Nadia Benzakour, le 7e art sans frontières

Nadia Benzakour sera à l’affiche de la série The Colosseum, des longs métrages The Covenant, A Song for Juliette et d’autres productions internationales dès 2022. (Photo fournie).
Nadia Benzakour sera à l’affiche de la série The Colosseum, des longs métrages The Covenant, A Song for Juliette et d’autres productions internationales dès 2022. (Photo fournie).
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Publié le Mardi 23 novembre 2021

Nadia Benzakour, le 7e art sans frontières

  • La belle brune poursuit sa fulgurante ascension, avec brio, dans le monde du 7e art, aux côtés des plus grands
  • Il y a quelques jours, elle interprétait l’un des rôles principaux de Tehu, le dernier film du réalisateur français Éric Barbier

PARIS : Tout juste rentrée de tournage, Nadia Benzakour, pense déjà à ses projets: il est hors de question, pour cette comédienne franco-marocaine qui vit entre Paris et Casablanca, de faire une pause. La belle brune poursuit sa fulgurante ascension, avec brio, dans le monde du 7e art, aux côtés des plus grands.

Une chose est sûre: Nadia ne perd pas ses repères, même si elle change de costume plusieurs fois par mois. En effet, il y a quelques jours, elle interprétait l’un des rôles principaux de Tehu, le dernier film du réalisateur français Éric Barbier, peu après avoir réalisé un bond de plusieurs siècles dans le passé en incarnant Poppée, la seconde épouse de Néron – une séductrice qui sème la discorde entre l’empereur romain et Sénèque, son fervent conseiller politique, attaché aux valeurs morales.

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(Photo fournie)

Casting prestigieux

Pour donner vie à sa nouvelle œuvre, Seneca – On the Creation of Earthquakes, le réalisateur allemand Robert Schwentke – l’auteur du dernier Marvel, Snake Eyes, et des blockbusters Red ou RIPD – a mis les petits plats dans les grands en proposant un casting prestigieux: Mary-Louise Parker, Geraldine Chaplin, Andrew Koji, Louis Hofmann, sans oublier les deux rôles principaux, interprétés par Tom Xander et John Malkovich.

Au sujet de ce long métrage coproduit par le marocain Karim Debbagh, Nadia décrit une atmosphère de tournage proche de celle du théâtre, où les comédiens forment une véritable troupe. Cette belle ambiance a permis d’atténuer le stress qui gagne tout comédien confronté au monstre sacré de Hollywood qu’est John Malkovich.

«J’étais très enthousiaste, je l’avais déjà vu en répétition. J’ai eu l’opportunité de l’approcher avant de tourner. C’est quelqu’un d’extrêmement simple et humble. Je lui ai dit: “Je suis honorée de travailler avec vous.” Il m’a répondu, en toute simplicité: “Hi, I’m John.”[“Bonjour, je suis John.”] Et moi j’étais en train de me dire: “Oui, évidemment.” [rires] Il est très à l’écoute de tout ce qui se passe sur le plateau; c’est une grande chance de le voir à l’œuvre», confie la comédienne.

Ce n’est pourtant pas la première fois que Nadia Benzakour donnait la réplique à de grands noms du cinéma international. Au cours de sa carrière, elle a notamment côtoyé John Rhys-Davies, Rufus Sewell, Mark Strong, Joe Dempsie, Jennifer Finnigan, Carole Bouquet, Pauline Étienne…

Malgré sa passion pour les planches, la jeune femme ne se prédestinait pas à un tel avenir. C’est seulement à la fin de ses études de droit que la Franco-Marocaine décide d’embrasser la carrière de comédienne.

«C’était une vocation»

«Ma sœur m’avait parlé de l’école de théâtre Les Enfants Terribles, qui se trouvait tout près de chez elle. Je me suis rendue aux journées portes ouvertes et j’ai tout de suite accroché. J’ai commencé les cours et, un jour, j’ai dit à mon prof que je comptais m’absenter pour préparer mes examens de droit. Comme il savait que j’étais très investie dans les leçons de théâtre, il m’a répondu: “Mais je pensais que tu voulais en faire ton métier.” C’est alors que j’ai compris que c’était plus qu’une passion: c’était une vocation.»

