Le 9 novembre 1981, le début de la révolution des radios

La pandémie de Covid-19 et ses restrictions de déplacement ont fait tomber l'écoute à un nouveau plus bas au printemps, à 39,1 millions d'auditeurs quotidiens, selon Médiamétrie. (AFP)
La pandémie de Covid-19 et ses restrictions de déplacement ont fait tomber l'écoute à un nouveau plus bas au printemps, à 39,1 millions d'auditeurs quotidiens, selon Médiamétrie. (AFP)
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Publié le Mercredi 10 novembre 2021

Le 9 novembre 1981, le début de la révolution des radios

  • Promise par des socialistes fraîchement élus, cette loi met fin au monopole de l'Etat. Jusqu'alors, seules les radios publiques avaient droit de cité
  • Un autre tournant intervient en 1984, lorsque la publicité est autorisée sur les ondes. Les radios peuvent choisir entre deux statuts: devenir associatives et recevoir les subventions de l'Etat ou commerciales et vivre de la publicité

PARIS: L'année 1981 marque la transformation du paysage radiophonique en France: la loi n°81-994 du 9 novembre autorise les radios locales à émettre, donnant naissance à des milliers de stations qui feront de la radio un média populaire. 


Promise par des socialistes fraîchement élus, cette loi met fin au monopole de l'Etat. Jusqu'alors, seules les radios publiques avaient droit de cité (France Inter, France Culture, France Musique...).


Les radios commerciales comme Europe 1, RMC, Radio Andorre (Sud Radio) ou RTL trouvaient une parade en émettant en dehors du territoire français, à partir du Luxembourg, d'Andorre ou de Monaco.


Pour les autres radios, brouillages de ligne, interventions policières et saisies du matériel seront de mise jusqu'au début de 1981.


La radio associative "Radio Zema", qui existe toujours, obtient la première dérogation, dans le cadre de la nouvelle loi.

Ouverture de la FM en 1981: «l'enthousiasme a tout renversé», se souvient le président des Indés Radios

Il y a 40 ans, l'Etat mettait fin à son monopole sur la bande FM en autorisant la création de radios privées associatives. Jean-Eric Valli, président du groupement Les Indés Radios, qui fédère 130 radios FM, revient pour l'AFP sur ce premier pas vers la libéralisation du secteur. 

Q: A quoi ressemblait la radio avant la loi de 1981 ?


R: C'était un paysage très contraint. Il y avait surtout le service public et côté radios privées, RTL, Europe 1, RMC et Sud Radio mais qu'on ne captait pas sur tout le territoire puisque dans le nord de la France, on recevait plutôt RTL et Europe 1 (qui émettaient respectivement depuis le Luxembourg et l'Allemagne, NDLR) et dans le sud, c'était RMC (radio créée à Monaco) et Sud Radio, qui émettait depuis Andorre. Il y avait en gros moins de dix radios à l'échelle de tout le territoire et en pratique, le public pouvait écouter deux radios privées et peut-être une ou deux radios de service public en fonction de sa zone de couverture et de ses affinités. 


Toutes les radios avaient généralement un point commun: c'est qu'elles parlaient. Il y avait énormément de temps de parole et pour écouter de la musique à la radio, c'était très difficile. La musique, ça passait par les disques. Le schéma, c'était d'entendre pendant une heure à la radio un hit-parade et d'acheter les numéros un du classement.


Mais à partir de 1981, il n'était plus vraiment crédible pour la France d'être dans l'Europe et de rester dans une situation de monopole d'Etat dans la communication. Il y avait des tas d'expériences de petites radios pirates ici ou là, qui étaient en contentieux avec l'État. Même François Mitterrand, qui avait participé à une radio pirate à Paris, faisait partie des gens qui étaient incriminés. Il était donc clair que ce n'était plus une position tenable pour la France dans le monde moderne.

Q: Quelles conséquences a eu cette loi ?


