La décision de Barack Obama de rejeter toute forme d'intervention en Syrie, se limitant à combattre Daech, a révélé son faible sens de la responsabilité morale. Cependant, et c'est ce qui nous intéresse ici, sa décision ne peut non plus être qualifiée d'ingéniosité politique ou stratégique. Après avoir évalué certaines des répercussions du retrait progressif des États-Unis de la région, à commencer par l'Irak, nous constatons que le danger est de nier l'importance de la Syrie et celle de l'Irak.
La Syrie a un impact substantiel sur le Liban, la Jordanie, la Palestine et le conflit avec Israël, l'Irak et dans une moindre mesure, la Turquie.
Obama n’est pas le seul coupable dans la situation syrienne. D’autres sont impliqués dans la dépréciation de ce pays et de son peuple et participent à son ingérence. De telles tentatives font surface de temps en temps, échouent et repartent de plus belle. Derrière celles-ci se cache la volonté de changer le régime syrien de l’intérieur, ou du moins d’influencer sur ses relations étrangères.
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