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(Photo fournie).

Depuis, Nadia n’a plus jamais abandonné son rêve. Elle fait par la suite la rencontre du metteur en scène Nicolas Liautard, qui lui permet de découvrir la culture du théâtre public et lui apporte une nouvelle vision de cet art de la scène.

Cela lui donne envie d’aller plus loin. La comédienne décide de s’envoler pour le pays de l’oncle Sam: direction New York, où elle partage son temps entre son poste à la mission économique française et sa formation de comédienne. Consciente d’avoir entrepris tardivement son apprentissage, Nadia compte se perfectionner dans la ville mythique des shows de Broadway.

Cette fois, c’est face à la caméra que l’amoureuse des planches continue d’apprendre, grâce au talent de sa professeure Mary Boyer. Celle que l’on verra quelques années plus tard dans la série Orange is the New Black lui donne toutes les clés pour parfaire sa technique dramatique à l’écran.

Aux États-Unis, Nadia fait des rencontres exceptionnelles. Également passionnée par la chanson, elle se retrouve un peu par hasard devant l’une des plus prestigieuses chorales gospel de la ville, celle de McDonalds. Sa chanteuse solo, Cissy Houston, une artiste à la voix soul exceptionnelle, n’est autre que la mère de la diva américaine Whitney Houston. C’est avec cette même chorale qu’elle chante l’hymne national américain lors d’un match de l’équipe de basketball des Knicks de New York au Madison Square Garden. La Parisienne n’oubliera jamais cette expérience.

Vie de «Forrest Gump»

Sa vie de «Forrest Gump», comme elle aime à l’appeler, la conduit ensuite vers le Maroc, le pays de ses origines. «Je ne savais pas que j’allais rester autant de temps au Maroc. J’y ai rencontré une Libanaise qui m’a parlé d’un projet de théâtre. Cela m’a plu; on s’est lancé ensuite dans la préparation de la pièce de l’italien Dario Fo Une femme seule. Puis j’ai enchaîné plusieurs tournages.»

La série Salon Sherazade propulse la comédienne sur le devant de la scène au Maroc. Dès lors, sa carrière devient internationale grâce à différentes productions. On la voit notamment dans les films L’Amante du Rif, Killing Jesus, Sofia, ou encore dans les séries Plus belle la vie, Les hommes de l’ombre, Le Bureau des légendes, Tyrant, Deep State

«Ce qui est drôle, c’est que l’on me donne de plus en plus des rôles de femmes séductrices, de mères protectrices et fortes, alors que, auparavant, je jouais plutôt des journalistes, des investigatrices, des guerrières…»

Si l’actrice aime se fondre dans ses différents personnages, elle s’est aujourd’hui lancé un nouveau défi et travaille également derrière la caméra. En effet, cette artiste polyvalente a écrit deux films ainsi qu’une comédie musicale sur le thème de l’identité. En attendant de concrétiser ces projets, Nadia Benzakour continue de vivre son rêve face caméra. Elle sera à l’affiche de la série The Colosseum, des longs métrages The Covenant, A Song for Juliette et d’autres productions internationales dès 2022.


Le Festival du film saoudien : Une 11e édition prometteuse le mois prochain

La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril, (Photo fournie)
La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril, (Photo fournie)
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  • La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril
  • Le thème de cette année, "Le cinéma de l'identité", explorera la manière dont les films façonnent et reflètent les identités individuelles, nationales et culturelles

DHAHRAN : La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril. Le Centre mondial de la culture du roi Abdulaziz (Ithra) a révélé les principaux détails de l'événement lors d'une récente conférence de presse.

Le directeur du festival, Ahmed al-Mulla, a souligné l'importance du festival en tant que plateforme pour les cinéastes : « Le festival présente une sélection variée de films et de programmes qui mettent en lumière des expériences de production réussies dans l’industrie cinématographique, permettant aux professionnels et aux passionnés de s'engager et d'apprendre de ces voyages ». 

