Le ministre de l’Education nationale vient d’annoncer la suppression de l’examen de fin du cycle primaire. Cette mesure est susceptible de réjouir les parents d’élèves, car elle peut être perçue comme «une avancée».
Mais cette «avancée» n’aura de sens que si, et seulement si, la réforme ciblera aussi non pas la forme, mais le fond du problème du système éducatif : la formation des enseignants doit être très sélective, exigeante et continue. La suppression de l’examen de 5e répond évidemment au fait que les écoliers soient de plus en plus nombreux à souffrir du stress lié aux examens et à la pression de «la performance».
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