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Une nouvelle ère s’annonce pour le Fonds d'investissement public saoudien (connu sous son acronyme anglais PIF, NDLR) qui cimente sa présence aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans la foulée de sa restructuration dans le cadre de Saudi Vision 2030, le Fonds, créé en 1971, se positionne de manière à se rapprocher de ses portefeuilles mondiaux, et à prendre des mesures rapides le cas échéant, afin de saisir les opportunités sur ces deux marchés principaux.
La nouvelle vision du Fonds est axée sur les opportunités d’investissement mondial dans des secteurs tels que la technologie, les soins de santé, les services financiers et le divertissement. Elle se concentre surtout sur l'exploration des opportunités d'investissement, entre autres aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Russie et en Inde. Le PIF est classé parmi les dix plus grands fonds souverains mondiaux depuis 2015, avec des actifs sous gestion locale et mondiale avoisinant 400 milliards de dollars.
En vertu de ses nouvelles lignes directrices d’investissement à l'échelle mondiale – dont font partie les titres cotés en bourse – la communication et la transparence deviennent la norme de son profil public. Avoir ses premiers bureaux internationaux à Londres et à New York améliore le processus de prise de décision et facilite les opérations.
Les Émirats arabes unis et le Koweït, qui détiennent deux des dix plus grands fonds souverains du monde, opèrent depuis des années par l’intermédiaire de bureaux à Londres et à New York. Lorsque je vivais à Londres dans les années 1990 et 2000, j'ai fréquemment visité ces bureaux, et j’ai rencontré leurs directeurs généraux et leurs cadres supérieurs. Leurs mandats respectifs consistaient à explorer les opportunités au Royaume-Uni et sur d'autres marchés européens, et à les gérer activement après l'acquisition. La proximité de ces bureaux avec leurs actifs a contribué à leur succès. Et avec les restrictions de voyage imposées en raison de la pandémie de coronavirus, il devient impératif d'être présent sur ces marchés financiers de choix, quelle que soit l'efficacité des voies de communication.
Alors que la croissance du PIF est en plein essor, avec l'objectif ambitieux de pouvoir chasser les bonnes affaires dans le monde entier, il devient essentiel pour lui de disposer d'un réseau international de bureaux, à Londres et à New York dans un premier temps. Outre cet objectif, une présence physique sur les principaux marchés internationaux contribuera à faciliter la transmission de savoir et le canalisera à partir des entreprises de son portefeuille mondial vers le marché local saoudien – en biopharmaceutique, intelligence artificielle, énergies renouvelables et autres secteurs clés.
Basil M.K. Al-Ghalayini est le président-directeur général de BMG Financial Group.
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Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
