Le recours au marché international est certainement une alternative qui a ses raisons, mais elle ne peut pas, elle ne doit pas, être la seule. A titre d’exemple et selon une grande majorité des experts, l’intervention du FMI couvrira à peine 20% des besoins financiers de la Tunisie.
Chacun a bien sûr son avis. Chacun y va d’ailleurs de son propre raisonnement. Mais certains commentaires et analyses ne font visiblement le tour ni des réalités, ni des contraintes toujours renouvelées dans un environnement encore imparfait. Ce qui est sûr, cependant, c’est que les sources de financement possibles dépendent des discussions avec le Fonds monétaire international, dans la mesure où la Tunisie est toujours à la recherche d’appui et d’une plus grande clémence de la part des bailleurs de fonds internationaux, mais il est autant nécessaire de trouver une réponse à un ensemble de dépenses quasi-incompressibles, à l’instar notamment des salaires, des transferts et des interventions de l’Etat, des dépenses de gestion, de la compression de la dette qui a atteint un niveau plus que jamais élevé.
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