Le thème de cette année, "Le cinéma de l'identité", explorera la manière dont les films façonnent et reflètent les identités individuelles, nationales et culturelles.

Organisé par l'Association du cinéma en partenariat avec Ithra et soutenu par la Commission du film, le festival présentera 68 films d'Arabie saoudite, du Golfe - y compris d'Irak et du Yémen - et d'autres pays. 

Cette année, un hommage sera rendu à Ibrahim al-Hasawi, un acteur saoudien chevronné qui compte plus de trente ans d'expérience dans le domaine du théâtre, de la télévision et du cinéma. Il a notamment participé aux séries télévisées "Tash Ma Tash" et "Bayni Wa Baynak", ainsi qu'à des films tels que "Hajjan" d'Ithra, "Zero Distance" et le récent "Hobal".

La programmation de cette année comprend sept longs métrages de l’Arabie saoudite et du Golfe, 22 courts métrages de fiction et sept documentaires, ainsi que 12 projections parallèles de productions saoudiennes. Le festival accueillera également quatre tables rondes, quatre classes de maître avancées et trois séances de dédicace de l'Encyclopédie du cinéma saoudien.

Une fois de plus, le tapis rouge sera déroulé, offrant aux cinéastes, aux acteurs et aux professionnels de l’industrie la chance d'être présents en personne pour célébrer les réalisations de l'industrie cinématographique en plein essor de la région.

Le festival comprendra également des cérémonies de remise de prix, au cours desquelles des films de différentes catégories seront récompensés après délibération des jurés. Tous les films sélectionnés seront présentés dans ces cinémas, où les festivaliers pourront assister à des projections et découvrir les films en direct. Les prix seront remis lors de la finale du festival.

Pour la première fois, le festival utilisera l'espace cinéma de l'Energy Exhibit voisin pour projeter des films supplémentaires, au-delà des deux salles de cinéma existantes d'Ithra.

La place et la bibliothèque d'Ithra accueilleront des séances individuelles "Meet the Expert" et des projections privées, offrant aux cinéastes de nombreuses occasions de bénéficier d'un mentorat personnalisé et d'un retour d'information.

L'un des points forts du festival est son marché de la production, qui accueillera 22 stands d'entités de production diverses, offrant aux cinéastes une plateforme pour développer, présenter leur travail et établir des contacts.

Une sélection de 12 courts métrages du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand sera présentée.

En outre, le cinéma japonais sera à l'honneur, pour marquer les 70 ans de relations entre l'Arabie saoudite et le Japon, avec huit films japonais, des discussions d'experts et le retour du Short Shorts Film Festival du Japon en tant que principal collaborateur cette année.

Cette année, le festival offre également divers laissez-passer permettant aux visiteurs de personnaliser leur expérience. Ces laissez-passer sont disponibles à l'achat en ligne sur le site web d'Ithra.

Pour ceux qui ne pourront pas se rendre sur place, certaines parties du festival seront diffusées en ligne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Fashion Week de Paris: Louis Vuitton invite au voyage, des airs d'adieu chez Loewe

Des mannequins saluent le public après la présentation des créations de Louis Vuitton pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2025/2026 dans le cadre de la Semaine de la mode de Paris, à Paris le 10 mars 2025.
Des mannequins saluent le public après la présentation des créations de Louis Vuitton pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2025/2026 dans le cadre de la Semaine de la mode de Paris, à Paris le 10 mars 2025.
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  • Louis Vuitton a recréé lundi, à l'avant-dernier jour de la Fashion Week de Paris, l'ambiance animée d'une gare parisienne pour présenter une collection automne-hiver 2025-2026 invitant au voyage
  • Chez Loewe, Jonathan Anderson s'est contenté d'une simple présentation

PARIS: Louis Vuitton a recréé lundi, à l'avant-dernier jour de la Fashion Week de Paris, l'ambiance animée d'une gare parisienne pour présenter une collection automne-hiver 2025-2026 invitant au voyage, tandis que chez Loewe, Jonathan Anderson s'est contenté d'une simple présentation.

