L'Arabie saoudite célèbre le 75e anniversaire de l'UNESCO avec une vision partagée du progrès culturel

Aujourd'hui, l'Arabie saoudite compte six sites classés au patrimoine de l’UNESCO. (Photo fournie)
Aujourd'hui, l'Arabie saoudite compte six sites classés au patrimoine de l’UNESCO. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 21 novembre 2021

L'Arabie saoudite célèbre le 75e anniversaire de l'UNESCO avec une vision partagée du progrès culturel

  • Le royaume et l’UNESCO sont partenaires de la paix, de l'histoire et du patrimoine
  • La présence de l'Arabie saoudite était remarquable lors des événements organisés par l'organisation afin de servir les peuples sur le plan historique et culturel

LA MECQUE : Cela fait 75 ans que l'Arabie saoudite a rejoint l'UNESCO, et pendant plus d'un  demi-siècle, le Royaume a élaboré des plans et des programmes pour promouvoir sa culture et son patrimoine uniques dans le monde.

L'UNESCO a été créée en 1945, en réponse à la ferme conviction des nations qu'au lendemain de deux guerres mondiales en moins d'une génération, les accords politiques et économiques ne suffisent pas à bâtir une paix durable.

Le 25 avril 1945, le Royaume a rejoint l'UNESCO lorsqu'il a signé la Charte des Nations Unies qui stipule «d'employer des mécanismes internationaux pour la promotion du progrès économique et social de tous les peuples» dans l'une de ses clauses.

Deux mois plus tard, les membres fondateurs de l'instance de création de l'UNESCO ont commencé à travailler ensemble. L'Arabie saoudite était un État fondateur qui voulait évoluer avec les autres États membres dans ce développement des relations entre les États et les peuples.

Un an plus tard, le Royaume participait à la première conférence de l'UNESCO tenue en France, consolidant sa position pour promouvoir et échanger les connaissances sur la culture et le patrimoine, pour devenir un partenaire mondial, et plus.

Les fondations posées par le roi Abdelaziz comprenaient l'acceptation et la construction de l'expérience humaine et le service de la stratégie de développement et de croissance.

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdellah ben Farhane, a publié sur twitter des photos de la signature de l'accord, reflétant la vision de la culture de l'Arabie saoudite et son rôle central dans la promotion de la paix.

FAITS MARQUANTS

• 1946  L'Arabie saoudite était parmi 20 pays qui se réunissent à Londres pour fonder l'UNESCO.

• 1964  Le Royaume nomme son premier représentant permanent auprès de l'UNESCO.

• 2003  Le Royaume soumet la plus ancienne inscription islamique (coufique) pour inscription au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO.

• 2006  Un programme mis en place pour soutenir la langue arabe, qui a contribué à sa préservation à l'UNESCO en tant que langue principale.

• 2007  Création de la première chaire de recherche saoudienne à l'UNESCO.

• 2008  Le Royaume élu membre du Conseil exécutif ; Hegra, premier site patrimonial du Royaume, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

• 2009 Première soirée de poésie saoudienne organisée à l'UNESCO.

• 2010 Le district d'At-Touraif à Diriyah devient le deuxième site du patrimoine saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO ; Prix international saoudien de traduction distribué au siège de l'UNESCO.

• 2012 Le Royaume élu au Conseil exécutif pour la deuxième fois consécutive.

• 2014  Le centre-ville de Djeddah inscrit comme troisième site sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO ; Protocole d'accord signé entre l'Arabie saoudite et l'UNESCO pour valoriser le dialogue entre les peuples et les religions.

• 2015  L'art rupestre à Haïl devient le quatrième site du patrimoine du Royaume inscrit sur la liste du patrimoine mond ial de l'UNESCO.

• 2018  L’Oasis d’Al-Ahsa devient le cinquième site du patrimoine du Royaume sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

• 2019  L'Arabie saoudite est élue membre du Conseil exécutif lors de la 40e conférence générale.

• 2020  La princesse Haifa Al-Mogrin est nommée déléguée permanente de l'Arabie saoudite auprès de l'UNESCO.

• 2021  L'aire culturelle de Hima devient le sixième site du patrimoine du Royaume sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les fondations posées par le roi Abdelaziz comprenaient l'acceptation et la construction de l'expérience humaine et le service de la stratégie de développement et de croissance (Photo, AN).

Le Dr Fahd bin Abdellah Al-Samari, secrétaire général de la Fondation du roi Abdelaziz pour la recherche et les archives, a déclaré à Arab News : «La participation du Royaume d'Arabie saoudite en tant qu'État fondateur de l'UNESCO à la conférence de l'organisation à Paris en 1946 et à la conférence préparatoire à la création de la filiale de l'ONU à Londres un an plus tôt, prouve la vision du roi Abdelaziz en matière de politique et de développement, son engagement à la paix à travers une culture commune, une éducation diversifiée et un véritable échange culturel entre les peuples du monde entier. Cela inclut le développement culturel qui place la société saoudienne dans un contexte mondial qui croit aux principes humanitaires communs».