R: Des milliers de gens se sont dit "je vais faire de la radio".  Mais ce n'était pas le calcul des autorités qui avaient libéralisé sans donner le droit de créer des sociétés, ni de vendre de la publicité. Elles autorisaient à faire de la radio en bricolant, sans argent. C'était une drôle de libéralisation. J'ai trouvé choquante la distance entre le discours de liberté et ces pas de côté.


Mais l'aspect positif, c'est que beaucoup d'acteurs se sont lancés. L'enthousiasme des gens a tout renversé parce que la radio était un média qui ne coûtait pas très cher à fabriquer à l'époque. Une radio, ça se résumait à deux platines-disques, quelques micros, une table de mixage, un câblage qui menait à un émetteur sur le toit. C'était très simple.

Q: Peut-on créer sa radio aujourd'hui à partir de zéro ?  


R: C'est possible mais il faut vraiment bien maîtriser le sujet et sans avoir déjà fait de la radio, ça me paraît délicat. Avec une webradio, il ne faut pas de moyens mais généralement, on est noyé dans la masse de toutes les radios et il en existe des milliers. Sur le DAB+ (radio numérique terrestre, NDLR), il faut un ticket d'entrée pour diffuser puis avoir une thématique pour fédérer un public qui n'existe pas déjà.


Il y a un côté récurrent dans la radio: si vous n'avez pas de point de rendez-vous avec votre public, vous n'arrivez pas à le fidéliser, donc il faut de la structuration. Ce qui coûte le plus cher aujourd'hui, c'est plus l'humain que le matériel. La technologie n'est pas si chère mais en revanche, il faut du personnel dédié, des gens qui ont la connaissance, la compétence et la passion, ça c'est quelque chose qui n'est pas dans le champ du bénévolat.

Les "pirates", dont certaines existaient depuis les années 1960, sont régularisées. L'écologiste "Radio verte", créée en 1977, ou "Lorraine Coeur d'acier" qui lutte contre la fermeture des usines d'acier depuis 1979, existent désormais légalement. Elles ont disparu depuis.


Il y a aussi des nouveaux arrivants, comme le désormais géant NRJ, Radio Nova, Solidarnösc, Radio Notre-Dame.


Beaucoup d'originaux voient aussi le jour. Le libertaire "Carbone 14" ferme ses portes assez vite. Dans un autre style, l'agricultrice "Tata Lulu" fonde Radio Luzillat en Auvergne et émet à partir de sa cuisine. La radio existe toujours, rebaptisée "Variance". 

2 000 radios dès 1982 
Dès 1982, 2 000 radios sont recensées. Révolution, ces radios de proximité offrent à leurs quelques milliers d'auditeurs des services que ne peuvent leur offrir les radios régionales qui ratissent plus large.


Un autre tournant intervient en 1984, lorsque la publicité est autorisée sur les ondes. Les radios peuvent choisir entre deux statuts: devenir associatives et recevoir les subventions de l'Etat ou commerciales et vivre de la publicité. 


Mais avec la crise économique dans les années 1990, une grande partie d'entre elles disparaissent ou entrent dans le giron de grands groupes. A partir de 2000, Internet avec son offre d'information et de musique gratuite oblige les radios à mettre fin à leur modèle "low cost".


Elles se recentrent sur la proximité et le numérique en proposant des formats répondant aux nouvelles attentes des auditeurs (webradio, podcasts...).


A fin 2020, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) recensait 1 021 opérateurs privés sur la bande FM, sur plus de 6 000 fréquences FM en métropole et outre-mer tandis que les opérateurs publics occupaient plus de 2 600 fréquences.


Pour remédier à la saturation de la bande FM, la radio numérique terrestre dite DAB+, qui représente l'équivalent radio de la TNT, est déployée progressivement en France. Avec la couverture de l'axe Paris-Lyon-Marseille depuis mi-octobre, 40% de la population française dispose de la radio numérique.


