Les experts de l’ONU exhortent l’Iran à cesser de condamner des enfants à mort/node/172191/monde-arabe
Les experts de l’ONU exhortent l’Iran à cesser de condamner des enfants à mort
Jeudi, les experts des droits de l’homme de l’ONU ont fermement dénoncé l’exécution par l’Iran d’un mineur délinquant et ont appelé Téhéran à cesser de condamner des enfants à mort. (Photo, Twitter)
NEW YORK: Jeudi, les experts des droits de l’homme de l’ONU ont fermement dénoncé l’exécution par l’Iran d’un mineur délinquant «en violation d’une interdiction totale en vertu du droit international des droits de l’homme», et ont appelé Téhéran à cesser de condamner des enfants à mort.
«Nous déplorons vivement le fait que les autorités aient procédé à l’exécution du mineur délinquant Arman Abdolali», ont déclaré les experts.
Il avait 17 ans lorsqu’il a été condamné en 2013 pour le meurtre présumé de sa petite amie, Ghazaleh Shakour.
Malgré les nombreux appels de la communauté internationale à épargner sa vie, il a été pendu mercredi à l’aube dans la prison de Gohardasht après avoir été placé à l’isolement la veille, sans préavis ni possibilité de rencontrer sa famille pour la dernière fois.
Au cours de ses huit années passées en prison, des organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme ont précisé que l’adolescent avait été victime de tortures psychologiques, ayant été placé sept fois à l’isolement pour être exécuté.
Ils ont qualifié son exécution de «violation flagrante des traités et conventions internationaux relatifs aux droits de l’enfant».
Selon les experts de l’ONU, dont Javaid Rehman, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, et Mikiko Otani, présidente du Comité des droits de l’enfant, l’exécution d’Abdolali est «représentative des profondes failles du système de justice pour mineurs en République islamique d’Iran». Ils ont par ailleurs demandé à Téhéran d’engager des réformes judiciaires et d’en faire une priorité.
«L’exécution d’Abdolali a été fixée et reportée au moins six fois, au cours desquelles il a été transféré à l’isolement en vue de son exécution, pour être renvoyé dans sa cellule à la dernière minute», ont-ils indiqué.
«Les titulaires de mandats au titre de procédures spéciales et les experts des organes conventionnels avaient à plusieurs reprises appelé le gouvernement à suspendre son exécution.»
Amnesty International a qualifié le premier procès d’Abdolali en 2015 de «manifestement inéquitable», mené par un tribunal qui «s’est appuyé sur des aveux obtenus sous la torture», à la suite de la disparition de Shakour un an auparavant.
L’organisation a précisé que le jeune homme avait été condamné à mort à deux reprises, mais que l’exécution avait été interrompue à chaque fois à la suite de protestations internationales.
Amnesty a ajouté que lors de son nouveau procès en 2020, au cours duquel une deuxième condamnation à mort a été prononcée, le tribunal a statué sur la culpabilité de l’adolescent «en l’absence de preuve du contraire».
Le système judiciaire iranien a également pendu un jeune couple dans le sud-ouest du pays mercredi, et a exécuté 19 personnes au cours des dernières semaines, dont une femme, dans les différentes prisons du pays.
Réitérant les appels internationaux demandant à l’Iran à abolir la peine de mort, en particulier pour les mineurs délinquants, les experts de l’ONU ont exhorté le pays à commuer toutes les condamnations à mort prononcées contre des mineurs délinquants, conformément à ses obligations internationales.
Il y a actuellement plus de 85 mineurs délinquants condamnés à mort en Iran. La majorité d’entre eux sont issus de milieux marginalisés et ont eux-mêmes été victimes d’abus.
Les experts ont mentionné qu’ils avaient été condamnés «à la suite de procédures qui violent considérablement le droit international des droits de l’homme».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 1 700 civils, en grande majorité des alaouites, ont été tués.
le nouveau pouvoir syrien a affirmé qu'il « étudiait de près le rapport d'Amnesty sur les événements de la côte syrienne » et les « conclusions préliminaires » qu'il contient.
