«Don’t Look Up: Déni cosmique» : un film que vous pouvez rater...

Don’t Look Up: Déni cosmique était l’un des films les plus attendus de la programmation 2021 de Netflix lorsqu’il a été annoncé au début de l’année. (Photo fournie)
Don’t Look Up: Déni cosmique était l’un des films les plus attendus de la programmation 2021 de Netflix lorsqu’il a été annoncé au début de l’année. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 31 décembre 2021

«Don’t Look Up: Déni cosmique» : un film que vous pouvez rater...

  • Tout au long du film, McKay confie à son équipe de stars la tâche d’incarner un éventail ahurissant de stéréotypes clichés
  • C’est un film assez étrange. Certains passages sont très drôles, mais, la plupart du temps, Adam McKay ne fait que critiquer tout le monde

LONDRES : Il est difficile de dire exactement qui est au centre de la juste indignation d’Adam McKay dans le film de science-fiction satirique Don’t Look Up: Déni cosmique, qui a été diffusé dans certains cinémas avant de rejoindre Netflix. Le film – que McKay a écrit, produit et réalisé – semble s’en prendre à tout le monde de manière égale, martelant ses attaques contre les médias traditionnels, la culture des célébrités, les milliardaires de la technologie, les politiciens «à la Trump» et les négateurs de la science, avec une régularité si implacable qu’il est difficile de suivre.

Lorsque les astronomes Randall Mindy et Kate Dibiasky (Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence) découvrent une comète se dirigeant vers la Terre, ils communiquent l’information à la Maison-Blanche. (Photo fournie)
Lorsque les astronomes Randall Mindy et Kate Dibiasky (Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence) découvrent une comète se dirigeant vers la Terre, ils communiquent l’information à la Maison-Blanche. (Photo fournie)

Les astronomes Randall Mindy et Kate Dibiasky (Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence) découvrent une comète qui se dirige vers la Terre, et qui peut anéantir toute vie si elle n’est pas détournée. Ils communiquent l’information à la Maison-Blanche, mais la présidente Orlean (Meryl Streep) et son fils Jason (Jonah Hill), qui dépendent de l’appui de donateurs, répondent qu’ils vont prendre leurs découvertes en considération. Au lieu de cela, les deux scientifiques désabusés passent à la télévision en journée et transmettent un message affirmant que le monde entier est en danger. Qualifiés de «prophètes de malheur» par la foule du rassemblement présidentiel «Don’t Look Up», dont le film tire son titre, ils sont ridiculisés par ceux qui ne veulent ou ne peuvent accepter la vérité scientifique.

 

Les deux scientifiques désabusés passent à la télévision en journée et transmettent un message selon lequel le monde entier est en danger. (Photo fournie)
Les deux scientifiques désabusés passent à la télévision en journée et transmettent un message selon lequel le monde entier est en danger. (Photo fournie)

 

Tout au long du film, McKay confie à son équipe de stars la tâche d’incarner un éventail ahurissant de stéréotypes clichés. Certains sont réussis (Timothée Chalamet, qui incarne une jeunesse désabusée, est à peu près la seule bonne chose à retenir du film), mais la plupart sont ratés (notamment le rôle vraiment étrange de Mark Rylance, qui interprète le PDG effrayant d’une entreprise technologique, et qui souffre d’un complexe de sauveur).

 

Timothée Chalamet, qui incarne une jeunesse désabusée, est à peu près la seule bonne chose à retenir du film. (Photo fournie)
Timothée Chalamet, qui incarne une jeunesse désabusée, est à peu près la seule bonne chose à retenir du film. (Photo fournie)

C’est un film assez étrange. Certains passages sont très drôles, mais, la plupart du temps, McKay ne fait que critiquer tout le monde, des citoyens ordinaires qu’il considère comme peu intelligents aux célébrités «bimbo» comme Riley Bina (jouée dans un bon esprit, au moins, par Ariana Grande).

Don’t Look Up: Déni cosmique était l’un des films les plus attendus de la programmation 2021 de Netflix lorsqu’il a été annoncé au début de l’année. Comme beaucoup de choses au cours des douze derniers mois, ce long-métrage est une déception.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Effroi» du Festival de Cannes après la mort d'une photojournaliste palestinienne

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.  "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film. "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
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  • La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi
  • Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025

PARIS: Le Festival de Cannes a exprimé mercredi "son effroi et sa profonde tristesse" après la mort d'une photojournaliste palestinienne, protagoniste d'un film qui doit être présenté cette année sur la Croisette et de plusieurs membres de sa famille, tués par un missile à Gaza.

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.

"Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP.

Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025. (Elle) est l'une des trop nombreuses victimes de la violence qui embrase la région depuis des mois".

"Le Festival de Cannes souhaite exprimer son effroi et sa profonde tristesse face à cette tragédie qui a ému et choqué le monde entier. Si un film est bien peu de chose face à un tel drame, (sa projection à l'Acid à Cannes le 15 mai) sera, en plus du message du film lui-même, une manière d'honorer la mémoire (de la jeune femme), victime comme tant d'autres de la guerre", a-t-il ajouté.

La réalisatrice Sepideh Farsi a rendu hommage jeudi dernier à la jeune femme, qui lui racontait, par appels vidéo, la vie à Gaza. "Je demande justice pour Fatem (ou Fatima, NDLR) et tous les Palestiniens innocents qui ont péri", a-t-elle écrit.

Reporters sans Frontières avait dénoncé sa mort, regrettant que son nom "s'ajoute aux près de 200 journalistes tués en 18 mois".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51.266 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


La danse des dauphins, vedette des îles Farasan

L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
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  • L'observation de 5 espèces de dauphins met en évidence la biodiversité
  • Il est vital de coexister avec la vie marine, déclare un pêcheur local

RIYADH : L'observation de plus de cinq espèces de dauphins a renforcé la réputation des îles Farasan en tant que lieu de visite incontournable pour les amateurs de nature et d'animaux sauvages, a récemment rapporté l'agence de presse saoudienne.

Parmi les espèces observées, les grands dauphins et les dauphins à long bec volent la vedette. Les dauphins à long bec, connus pour leur nature enjouée, s'approchent souvent des croisières de loisir, ravissant les gens par leur charme.

Le pêcheur saoudien Mohammed Fursani, qui navigue dans ces eaux depuis longtemps, y voit un lien plus profond.


Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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  • Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
  • "Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée

LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".

"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.

C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.

Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".

Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".

Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.

Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).