Cette technologie pourrait redynamiser l'écoute du média, qui a perdu environ 4 millions d'auditeurs en 10 ans.


La pandémie de Covid-19 et ses restrictions de déplacement ont fait tomber l'écoute à un nouveau plus bas au printemps, à 39,1 millions d'auditeurs quotidiens, selon Médiamétrie.


Ineligibilité: Le Pen empêchée, les idées d’extrême droite persistent

La décision, prononcée en l’absence de Marine Le Pen, qui avait choisi de quitter la salle d’audience, la condamne également à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et à une inéligibilité provisoire.  Outre Le Pen, huit eurodéputés du RN ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics dans cette affaire liée à des soupçons d’emplois fictifs concernant les assistants parlementaires des députés européens du parti. (AFP)
La décision, prononcée en l’absence de Marine Le Pen, qui avait choisi de quitter la salle d’audience, la condamne également à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et à une inéligibilité provisoire. Outre Le Pen, huit eurodéputés du RN ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics dans cette affaire liée à des soupçons d’emplois fictifs concernant les assistants parlementaires des députés européens du parti. (AFP)
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  • Par ce verdict, le tribunal porte un coup d’arrêt à la carrière politique de Le Pen, rendant impossible sa candidature à l’élection présidentielle de 2027
  • L’affaire a débuté en 2014, lorsque des accusations ont été lancées contre le RN, accusé d’avoir rémunéré, sur fonds européens, des assistants travaillant en réalité pour le parti

PARIS:  Inéligible pour une durée de cinq ans : une décision qui tombe ce lundi 31 mars, comme un couperet, pour la cheffe de file du Rassemblement National (RN), parti d’extrême droite, Marine Le Pen.

Par ce verdict, le tribunal porte un coup d’arrêt à la carrière politique de Le Pen, rendant impossible sa candidature à l’élection présidentielle de 2027.

La décision, prononcée en l’absence de Marine Le Pen, qui avait choisi de quitter la salle d’audience, la condamne également à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et à une inéligibilité provisoire.

Outre Le Pen, huit eurodéputés du RN ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics dans cette affaire liée à des soupçons d’emplois fictifs concernant les assistants parlementaires des députés européens du parti.

L’affaire a débuté en 2014, lorsque des accusations ont été lancées contre le RN, accusé d’avoir rémunéré, sur fonds européens, des assistants travaillant en réalité pour le parti.

L’enquête a révélé par la suite qu’un système bien rodé d’emplois fictifs avait causé un préjudice estimé à 4,6 millions d’euros sur une période de dix ans.

Le jugement met fin à un suspense qui durait depuis novembre dernier, lorsque les procureurs avaient requis l’inéligibilité de Le Pen dans le cadre de cette affaire.

L’impact de ce verdict est pris très au sérieux par le chef du gouvernement français, François Bayrou, qui a ordonné à ses ministres de ne pas commenter la décision de justice.

Marine Le Pen a immédiatement annoncé son intention de faire appel de la décision, mais l’exécution provisoire de son inéligibilité s’applique immédiatement, même en cas de recours.

Cette décision pourrait provoquer de vives réactions, tant au sein de la classe politique que de l’opinion publique française.

L’impact de ce verdict est pris très au sérieux par le chef du gouvernement français, François Bayrou, qui a ordonné à ses ministres de ne pas commenter la décision de justice.

Cependant, cette consigne n’empêchera probablement pas les divisions de se manifester.

Nombreux sont ceux qui se réjouissent de ce verdict, qui stoppe net la progression de Le Pen vers l’Élysée, où elle s’est déjà présentée à deux reprises, parvenant à atteindre le second tour et à accroître le nombre de voix en sa faveur.

D’autres, en revanche, y voient un complot politico-judiciaire visant à entraver la progression de Le Pen vers la fonction suprême et à briser un élan populaire de plus en plus marqué.

La dynamique populaire de Le Pen

Il suffit de se rappeler les élections européennes de 2024, où le RN est arrivé en tête des forces politiques françaises, reléguant au second plan le parti « Renaissance », soutien du président Emmanuel Macron.