Publié le Samedi 05 avril 2025
AFP
05 avril 2025
DAMAS : Le nouveau gouvernement syrien a assuré vendredi qu'il « étudiait de près » un rapport d'Amnesty International l'exhortant à enquêter sur le massacre de Syriens alaouites en mars. Cette minorité dont est issu le président déchu Bachar al-Assad.
Début mars, les régions du littoral de l'ouest de la Syrie ont été le théâtre des pires tueries depuis que la coalition dirigée par des islamistes a pris le pouvoir début décembre.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 1 700 civils, en grande majorité des alaouites, ont été tués.
Dans une déclaration publiée vendredi, le nouveau pouvoir syrien a affirmé qu'il « étudiait de près le rapport d'Amnesty sur les événements de la côte syrienne » et les « conclusions préliminaires » qu'il contient.
« Il appartient à la commission nationale indépendante d'enquête et d'établissement des faits de les évaluer, conformément au mandat, à l'indépendance et aux vastes pouvoirs qui lui ont été conférés par décret présidentiel », a-t-il ajouté.
Jeudi, l'organisation de défense des droits humains avait demandé aux autorités syriennes de veiller à ce que les responsables de ces massacres soient poursuivis en justice, évoquant de possibles « crimes de guerre ».
Damas accuse les partisans armés de l'ex-président Assad d'avoir déclenché les violences en attaquant les nouvelles forces de sécurité.
Les nouvelles autorités, dirigées par le président par intérim Ahmad al-Chareh, déplorent « l'incapacité du rapport d'Amnesty à reconnaître ou à prendre pleinement en compte le contexte plus large des événements ».
Selon lui, les violences ont commencé par un « assaut prémédité » des « restes de l'ancien régime » visant le personnel de l'armée et de la sécurité intérieure.
Dans le chaos qui s'en est suivi, « des actes de représailles et de graves violations ont eu lieu », a-t-il ajouté, promettant que ces actes feraient l'objet d'une enquête et qu'un rapport serait publié dans un délai d'un mois.
Lundi, douze autres civils, en majorité des alaouites, ont été tués par des hommes armés dans l'ouest et le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Un enfant est porté par une femme alors que des migrants d'Afrique subsaharienne attendent devant les agents du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Tunis le 27 février 2023, exigeant une résolution de leur situation (Photo, AFP).
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AFP
Publié le 05 avril 2025
La Tunisie a démantelé vendredi des camps de fortune où vivaient des milliers de migrants venus d'Afrique subsaharienne.
Depuis jeudi, environ 4 000 personnes de plusieurs nationalités ont notamment dû quitter le camp du « kilomètre 24 », l'un des plus grands de la région, situé dans la localité de Katatna.
Publié le Samedi 05 avril 2025
AFP
05 avril 2025
AL AMRA, TUNISIE : La Tunisie a démantelé vendredi des camps de fortune où vivaient des milliers de migrants venus d'Afrique subsaharienne, après une virulente campagne sur les réseaux sociaux réclamant le départ de ces personnes en situation irrégulière.
Installés au milieu d'oliveraies dans les régions d'El Amra et Jebeniana, au centre-est du pays, ces camps étaient devenus une épine dans le pied des autorités et suscitaient un fort mécontentement chez les habitants des villages environnants.
En tout, une vingtaine de milliers de migrants, divisés en plusieurs camps informels, avaient érigé des tentes dans les champs, a déclaré vendredi soir à l'AFP Houcem Eddine Jebabli, porte-parole de la Garde nationale.
Depuis jeudi, environ 4 000 personnes de plusieurs nationalités ont notamment dû quitter le camp du « kilomètre 24 », l'un des plus grands de la région, situé dans la localité de Katatna, a-t-il ajouté.
D'autres camps informels ont été évacués dans la même zone et les opérations se poursuivront au cours des jours à venir, a-t-il précisé.
Selon lui, les autorités sanitaires ont pris en charge des personnes vulnérables et des femmes enceintes.
Interrogé sur le sort du reste des milliers de migrants, il a indiqué qu'une partie d'entre eux s'était « dispersée dans la nature ».
