Les stars du cinéma brillent de mille feux au Festival international du film de la mer Rouge

Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
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Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
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Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
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Publié le Mercredi 08 décembre 2021

Les stars du cinéma brillent de mille feux au Festival international du film de la mer Rouge

  • La première édition du festival met en vedette des talents du pays, des icônes du cinéma et des films à succès de renommée internationale
  • Le festival rendra notamment hommage à l'une des plus grandes figures du cinéma saoudien : Haifaa al-Mansour, une réalisatrice de renommée internationale

DJEDDAH : Djeddah accueille les plus grandes œuvres cinématographiques ainsi que leurs créateurs à l'occasion du Festival international du film de la mer Rouge (Red Sea International Film Festival), un événement particulièrement prisé.

Après une interruption de deux ans, cette manifestation prestigieuse a fini par dérouler à nouveau son tapis rouge dans le cœur culturel du Royaume: le quartier historique du centre-ville de Djeddah, connu sous le nom d'«Al-Balad».

Des maisons anciennes, dont la construction remonte à trois siècles, ont servi de toile de fond à cette scène où ont défilé des artistes du cinéma international, arabe et saoudien: stars, cinéastes, réalisateurs et producteurs. C’est ce merveilleux mélange de tradition et de modernité qui a permis d’écrire l’une des plus belles pages de l'histoire.

Jusqu'au 15 décembre prochain, le Festival international du film de la mer Rouge (RSIFF) proposera des avant-premières de films réalisés par les jeunes talents du Royaume. Au total, cent trente-huit films, qui viennent de plus de soixante pays, seront présentés. Qualifié de «moment historique» par Mohammed al-Turki, président du RSIFF, ce festival «permettra aux jeunes talents saoudiens et arabes de faire leur entrée sur la scène cinématographique et favorisera le développement dans notre pays de cette industrie en pleine expansion». 

Mohammed Al-Turki. (Photos: Uda Bashatah)

Mohammed Al-Turki. (Photos: Uda Bashatah)

 

Vingt-quatre heures plus tôt, les habitants de la ville avaient suivi la cérémonie de clôture du premier Grand Prix de Formule 1 d'Arabie saoudite. Un autre moment historique pour le Royaume et la ville de Djeddah, qui a accueilli l'un des plus événements sportifs les plus importants du monde.

EN BREF

  • Après une interruption de deux ans, cette manifestation prestigieuse a fini par dérouler à nouveau son tapis rouge dans le cœur culturel du Royaume: le quartier historique du centre-ville de Djeddah, connu sous le nom d'«Al-Balad».
  • Des maisons anciennes, dont la construction remonte à trois siècles, ont servi de toile de fond à cette scène où ont défilé des artistes du cinéma international, arabe et saoudien: stars, cinéastes, réalisateurs et producteurs. C’est ce merveilleux mélange de tradition et de modernité qui a permis d’écrire l’une des plus belles pages de l'histoire.
  • Les festivités se succèdent au RSIFF, qui se veut un lieu de rencontre de l'industrie cinématographique mondiale où «nouer des contacts, partager des connaissances et forger des partenariats».

Les festivités se succèdent au RSIFF, qui se veut un lieu de rencontre de l'industrie cinématographique mondiale où «nouer des contacts, partager des connaissances et forger des partenariats». Ce festival réunira les cinéphiles, les réalisateurs locaux et les grands noms du cinéma international.

Plusieurs personnalités saoudiennes du cinéma et de la télévision ont défilé sur le tapis rouge. Dans un entretien accordé à Arab News, l'actrice Sumaya Rida, qui a joué dans le film saoudien Rupture, a exprimé la fierté qu’elle éprouvait à l’idée de représenter le Royaume à travers l’univers du cinéma. En effet, Rupture est le seul film saoudien qui participe au festival, dans la catégorie des films internationaux.

Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)

«J'ai eu la chance de jouer dans deux films présentés lors du festival. Rupture est une production réalisée par Hamzah Jamjoom et produite par Aymen Khoja. J'ai joué aux côtés de l'acteur américain Billy Zane. J'ai également eu le plaisir de figurer dans Junoon, un court métrage d'horreur qui illustre la nouvelle vague du cinéma saoudien. La liste des grands films saoudiens est longue et je suis très enthousiaste à l'idée de découvrir ces œuvres», confie Mme Rida.

Le RSIFF rendra hommage à l'une des plus grandes figures du cinéma saoudien: Haifaa al-Mansour, une réalisatrice de renommée internationale. Cette dernière a indiqué à Arab News que l’aide apportée ces dernières années aux réalisateurs saoudiens a permis à de grands talents novateurs d’émerger. Ce sont avant tout les femmes qui ont bénéficié d'un soutien sans précédent dans ce secteur. «C'est un beau début et je suis fière de prendre part à un événement d’une semblable envergure en Arabie saoudite, qui rend hommage au cinéma ainsi qu’aux femmes qui s’illustrent dans cet art. En tant que réalisatrice saoudienne, j'éprouve de la fierté et je suis ravie de voir des Saoudiennes réaliser et produire des films. C'est une avancée extraordinaire pour les femmes dans le Royaume», explique-t-elle à Arab News.

«Je suis ravie d'être présente à Djeddah. Je suis fière de tout ce qui se passe ici et je suis enchantée de constater qu'un festival de cette importance se déroule dans le monde arabe. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres encore», déclare pour sa part à Arab News Karen Wazen, entrepreneuse de mode et influenceuse libanaise.

Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)

Les films présentés au festival sont répartis en onze catégories: «compétition», «compétition de courts métrages», «film international spectaculaire», «film arabe spectaculaire», «film favori du festival», «nouveau long métrage saoudien/nouveau long métrage cinématographique», «nouveau court métrage saoudien/nouveau court métrage cinématographique», «joyaux», «nouvelle génération», «immersif» et «série».

«C'est un grand honneur d'être parmi vous car c'est le premier festival de cinéma organisé ici. Cela représente un symbole important. C'est un signe de changement, et j'apprécie infiniment cet événement parce que je pense que le cinéma et l'art sous toutes ses formes ouvrent l'esprit. C'est beau», se réjouit l'acteur italien Michele Morrone au micro d’Arab News.
 

Parmi les films saoudiens projetés au festival, citons Junoon des réalisateurs Maan B. et Yaser B. Khalid, Route 10 d'Omar Naim, Quareer de Ragheed al-Nahdi, Norah Almowald, Ruba Khafagy, Fatma Alhazmi, et Nour Alameer, Fay's Palette d'Anas Batahaf, Becoming de Sara Mesfer, Jawaher Alamri, Nour Alameer, Hind al-Fahhad et Fatima al-Banawi, Kayan de Hakim Jomaah et Cinema Al-Hara de Faiza Ambah.

Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)
Du 6 au 15 décembre, le festival proposera des avant-premières de films réalisés par les plus grands talents saoudiens et projettera cent trente-huit films. (Photos: Uda Bashatah)

Au programme, des films internationaux de grande renommée comme The Lost Daughter, une adaptation de l'ouvrage d'Elena Ferrante par Maggie Gyllenhaal, Memory Box de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, deux réalisateurs originaires de Beyrouth, Huda's Salon du réalisateur palestinien Hany Abu-Assad et Paka de Nithin Lukose, originaire d’Inde.
 

De nombreuses initiatives qui ont pour but de dynamiser l'industrie du cinéma saoudien et à enrichir la scène cinématographique du Royaume ainsi que le développement de ses talents seront présentées à l’occasion du festival. Ce dernier accueillera en outre de nombreux débats, des ateliers et des projections, ainsi qu'une master class de la célèbre actrice égyptienne Youssra, une rencontre avec Laila Elwi, et bien d'autres activités encore.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.