Les élections législatives anticipées, convoquées à la suite des européennes, n’ont pas inversé la tendance.

Au contraire, elles ont permis à Le Pen de diriger un groupe parlementaire conséquent de 142 députés, soudé et influent lors des discussions et des votes à l’Assemblée nationale, contrairement aux autres blocs.

Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes de cette désaffection, les partis traditionnels ont préféré fermer les yeux, s’étonnant ensuite de voir les extrêmes gagner du terrain.

Ces résultats illustrent la dynamique populaire derrière Marine Le Pen, alimentée par un désamour croissant entre les Français et leur classe politique traditionnelle.

Ce phénomène s’explique également par le sentiment d’abandon face aux inégalités sociales, à l’insécurité et à un fossé toujours plus grand entre le peuple et des dirigeants perçus comme déconnectés des réalités quotidiennes.

Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes de cette désaffection, les partis traditionnels ont préféré fermer les yeux, s’étonnant ensuite de voir les extrêmes gagner du terrain.

De nombreux observateurs estiment que ceux qui se réjouissent de la chute de Le Pen se méprennent : la décision de justice freine peut-être son ascension à l’Élysée, mais pas la progression des idées d’extrême droite dans l’opinion publique.

Bien au contraire, ces idées, nourries par la frustration et le sentiment d’injustice ressentis par une partie des Français, se renforceront probablement grâce à la posture de victime que Le Pen ne manquera pas d’exploiter.

D’ailleurs, ce procédé est déjà enclenché.

Commentant le verdict du tribunal sur X, le prėsident du RN, Jordan Bardella a indiqué « aujourd’hui, ce n’est pas seulement Marine Le Pen qui est injustement condamnée : c’est la démocratie française qui est exécutée ».

 


Macron fixe une série d'objectifs pour la conférence de l'ONU sur les océans en juin à Nice

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'un événement international de deux jours « SOS Océan ! », en amont de la troisième Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC-3), prévue en juin 2025, à Paris, le 31 mars 2025. (Photo par Michel Euler / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'un événement international de deux jours « SOS Océan ! », en amont de la troisième Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC-3), prévue en juin 2025, à Paris, le 31 mars 2025. (Photo par Michel Euler / POOL / AFP)
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  • Emmanuel Macron a fixé  lundi huit objectifs à la prochaine Conférence des Nations unies pour l'Océan qui se tiendra en juin à Nice.
  • L'accord trouvé à l'ONU en mars 2023 pour « la conservation et l'utilisation durable » de la haute mer a été signé par 110 États, mais n'est à cette heure ratifié que par 21 d'entre eux.

PARIS : Emmanuel Macron a fixé  lundi huit objectifs à la prochaine Conférence des Nations unies pour l'Océan qui se tiendra en juin à Nice, dont l'entrée en vigueur de l'accord sur la gouvernance de la haute mer, l'arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science à l'heure de sa remise en cause aux États-Unis.

L'accord trouvé à l'ONU en mars 2023 pour « la conservation et l'utilisation durable » de la haute mer a été signé par 110 États, mais n'est à cette heure ratifié que par 21 d'entre eux.

« L'objectif pour Nice, c'est d'avoir au moins les 60 ratifications qui lui permettront d’entrer en vigueur. Nous n'y sommes pas encore (...). Il y a encore un très gros travail à faire », a concédé le président français à l'occasion d'un sommet « SOS Océan » qui était organisé à Paris.

« Il faut rendre possible un espace de gestion durable de la haute mer et de ses ressources », avec la création d'aires marines protégées et des études d’impact environnemental, a-t-il insisté.

Emmanuel Macron a aussi appelé à continuer la lutte contre la « pêche illégale, illicite et non déclarée », qui représente encore entre 10 et 20 % de la production selon lui.