La notion de culture globale n'est pas nouvelle pour les Arabes. Selon Al-Samari, l'islam est né au cœur de la péninsule arabique et a été le premier mouvement humanitaire et culturel à considérer les personnes et les races comme égaux. Les principes islamiques sont au cœur de la société saoudienne, reflétant la façon dont les Saoudiens voient les cultures et les peuples du monde.

Au cours de son règne, le défunt roi Abdelaziz a supervisé la signature d'accords entre des dignitaires étrangers, a établi les bases de relations et d'échanges culturels de longue date et a laissé son empreinte sur tous les accords arabes, régionaux et internationaux et les adhésions externes.

«Il a réuni les objectifs internes dans le but de bâtir l'État sur des bases de développement plus larges afin de façonner une société coopérative et intégrée», a souligné Al-Samari.

Tout au long de ses années, l'Arabie saoudite a offert un prêt sans intérêt de $4,6 millions à l'organisation et a versé une contribution de $50 000 au fonds spécial de l'UNESCO pour l'avancement de la recherche scientifique en Afrique.

Le Royaume a de plus soutenu les efforts de l'UNESCO de manière à renforcer son expérience en utilisant les capacités éducatives, culturelles et scientifiques de l'organisation. De son côté, l'UNESCO a fourni des experts et des consultants au Royaume pour développer et gérer le patrimoine culturel du pays, soutenir les établissements d'enseignement et développer leurs performances.

En 1966, des experts de l'UNESCO ont aidé à soutenir la Faculté d'éducation de Riyad. En outre, l'UNESCO a contribué à la création de l'école normale de Riyad et a soutenu le gouvernement saoudien dans ses programmes d'alphabétisation, d'enseignement technique et d'enseignement général en fournissant une expérience internationale aux établissements d'enseignement saoudiens.

Depuis sa création en 1962, le Collège d'ingénierie de l'Université Roi Saoud a bénéficié de l'organisation pour former des ingénieurs et des géologues. L'UNESCO a ainsi créé le Centre de géologie appliquée à Djeddah et a joué un rôle important dans la création de centres de développement social, notamment le centre de développement de Diriyah et d'autres.

Aujourd'hui, l'Arabie saoudite compte six sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (Photo, AN).

Al-Samari a de plus mis en évidence la vision du roi fondateur et de ses fils : le Royaume devrait participer à l'échelle internationale, développer des institutions éducatives et culturelles sur le plan administratif, ne pas compromettre les expériences pratiques, développer des cadres humains nationaux dotés des théories les plus modernes et devenir une voix forte pour soutenir les questions arabes et islamiques.

L'historien et écrivain Hamad Al-Salimi a déclaré à Arab News que le Royaume était un leader en rejoignant l'UNESCO et avait une solide présence politique pour servir ses objectifs en reflétant les causes arabes et musulmanes, à travers l'organisation internationale.

La présence de l'Arabie saoudite était remarquable lors des événements organisés par l'organisation afin de servir les peuples sur le plan historique et culturel.

«Cela a eu un impact positif sur l'Arabie saoudite, qui comprend l'enregistrement des antiquités du pays et veiller à sa civilisation et son patrimoine culturel, ainsi que sa présentation à tous les États de manière à prendre conscience des caractéristiques archéologiques, des arts et de l'artisanat du Royaume et de leur importance historique qui placent le Royaume au premier plan de la scène culturelle mondiale», a soutenu Al-Salimi.

Aujourd'hui, l'Arabie saoudite compte six sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont le premier était le site archéologique d'Hegra en 2008, suivi du district d'At-Touraif à Diriyah en 2010, l'historique Djeddah, la porte d'entrée de La Mecque en 2014, l'art rupestre à Hail en 2015 , l'oasis d'Al-Ahsa en 2018 et l'aire culturelle de Hima plus tôt cette année.

L'engagement de l'Arabie saoudite envers la scène culturelle du Royaume, dirigé par son ministère de la Culture, est clair, avec l'organisation de plus de 100 événements, allant des arts culinaires à la calligraphie et à l'archéologie, d'ici la fin de l'année.

Alors que l'année touche à sa fin, l'Arabie saoudite a parcouru un long chemin dans le secteur culturel, remportant plusieurs titres distingués.

Le Royaume a été élu à la vice-présidence du Comité du patrimoine mondial en août dernier, tandis que Hima Najran, qui abrite plus de 100 000 magnifiques pétroglyphes, a été reconnue par l'UNESCO pour son patrimoine et son importance historique.

L'organisation a aussi récompensé Buraidah pour sa gastronomie exceptionnelle, la deuxième ville saoudienne à rejoindre le réseau des villes créatives de l'UNESCO après Al-Ahsa, un site du patrimoine mondial. Les îles Farasān ont de même rejoint le programme de l'UNESCO sur l'Homme et la biosphère.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com