Il a également indiqué que de nombreuses personnes souhaitaient revenir volontairement dans leur pays.
Vendredi soir, là où se tenait le camp du « kilomètre 24 », on pouvait distinguer dans l'obscurité des paires de chaussures, des restes de nourriture ou un baluchon d'effets personnels, ainsi que des tas d'objets et de matelas brûlés.
« De nombreux dossiers étaient devant la justice en raison de l'occupation de propriétés privées, comme les oliveraies. Il était de notre devoir de mettre fin à toutes ces violations », a affirmé M. Jebabli.
Fin mars, le président Kais Saied avait appelé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à intensifier ses efforts pour assurer les « retours volontaires » des migrants irréguliers vers leurs pays d'origine.
Le sujet des migrants originaires d'Afrique subsaharienne est un sujet de vives tensions en Tunisie.
La Tunisie est en effet un point de passage clé pour des milliers de migrants et de réfugiés d'Afrique subsaharienne désireux de rejoindre les côtes italiennes.
En février 2023, le président Saied avait dénoncé l'arrivée « de hordes de migrants subsahariens » menaçant, selon lui, de « changer la composition démographique » du pays.
Les mois suivants, des migrants avaient été chassés de leurs logements et de leurs emplois informels. Plusieurs ambassades africaines avaient procédé au rapatriement express de leurs ressortissants à la suite d'agressions.
Essence Food a combiné l'IA, l'impression 3D et des techniques avancées de lyophilisation pour transformer les produits excédentaires en produits alimentaires riches en nutriments et durables. (Photo Fournie)
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Lama Alhamawi
Publié le 05 avril 2025
En optimisant la transformation des aliments à la source, l'IA contribue à réduire les émissions et à rendre la production alimentaire plus durable.
Les techniques de conservation, telles que la lyophilisation et l'impression 3D, sont optimisées grâce à l'IA pour créer des produits nutritifs de longue durée.
Publié le Samedi 05 avril 2025
Lama Alhamawi
05 avril 2025
RIYAD : L'intelligence artificielle révolutionne presque toutes les industries, y compris la production alimentaire. De l'agriculture de précision à la viande cultivée en laboratoire, l'IA permet de trouver des moyens plus durables, plus efficaces et plus innovants pour nourrir la population mondiale en constante augmentation.
L'une des applications les plus prometteuses est l'utilisation de l'IA pour lutter contre le gaspillage alimentaire, l'un des plus grands défis de la sécurité alimentaire mondiale. Chaque année, on estime que des aliments d'une valeur de 1 000 milliards de dollars sont perdus avant même d'atteindre les consommateurs, en raison de la détérioration, de l'inefficacité de la chaîne d'approvisionnement et des rejets sur le marché. Mais les solutions alimentées par l'IA commencent à changer cette situation, en aidant à prolonger la durée de conservation, à maximiser la valeur nutritionnelle et à réduire l'impact sur l'environnement.
À l'avant-garde de ce mouvement, Essence Food, une entreprise qui a combiné l'intelligence artificielle, l'impression 3D et des techniques avancées de lyophilisation pour transformer les produits excédentaires en aliments riches en nutriments et à longue durée de vie.
Marcio Barradas, PDG et fondateur d'Essence Food, présente le concept de son entreprise lors d'un forum. (Instagram : 3dessencefood)
Dirigée par le PDG et fondateur Marcio Barradas, l'entreprise est à l'origine d'une approche de la conservation des aliments fondée sur les données, qui prouve qu'une technologie de pointe peut transformer la perte de nourriture en opportunité, au bénéfice de la planète et de la santé publique.
Lors d'une conférence TED en 2017, M. Barradas a souligné la différence cruciale entre la perte de nourriture et le gaspillage alimentaire. Il a expliqué que la perte de nourriture se produit au début de la chaîne d'approvisionnement, avant que les produits n'atteignent les consommateurs, alors que le gaspillage alimentaire se produit au niveau du consommateur.
Les conséquences de la perte de nourriture sont considérables, car elles entraînent une réduction drastique du volume de nourriture disponible pour la consommation. Plusieurs facteurs contribuent à ce problème, notamment les mauvais rendements, les incohérences de qualité, la détérioration et les inefficacités en matière de transport et de stockage.
