jusqu'au 5 janvier à la galerie Ayyam de Dubaï, présente une série de souvenirs personnels et de formes éparses entrelacées sur des toiles abstraites
  • Pour Halaby, son art consiste à essayer de capturer de petits moments qui attirent son regard et restent dans son esprit

DUBAΪ : L'artiste palestinienne Samia Halaby, qui vient d'avoir 85 ans, peint depuis plus de 60 ans, et elle continue d'apprendre et de découvrir.

"Absolument, vous continuez d'apprendre", a-t-elle déclaré à Arab News depuis son studio new-yorkais. « Si vous arrêtez d'apprendre, vous vous répétez ; ça devient une performance, et puis ça devient ennuyeux. »

La dernière exposition de Halaby, "Flurrying", qui s'est déroulée jusqu'au 5 janvier à la galerie Ayyam de Dubaï, présente une série de souvenirs personnels et de formes éparses entrelacées sur des toiles abstraites, dont certaines ont été peintes pendant le confinement. Elle expérimente les mouvements de la main, créant des compositions géométriques et gestuelles éclatantes de couleur et de mouvement.

« Soirée dans le désert », 2019. (Fourni)
« Soirée dans le désert », 2019. (Photo fournie)

Une œuvre de 2021 partage le nom de l'exposition. La toile est pleine de lignes vibrantes, s'attaquant presque les unes les autres, représentant un spectacle observé par Halaby un jour d'hiver. « Il neigeait entre deux immeubles et le vent projetait la neige dans toutes sortes de directions, se souvient-elle. « J'en ai pris une vidéo et je me suis dit : 'Aha ! C’est la réponse à toutes les questions que je me pose. »

Pour Halaby, son art consiste à essayer de capturer de petits moments qui attirent son regard et restent dans son esprit. « Nous avons tous vu des pissenlits voler, des rafales de neige ou de la pluie tomber », explique-t-elle. « Notre cerveau, comme notre œil les enregistre. Nous n'avons peut-être pas le langage verbal pour les exprimer, mais je vous ai donné un langage visuel pour les traduire. »

Dans « Soirée dans le désert », peint en 2019, un kaléidoscope de carrés et de cubes erre dans des tons de violet, de bleu et de jaune. « C'est un moment très spécial, dit-elle. « Un bon ami m’a invitée avec ma sœur à dîner en Jordanie. Nous avons conduit jusqu'au Ghor (dans la vallée du Jourdain) et nous avons passé une excellente journée. Sur le chemin du retour, le soleil se couchait et je n'arrivais pas à croire ce que je regardais : la beauté de la couleur ; la subtilité, les fines différences.

« Sentiers surprenants », 2019. (Fourni)
« Sentiers surprenants », 2019. (Photo fournie)

Une autre œuvre exposée a été inspirée par une conversation entre Halaby et une collègue peintre palestinienne, qui crée des œuvres basées sur la calligraphie. Elle disait « Je pense à mes parents et je leur écris des lettres pour leur parler de ce que nous vivons en Palestine », raconte Halaby. «Elle pleurait en écrivant ces lettres. C'était tellement touchant. Donc, j'étais en quelque sorte influencée par elle.

« Written in White Air for Palestine » est une rafale de marques de pinceau, dans lesquelles on peut presque repérer une lettre arabe ou deux, dans le cadre de ce qu'elle appelle le « mouvement calligraphique ».

« Flurrying », 2021. (Fourni)
« Flurrying », 2021. (Photo fournie)

Née à Jérusalem, Halaby a quitté son pays natal il y a 70 ans. Elle a commencé à peindre pendant son enfance. « Je me souviens que ma tante paternelle m'a trouvée une fois en train de fabriquer des pinceaux avec des plumes de poulet », dit-elle. « Ma sœur et son amie me demandaient de dessiner pour elles. Ma mère m'a encouragée à devenir peintre professionnelle. »

Depuis l'âge de 14 ans, Halaby vit aux États-Unis, mais le souvenir de sa véritable patrie influence toujours son art. « Mon engagement envers la Palestine est permanent. Cela fait partie de moi », dit-elle. « J'ai vécu le déchirement de mon père et de ma mère et de leur génération. »

Halaby est maintenant membre d'un groupe respecté de modernistes arabes de la seconde moitié du 20e siècle ; elle est amie avec la sculptrice jordanienne Mona Saudi et a échangé des lettres avec la regrettée poétesse et peintre Etel Adnan. Admiratrice de la nature et de la géométrie islamique, l'abstraction est et a été son métier, qu'elle décrit comme « le langage du futur pour la peinture ».

« Écrit avec un pinceau », 2019. (Fourni)
« Écrit avec un pinceau », 2019. (Photo fournie)

Même avec toutes ses années d'expérience, elle dit qu'il peut toujours être difficile de savoir quand une peinture est terminée. « C’est l'une des choses les plus difficiles. Je ne pense pas avoir de réponse (complète) », dit-elle. « Il est facile de gâcher un tableau, mais il est également important de reconnaître que vous l'avez fait. »

Il y a quelque chose de chaleureux et de rassurant chez Halaby - elle encourage le public à s'en tenir à sa propre interprétation et compréhension d'une œuvre d'art, même si ce n'est pas celle que celui qui l’a créée a voulue.

