ROME: Le gouvernement tunisien et l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont annoncé qu’ils collaboraient sur deux projets visant à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique par le biais d’un plan d’action national pour le secteur agricole en Tunisie.
Les accords ont été signés à Tunis par le ministre de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche maritime, Mahmoud Elias Hamza, et Philippe Ankers, représentant de la FAO, basée à Rome, en Tunisie.
Ces projets font partie d’un cadre de coopération quadriennal qui se poursuivra jusqu’en 2025, indique la FAO dans un communiqué.
Le premier projet sera soutenu par le Fonds vert pour le climat (FVC), dont la FAO sera le principal partenaire. Il portera sur la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique et il visera à mettre en place un plan d’action national pour le secteur agricole avec différentes options d’adaptation liées à l’eau, à la terre, aux cultures, au bétail, à la pêche et à la forêt.
«Le plan sera axé sur les mesures d’adaptation et la clarification des rôles et des contributions des parties prenantes, y compris les partenaires du secteur privé», précise la FAO.
«Nous espérons qu’il permettra d’accroître les connaissances sur l’adaptation au changement climatique pour une prise de décision éclairée; de soutenir la résilience du secteur agricole grâce à des investissements intelligents sur le plan climatique et des partenariats public-privé; de mettre en œuvre des plans de protection sociale pour une meilleure adaptation dans les communautés rurales les plus vulnérables et d’innover grâce aux nouvelles technologies numériques», ajoute-t-elle.
Le second projet est intitulé «SocPro4Fish» et il est soutenu par l’Agence norvégienne de coopération au développement (Norad).
Il complète certaines activités précédemment menées par la FAO en partenariat avec le gouvernement tunisien pour générer des données factuelles sur la protection sociale dans le secteur de la pêche et plus largement de l’aquaculture en Tunisie.
Il se focalisera sur l’amélioration de l’accès à la protection sociale et il a pour objectif de renforcer les capacités institutionnelles tunisiennes afin d’améliorer la qualité des prestations sociales pour les pêcheurs et les travailleurs des secteurs de la pêche et de l’aquaculture, deux secteurs phares de l’économie tunisienne.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com