Un aspect particulièrement troublant de la perte de nourriture est le rejet par les détaillants de fruits et légumes parfaitement comestibles en raison de leurs imperfections esthétiques. Cette pratique a pour conséquence que de grandes quantités d'aliments nutritifs sont jetées avant même d'arriver dans l'assiette.
En intégrant l'IA au processus de lyophilisation, Essence Food réutilise les excédents et les produits rejetés qui, sans cela, seraient perdus (photo fournie).
Revenant sur sa conférence TED, M. Barradas a déclaré au journal Arab News : « C'était un appel à l'industrie : "C'était un appel à l'industrie pour qu'elle se réveille et arrête de gaspiller des aliments qu'elle peut en fait monétiser. Il s'agissait en quelque sorte de passer de la poubelle à l'argent. »
Malgré une prise de conscience croissante des pertes alimentaires, M. Barradas a observé qu'en 2019 encore, aucune solution à grande échelle n'avait été mise en œuvre pour lutter efficacement contre ce problème. Déterminé à changer les choses, il a lancé Essence Food, une entreprise dédiée à la réduction des pertes alimentaires grâce à des technologies avancées.
En intégrant l'IA au processus de lyophilisation, Essence Food réutilise les produits excédentaires et rejetés qui pourraient autrement être gaspillés. Cela permet non seulement de préserver des nutriments précieux, mais aussi de répondre aux préoccupations sanitaires et environnementales à long terme liées à la production alimentaire.
Contrairement aux autres méthodes de déshydratation, la lyophilisation conserve un pourcentage plus élevé des nutriments d'origine d'un aliment, tout en améliorant de manière significative la durée de conservation et la qualité du produit. Ces avantages en font une technologie idéale pour lutter contre le gaspillage alimentaire à l'échelle mondiale.
Après son lancement initial en Espagne, Essence Food a rapidement étendu sa présence au Moyen-Orient, d'abord aux Émirats arabes unis, puis à l'Arabie saoudite.
Des visiteurs assistent à une démonstration d'Essence Food au Gulfood de Dubaï. (Photo Fournie)
« Nous avons présenté nos produits imprimés en 3D lors du Gulfood à Dubaï et avons remporté le prix de la startup la plus innovante en 2019 », a déclaré Barradas, faisant référence à ces produits présentés lors du prestigieux événement de l'industrie alimentaire.
« Cela nous a permis de nous développer très rapidement dans la région et de commencer à envisager comment optimiser l'ensemble des ressources disponibles, sachant qu'une région importe actuellement la majorité de ses fruits et légumes.
« Encouragé par l'obtention de ce prix au Gulfood, j'ai constaté que le Moyen-Orient présentait un avantage par rapport à l'Europe. C'est moins bureaucratique. Lorsque les décideurs croient en quelque chose, ils le mettent en avant et le mettent en œuvre. »
Bien que la lyophilisation et l'impression 3D ne soient pas des technologies nouvelles, l'IA a révolutionné leur efficacité. Lorsque M. Barradas a fondé Essence Food, l'entreprise était déjà « très proactive en matière d'apprentissage automatique ».
« Toutes nos données étaient stockées et analysées pour accélérer les processus, prendre de meilleures décisions et utiliser cette capacité d'apprentissage automatique pour enseigner à nos machines. »
Alors que l'entreprise s'efforçait de mettre au point un lyophilisateur plus efficace, l'IA est apparue comme la clé de l'optimisation de la technique. (Photo Fournie)
Alors que l'entreprise travaillait à la mise au point d'un lyophilisateur plus efficace, l'IA est apparue comme la clé d'une optimisation technique. « L'ère de l'IA est arrivée en force au cours des deux dernières années. Notre rôle consiste à créer une bibliothèque virtuelle », explique M. Barradas.
Chaque fruit ou légume entrant dans le processus de lyophilisation d'Essence Food fait l'objet d'une analyse rigoureuse en laboratoire. Fraises, bananes, tomates, betteraves : chaque ingrédient est testé pour déterminer avec précision son contenu nutritionnel.