« Je pense que les gens devraient faire confiance à leurs propres sentiments. Lorsque vous regardez une peinture et qu’elle vous interpelle, vous devez vous y fier », dit-elle. « Le fait que vous veniez au tableau et que vous y voyiez quelque chose - peu importe ce que vous voyez - me fait me sentir mieux. »


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
Short Url
  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Short Url
  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

photo
Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

photo
La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le documentaire saoudien Horizon mis à l’honneur

La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ».  (Photo, AN/Huda Bashatah)
La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ». (Photo, AN/Huda Bashatah)
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
Short Url
  • Ce documentaire explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume
  • Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique et à la préservation de la faune, entre autres

RIYAD: Les réalisateurs d’un documentaire récemment produit et très acclamé sur la faune saoudienne ont été récompensés lors d’une projection spéciale du documentaire Horizon à la résidence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Riyad.

Ce nouveau documentaire, produit par l’initiative Konoz, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Centre pour la communication gouvernementale du ministère saoudien des Médias et le Centre national pour la faune.

Il explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume.

arabie saoudite
La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud (à gauche), secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. (Photo AN/Huda Bashatah)

La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. La princesse Lamia, grâce à son travail avec cette organisation, a récemment fait part de l’initiative Atlai, une plate-forme innovante d’intelligence artificielle visant à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre la déforestation.

La projection a été suivie de la remise d’un certificat honorifique à Abdallah Alahmari, PDG de l’initiative Konoz et à Yazid Albader, coréalisateur du documentaire Horizon. La cérémonie a été présentée par l’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas.

M. Farnaud déclare: «Le documentaire Horizon capture la beauté à couper le souffle de la diversité des paysages naturels et de la faune saoudienne.»

«Pendant des siècles, une grande partie de la péninsule Arabique, y compris l’Arabie saoudite, a exercé une attraction mystérieuse sur les explorateurs et les voyageurs européens.»

L’ambassadeur a évoqué l’importance de la protection de l’environnement en raison des besoins humains fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

«L’Initiative verte saoudienne et le Pacte vert pour l’Europe ont des objectifs communs. Nous dépendons tous de la nature pour notre alimentation, notre air, notre eau, notre énergie et nos matières premières. La nature et la biodiversité rendent la vie possible, assurent la santé et stimulent notre économie. La nature est également notre meilleure alliée pour lutter contre la crise climatique», soutient-il.

«Le changement climatique, la diversification économique et la transition vers les énergies renouvelables restent des domaines prioritaires à la fois pour l’UE avec sa politique de Pacte vert pour l’Europe, ainsi que pour l’Arabie saoudite avec son initiative Vision 2030.»

La princesse Lamia a commenté les merveilles naturelles fascinantes de l’Arabie saoudite présentées dans le documentaire.

«Grâce à Horizon, nous sommes témoins de la beauté à couper le souffle et de la riche biodiversité de l’Arabie saoudite. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diversité de la faune et des paysages du Royaume», déclare-t-elle.

photo
Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

«La projection de ce soir n’est pas seulement une célébration du riche patrimoine naturel de l’Arabie saoudite, mais aussi un appel à l’action et un rappel de notre responsabilité commune de protéger les précieux écosystèmes qui définissent notre monde.»

«À une époque où nos forêts et nos écosystèmes naturels disparaissent à un rythme alarmant, la plate-forme Atlai, créée par Alwaleed Philanthropies, témoigne du pouvoir de l’innovation et de la collaboration. Il s’agit de susciter une passion pour la préservation, une ferveur pour la conservation et un engagement à sauvegarder notre planète pour les générations à venir.»

M. Abbas a félicité l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon : «Nous sommes ravis de nous associer à la délégation de l’UE pour organiser une projection spéciale de ce documentaire remarquable qui présente la faune saoudienne de manière vraiment captivante.»

photo
Faisal Abbas, rédacteur en chef d’Arab News. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il ajoute: «Dans le cadre de l’initiative Green and Blue d’Arab News, qui met l’accent sur l’environnement et la durabilité, nous sommes également fiers de remettre aux membres de l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon un certificat honorifique et nous les remercions pour leur contribution à la préservation et à la mise en valeur des merveilles que notre cher Royaume a à offrir.»

Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique, à la désertification, à la préservation de la faune, à la durabilité et à l’énergie verte, avec un accent particulier sur l’environnement en Arabie saoudite.

Le PDG de l’initiative Konoz a exprimé sa joie d’assister à la projection du film.

«Ce documentaire met en lumière la beauté de l’Arabie saoudite, son relief varié et la faune et la flore que nous avons la chance d’avoir au sein du Royaume», précise M. Alahmari.

photo
Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il a remercié le ministre des Médias, Salmane ben Youssef al-Dossary, pour son soutien constant afin que le film mette en valeur le Royaume et atteigne un public plus large.

Le coréalisateur du documentaire explique comment Horizon a nécessité plus de deux cent soixante jours de tournage et plus de deux mille heures d’enregistrement, car il couvrait toutes les régions.

«Si vous voulez filmer certains animaux, vous n’aurez peut-être pas de chance sur place. Il faut donc faire des repérages, arriver quelques jours avant, rester des semaines pour faire une belle photo ou obtenir cette ligne d’horizon parfaite avec les nuages, le coucher ou le lever du soleil», indique M. Albader.

«Je suis très heureux d’être là, la projection a été un moment formidable. C’est un vrai plaisir de rencontrer des ambassadeurs et de constater à quel point les gens sont soucieux de la nature et de la faune. Ce n’est que le début de nombreux événements à venir.»

Horizon est désormais disponible sur Netflix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com