Après son énorme show d'octobre dans la cour du Louvre pour célébrer ses 10 ans à la tête de la griffe monogrammée, le styliste Nicolas Ghesquière a, cette fois, investi un bâtiment construit en 1845 pour abriter les bureaux d'une compagnie ferroviaire, juste en face de la Gare du Nord.

Un défilé plus intimiste auquel de nombreuses personnalités étaient conviées, à commencer par la première dame française Brigitte Macron, fidèle du malletier, les actrices Ana de Armas, Alicia Vikander et Léa Seydoux, la papesse de la mode Anna Wintour ou la réalisatrice française oscarisée Justine Triet.

"Départ imminent", prévient la maison phare de LVMH lors de ce show dédié au voyage sous toutes ses formes. Capes en plastique transparent avec capuche, chaussures à talons avec semelles en caoutchouc pour ne pas glisser, manteaux luxueux mais pratiques, joggings élégants et confortables, le tout accompagné de boîtes à chapeau, étuis à violon, petits sacs à main ou semblables à des couvertures roulées en boule, étaient au rendez-vous.

Des manteaux en cuir ornés de plumes, des jupes à froufrous, des ensembles en laine avec des pulls à épaulettes, des robes bohèmes ou plus chics et un ample manteau en fourrure noir complètent le vestiaire.

- La dernière d'Anderson chez Loewe ? -

Absente de la semaine de la mode masculine de Paris en janvier, la marque espagnole Loewe, qui appartient également à LVMH, s'est contentée d'une simple présentation de ses collections femme et homme.

De quoi alimenter les rumeurs de départ de son directeur artistique Jonathan Anderson pour d'autres horizons au sein du géant français du luxe. Il se murmure qu'il pourrait prendre la tête de Dior, en remplacement de Kim Jones, qui a quitté Dior Homme en janvier, et de Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des collections femme.

En attendant, le Nord-Irlandais a dévoilé un vestiaire féminin composé notamment de grands manteaux en laine multicolore, tissés comme un patchwork minutieux, de vestes en cuir et de longs manteaux noirs à grandes poches avec d'énormes fermetures métalliques associées à d'immenses cuissardes, et de robes de soirée en organza bleu ciel.

Chez les hommes, les pantalons sont larges, les bottes de style alpin.

- Puissance et sensualité chez Marine Serre -

Pour cette nouvelle saison, la jeune créatrice française Marine Serre a elle présenté un vestiaire mixte sensuel et structuré, où la taille est cintrée et les épaules carrées, hommage aux femmes fatales des années 1950 et 1980, et où la lingerie s'expose.

"La collection est axée sur le fait de donner aux hommes et aux femmes l'impression qu'ils sont dans un film tous les jours", a expliqué la styliste de 33 ans à la presse.

Un film, ou une série, de David Lynch, décédé mi-janvier. "C'est une référence à la +Red Room+ de Twin Peaks, où on ne sait pas si on est dans le futur, dans le passé, le présent, ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas", a-t-elle ajouté.

Élément iconique de la série télévisée des années 1990 du cinéaste américain, la "Red Room" est un monde parallèle dans lequel le personnage principal fait des rêves étranges.

Une robe midi en cuir noir et aux épaules futuristes, un manteau sans manches en fourrure ceinturé à la taille, une robe blanche à longues manches faite à partir d'éléments de lingerie, une nuisette satinée jaune clair sur une chemise noire ou encore un bustier de cuir noir porté sur une combinaison en dentelle rouge transparente font partie des looks les plus remarquables.

Le tout, donc, essentiellement en noir et blanc, avec des touches de rouge et d'imprimé tigre.

L'Uruguayenne Gabriela Hearst, ex-directrice artistique de Chloé, a de son côté dévoilé une collection chic et bohème, avec une abondance de cuir, d'imprimés python et de vison recyclé.

Une robe côtelée en laine mérinos ocre et jaune, avec des tourbillons sur la poitrine, ou un modèle fait de restes de cachemire, couleur avoine, tissés à la main par des artisans uruguayens, figurent parmi les pièces remarquables.