Les données recueillies sont ensuite introduites dans une bibliothèque virtuelle d'intelligence artificielle, créant ainsi une vaste base de données d'informations nutritionnelles. Ce système permet un niveau de personnalisation des aliments sans précédent, adapté aux besoins de chacun.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les pertes alimentaires se produisent au début de la chaîne d'approvisionnement, souvent en raison de la détérioration et du rejet par le marché, tandis que le gaspillage alimentaire a lieu chez le consommateur.
Les techniques de conservation, telles que la lyophilisation et l'impression 3D, sont optimisées grâce à l'intelligence artificielle pour créer des produits durables et nutritifs.
En optimisant la transformation des aliments à la source, l'IA contribue à réduire les émissions et à rendre la production alimentaire plus durable.
« La bibliothèque étant désormais connectée à l'IA, on ne peut qu'imaginer les possibilités de personnalisation des aliments pour chaque individu. »
M. Barradas imagine un avenir où la technologie alimentaire pilotée par l'IA jouera un rôle direct dans les soins de santé préventifs. Grâce à la nouvelle application pour smartphone d'Essence Food, les utilisateurs pourront personnaliser leur alimentation avec des aliments riches en nutriments, y compris une version plus saine des oursons gélifiés.
« Si vous connectez votre appareil mobile, que vous utilisez tous les jours, il stocke tout : vos pas, vos habitudes, etc. Si vous vous connectez à l'application que nous lançons, vous pourrez recevoir des oursons en gomme personnalisés pour toute la semaine », a-t-il déclaré.
« Ainsi, vous prendrez deux oursons par jour, ou un ourson par jour, non pas pour guérir une maladie, mais pour vous empêcher d'en contracter une.
Des visiteurs dégustent des échantillons de produits Essence Food lors du Gulfood à Dubaï. (Photo Fournie)
Selon lui, les régimes alimentaires modernes ont engendré une dépendance excessive aux compléments alimentaires et aux produits pharmaceutiques. « Nous ne nous occupons que des conséquences, des symptômes, mais nous ne luttons pas contre les causes », a-t-il déclaré.
Au-delà de la nutrition, l'apprentissage automatique est également à l'origine de nouvelles initiatives en matière de durabilité dans le cadre de la technologie de lyophilisation d'Essence Food.
L'une des innovations les plus marquantes de l'entreprise est la récupération de l'eau des fruits lors du processus de séchage. Cette eau récupérée pourrait soutenir l'agriculture verticale et d'autres initiatives agricoles dans les régions où l'eau est rare.
« Cette technologie est vraiment étonnante », a déclaré M. Barradas. « Elle n'a pas besoin d'eau, mais elle en apporte. Ainsi, à chaque lyophilisation dans la machine, l'eau potable contenue dans les fruits est restituée. »
Les implications de cette découverte sont particulièrement importantes pour des régions comme l'Arabie saoudite, où la pénurie d'eau est un problème pressant.
Quelques-uns des produits à base de fruits frais séchés d'Essence Food. (Instagram : 3dessencefood)
« Si nous chargeons la machine avec 40 kg de fraises, nous enlèverons 35 litres d'eau potable », a déclaré Barradas.
Ce système de récupération de l'eau peut être intégré aux opérations d'agriculture verticale, créant ainsi un système en boucle fermée où la perte de nourriture est minimisée et les ressources essentielles sont conservées.
« Nous voulons créer une synergie avec l'agriculture verticale, où nous récupérons les pertes alimentaires de ces fermes dans le désert, et avec l'eau que nous récupérons, nous créons plus de nourriture », a déclaré M. Barradas.
« L'Arabie saoudite est une région très vaste. Connaître la région où les dattes sont cultivées est un atout pour apporter la technologie à la source et éviter d'amener l'ingrédient à Riyad, par exemple, pour le transformer.
En effet, l'impact du transport et de la circulation des ingrédients frais est très important pour la planète. Notre objectif est de remonter à la source de l'ingrédient pour minimiser les émissions de CO₂ ».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com