Le chef de l'État espère par ailleurs des « résultats tangibles » en matière de décarbonation du transport maritime, avec un objectif de neutralité totale à l'horizon 2050. Cela devra passer par des « investissements massifs » dans la transition vers les carburants durables.

Il a aussi insisté sur la « mobilisation de nouveaux financements » dans l'électrification des ports, la recherche ou l'innovation.

« Nous vivons une période où beaucoup de grandes puissances stoppent leurs financements vers les organismes de recherche publique, contestent la véracité des résultats établis scientifiquement », a-t-il relevé dans une allusion au président américain Donald Trump.

La France plaide ainsi pour un moratoire sur l'exploitation des grands fonds marins faute de connaissances scientifiques suffisantes. « Il ne doit pas y avoir d'action concernant l'océan qui ne soit éclairée par la science », a martelé le président français.


Réunion de crise au siège du RN après la condamnation de Le Pen

Le vice-président du RN et maire de Perpignan, Louis Aliot (C), s'adresse à la presse à son arrivée au siège du parti d'extrême droite français à Paris, le 31 mars 2025.(Photo by Thomas SAMSON / AFP)
Le vice-président du RN et maire de Perpignan, Louis Aliot (C), s'adresse à la presse à son arrivée au siège du parti d'extrême droite français à Paris, le 31 mars 2025.(Photo by Thomas SAMSON / AFP)
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  • Marine Le Pen et l'état-major du Rassemblement national étaient réunis lundi après-midi au siège du parti à Paris.
  • Cette réunion au sommet devait acter la riposte face à une décision judiciaire qui pourrait empêcher une quatrième tentative de conquête du pouvoir et forcer le parti à se trouver un nouveau champion.

PARIS : Marine Le Pen et l'état-major du Rassemblement national étaient réunis lundi après-midi au siège du parti à Paris, dans la foulée de la condamnation de leur cheffe de file à une peine d’inéligibilité immédiate qui hypothèque sa candidature à la présidentielle de 2027.

Partie sans un mot du tribunal de Paris à la mi-journée, juste avant l'énoncé de sa sentence, Marine Le Pen s'est aussitôt engouffrée dans une voiture qui l'a conduite vingt minutes plus tard au siège du parti d'extrême droite, dans le cossu 16ᵉ arrondissement de la capitale.

Plusieurs de ses proches ont suivi dans son sillage, dont l'eurodéputée Catherine Griset -elle aussi condamnée en tant qu'ex-assistante parlementaire de Mme Le Pen à Bruxelles- ainsi que le député du Pas-de-Calais Bruno Bilde.

Une partie de la garde rapprochée de la patronne du RN a accompagné le cortège : son directeur de cabinet Ambroise de Rancourt, son conseiller presse Victor Chabert et le secrétaire général du groupe à l'Assemblée Renaud Labaye.

D'autres les ont rejoints sur place, à commencer par le président du RN Jordan Bardella, puis le maire de Perpignan Louis Aliot (condamné dans la même affaire mais sans exécution immédiate de sa peine), le député Laurent Jacobelli et Marine Le Pen, sœur de la triple candidate malheureuse à l'élection présidentielle.

Cette réunion au sommet devait acter la riposte face à une décision judiciaire qui pourrait empêcher une quatrième tentative de conquête du pouvoir et forcer le parti à se trouver un nouveau champion.

Le premier élément de réponse est venu de l'avocat de Mme Le Pen, Rodolphe Bosselut, qui a affirmé en arrivant à son tour au siège du parti que sa cliente allait « faire appel », devant de nombreux micros et caméras de journalistes.

Elle reste « combative », a assuré quelques minutes plus tôt M. Jacobelli devant les journalistes. « Ceux qui croient que cette exécution politique l’a mise à genoux se trompent lourdement », a également assuré sur LCI l'eurodéputé Matthieu Valet, autre porte-parole du parti.

L'intéressée aura l'occasion d'en faire la démonstration devant un large public lundi soir, lors du 20 heures de TF1.