Rodrigo Basilicati-Cardin, enfin, a présenté chez Pierre Cardin une collection inspirée de la Lune, avec des silhouettes sculpturales, géométriques et épurées, toujours avant-gardistes, fidèle à l'esprit du fondateur disparu en 2020.


Les Soirées du Ramadan : Un mélange de tradition et d'élégance moderne

Les marchés traditionnels et les places publiques de la ville historique de Djeddah sont devenus des pôles d'attraction en ce début de Ramadan, attirant les habitants, les résidents et les touristes dans le quartier d'al-Balad pour effectuer leurs achats saisonniers (SPA).
Les marchés traditionnels et les places publiques de la ville historique de Djeddah sont devenus des pôles d'attraction en ce début de Ramadan, attirant les habitants, les résidents et les touristes dans le quartier d'al-Balad pour effectuer leurs achats saisonniers (SPA).
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  • Le Ramadan transforme les nuits en spectacles vibrants de commerce et de communauté
  • Vous pouvez vous plonger dans l'animation des marchés nocturnes et des étals éphémères qui s’animent chaque soir pendant ce mois

RIYAD/DJEDDAH : Alors que le soleil se couche et que la journée de jeûne touche à sa fin, les villes du monde musulman s'éveillent, vibrantes d'énergie sous la douceur de la nuit.

Le mois sacré du Ramadan transforme les nuits en spectacles vibrants de commerce et de communauté, les bazars et les marchés nocturnes devenant des centres d'activité électrisants.

Vous pouvez vous plonger dans l'animation des marchés nocturnes et des étals éphémères qui s’animent chaque soir pendant ce mois, où le riche patrimoine et les traditions de l’Arabie saoudite brillent de mille feux.

Les visiteurs se faufilent entre les carrefours animés, ornés de souvenirs artisanaux, de vêtements traditionnels et de produits locaux uniques, et s'arrêtent pour savourer les délicieuses spécialités de l'iftar et du sahoor servies dans les magasins.

L'air résonne de rires, du tintement des tasses de café et de la chaleur des histoires partagées, incarnant véritablement l'esprit du Ramadan dans la ville.

Parmi les attractions de Riyad après la tombée de la nuit, la Caravane du Ramadan de Harvey Nichols se distingue comme un phare de la célébration culturelle et du luxe moderne.

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La Caravane du Ramadan de Harvey Nichols sera présente du 13 février au 4 avril au centre al-Faisaliah à al-Olaya (Photo fournie).

De retour cette année pour son 10e anniversaire, cet événement pop-up annuel se déroulera jusqu'au 4 avril au centre al-Faisaliah à al-Olaya, avec des horaires prolongés adaptés aux rythmes du Ramadan.

Inspiré par l'architecture Najdi, le design de la caravane rend hommage à l'héritage saoudien, mêlant des motifs géométriques et des arcs de terre à une esthétique contemporaine épurée.

Le thème de cette année, "Ramadan Reflections with HN", invite les visiteurs à célébrer ce mois.

« En proposant une collection aussi diversifiée, Harvey Nichols Riyad s'assure que les clients peuvent trouver des pièces qui correspondent à leurs origines culturelles et à leurs traditions », affirme un porte-parole de Harvey Nichols à Arab News.

Pour honorer l'esprit du Ramadan, la caravane propose des expériences immersives : « Nous nous concentrons sur des activités qui favorisent la connexion - comme des ateliers de senteurs avec des artisans locaux et des coins cadeaux sur mesure », ajoute le porte-parole. 

Ces éléments, ainsi que les collections couvrant les abayas, les kaftans et la décoration d'intérieur, reflètent les rituels de rassemblement et de générosité qui sont au cœur du mois.

Pour ajouter à l'attrait de Riyad après la tombée de la nuit, Beast House a annoncé son expérience Ramadan 2025 : une fusion vibrante de tradition, d'art et de célébration centrée sur la famille.

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(Photo: fournie)

Les hôtes peuvent découvrir des activités pratiques telles que l'arrangement floral et la fabrication de bougies, ou se détendre dans l'élégant Ramadan Majlis - un espace luxueusement aménagé avec des sièges en peluche et un éclairage doux, idéal pour les rassemblements du suhur.

L'excellence culinaire est à l'honneur avec un menu de suhur sur mesure élaboré par le chef Rawan al-Muslimani, mêlant les saveurs intemporelles du Ramadan à une touche contemporaine.

Le marché du ramadan de JAX est également prêt à rejoindre la liste des points forts saisonniers de Riyad.

Le Ramadan, moment de rassemblement, de réflexion et de célébration, est également marqué par la tradition précieuse des visites aux bazars et des événements nocturnes. C'est dans ce cadre que la saison du Ramadan se déroulera à al-Balad, le quartier historique de Djeddah.

Organisée par le ministère de la culture, la saison du Ramadan est célébrée dans toutes les villes du pays, mettant en valeur les traditions saoudiennes à travers des événements culturels et communautaires.

Sous le slogan "Nos soirées sont de retour", les rues et les espaces publics ont été ornés de lumières et d'installations décoratives, créant une atmosphère magique.

Dans des endroits clés tels que al-Ghadeer Walkway, al-Olaya Street et Djeddah Corniche, les zones brillent avec des affichages sur le thème du Ramadan tout au long du mois sacré.

Dans le quartier historique de Djeddah, les visiteurs peuvent vivre les soirées traditionnelles du Ramadan, goûter l'iftar et le suhur dans les restaurants et les cafés, et explorer les "Balad stalls", où les vendeurs de nourriture offrent un espace chaleureux et accueillant.

Pour une expérience grandiose du Ramadan, la promenade Ramadaniyat est ouverte jusqu'à la fin du Ramadan et l'entrée est gratuite.

Les Fawanees Nights à l'hôtel Galleria sur la rue Tahlia se déroulent tout au long du mois et offrent un cadre luxueux.

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L'expérience Beast House Ramadan 2025 : une fusion vibrante de tradition, d'art et de célébration familiale (Photo fournie).

Le Jibna Al-Eid Bazaar propose une variété de marques locales et de délicieux plats, tandis que l'exposition Balqees est une destination clé au centre commercial Ana Ghair.

Pour ceux qui recherchent un carnaval du Ramadan animé, le festival du Ramadan de Lammat se tiendra à l'hôtel Hilton du 13 au 17 mars.

Le Samra Bazaar, qui se tient jusqu'au 15 mars à Emaar Square, constitue un autre événement à ne pas manquer. On y trouve une tente du Ramadan, du folklore traditionnel, un championnat de jeux, des jeux physiques et électroniques, un espace pour les enfants, ainsi qu'un éventail d'arts, de cultures et de stands de nourriture.

Hajar Ben Rafe'a, fondatrice de Rafe'a Abayas et de Rafe'a Concept Store, a révélé à Arab News qu'elle apprécie beaucoup les bazars du Ramadan, en particulier Jibna Al-Eid et Qamra, qui sont réputés pour leur forte fréquentation, leur excellente organisation et l'expérience exceptionnelle qu'ils procurent en matière de shopping.

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L'expérience Beast House Ramadan 2025 : une fusion vibrante de tradition, d'art et de célébration centrée sur la famille (Photo fournie).

« Ces deux événements reçoivent une participation massive et se distinguent par leur organisation, leur chiffre d'affaires et l'engagement inégalé des clients. Ils sont devenus une partie intégrante de l'identité de Djeddah pendant le Ramadan », explique Rafe'a.

Rafe'a a également souligné que sa participation aux bazars n'est pas uniquement motivée par des raisons financières, mais qu'elle vise également à rappeler aux clients la présence et l'évolution des marques saoudiennes locales.

Par ailleurs, l'exposition Ahl Awal, qui se tient jusqu'au 26 mars au centre Basateen, accueille les visiteurs tous les jours de 17 heures à 23 heures.

Parallèlement, Ramadan with MC Bazaar, organisé par Monochrome Community, s'est déroulé sur deux jours, les 6 et 7 mars, au Diwan al-Hijaz, sur la Corniche. Cet événement a permis aux visiteurs de s'immerger dans la culture saoudienne pendant le Ramadan et de profiter de la compagnie de leurs proches dans un cadre inoubliable.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com