Un sommet international exhorte l'ONU à prendre des mesures plus sévères contre l'Iran

Il y a eu un tollé international cette semaine après qu'on a annoncé le 12 septembre que Navid Afkari, un champion national de lutte iranien, avait été exécuté (Fournie)
Il y a eu un tollé international cette semaine après qu'on a annoncé le 12 septembre que Navid Afkari, un champion national de lutte iranien, avait été exécuté (Fournie)
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Publié le Dimanche 20 septembre 2020

Un sommet international exhorte l'ONU à prendre des mesures plus sévères contre l'Iran

  • Plus de 100 000 personnes d'Europe, des États-Unis et d'Iran ont participé au Sommet transatlantique en ligne pour soutenir un Iran libre
  • Parmi eux se trouvaient des politiciens américains républicains et démocrates qui ont mis de côté les différences nationales pour se joindre à la condamnation du régime iranien

CHICAGO: Un sommet international d’activistes et de leaders politiques a appelé vendredi l’ONU d’agir fermement contre le gouvernement iranien « meurtrier et terroriste » en appliquant des sanctions plus sévères contre le régime de Téhéran.

Plus de 100 000 personnes d’Europe, des États-Unis et d’Iran ont participé au Sommet transatlantique en ligne pour soutenir un Iran libre. Ce sommet a été organisé par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).

Parmi eux se trouvaient des politiciens américains républicains et démocrates qui ont mis de côté les différences internes pour se joindre à la condamnation du régime iranien et exiger la fin de sa campagne de répression.

Plusieurs orateurs ont souligné une « nouvelle vague d'exécutions » en Iran résultant de manifestations de masse qui ont commencé en 2018 et ont éclaté de nouveau en novembre 2019 après que le régime iranien a augmenté le prix de l'essence.

Il y a eu un tollé international cette semaine après qu'on a annoncé le 12 septembre que Navid Afkari, un champion national de lutte iranien, avait été exécuté. Navid a été arrêté lors des manifestations de 2018 et accusé d'avoir tué un agent de sécurité, une accusation qu'il a complètement démentie.

« Son seul crime a été de se lever et de lutter pacifiquement pour renverser un régime qui a dévasté l'Iran et l'a trempé de sang tout en pillant la nation », a déclaré Maryam Rajavi, la nouvelle présidente élue du CNRI, lors de son discours d'ouverture au sommet.

« Le peuple iranien protestait depuis des semaines contre la condamnation à mort qui lui avait été infligée par l’appareil judiciaire (du guide suprême iranien) Ali Khamenei. Le peuple iranien, les défenseurs des droits de l'homme, les amoureux de la liberté et les athlètes ont lancé une campagne mondiale sans précédent pour mettre fin au verdict inhumain.

« Aujourd'hui, Navid Afkari , un symbole de lutte, vit dans le cœur de milliers d'unités de résistance en Iran, (qui) continueront de résister et de se lever pour la liberté et la justice. »

Les dirigeants iraniens ont une longue histoire d'exécutions d'activistes qui s'opposent à son régime. En 1988, plus de 30 000 manifestants ont été arrêtés et exécutés. Rajavi a déclaré que les dirigeants iraniens devraient être traduits en justice pour ces meurtres et les meurtres qui ont suivi dans les trois décennies consécutives.

« L'expérience des 40 dernières années du régime des mollahs en Iran a montré qu'il a continué son règne en commettant 120 000 exécutions pour des motifs politiques, y compris le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, dont 90% appartenaient à l'OMPI », elle a ajouté.

« Le régime a été condamné 66 fois jusqu'à présent par l'Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que par la Commission et le Conseil des droits de l'homme pour ses graves violations des droits de l'homme. »

L'Iran a dépensé plus de 30 milliards de dollars pour protéger le régime du dictateur Bashar Assad en Syrie voisine, a déclaré Rajavi, ordonnant aux militants iraniens et à leurs alliés déployés là-bas de cibler et de tuer des soldats et des conseillers américains.

La politique américaine étant de plus en plus divisée à l'approche des élections présidentielles du 3 novembre, il y a eu une rare manifestation d'harmonie entre républicains et démocrates.

La longue liste d'orateurs comprenait des républicains tels que le conseiller de Trump et l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, l'ancien porte-parole de la maison blanche Newt Gingrich et les sénateurs Ted Cruz et Marco Rubio. Du côté démocrate, les sénateurs Bob Menendez, Jeanne Shaheen et Kirsten Gillibrand, et l'ancien sénateur Joe Lieberman. Tous ensemble, ont demandé à des sanctions plus dures et plus restrictives contre l'Iran.

« L'Iran est un régime de terreur », a déclaré Giuliani lors de son discours vidéo en direct. « Chaque année apporte une nouvelle année de violations des droits de l'homme, de privation et de terrorisme.»

Bien que la plupart des orateurs se tournent vers l'avenir, exhortant l'ONU à renforcer ses sanctions contre l'Iran, Giuliani a profité de l'occasion pour critiquer l'ancien président Barack Obama pour avoir tenté d '« apaiser » Téhéran en 2015 en allouant aux Iraniens 1 milliard de dollars au moment de la négociations pour le Plan d'action global conjoint (JCPOA), le soi-disant accord nucléaire, en vertu duquel l'Iran a accepté de renoncer à ses recherches sur les armes nucléaires.

Le député britannique David Jones a déclaré que le (JCPOA) ainsi que l'échec de la répression du régime iranien les avaient « encouragés à poursuivre le terrorisme contre ses adversaires », y compris des membres du Sénat américain, en particulier, Giuliani, qui a critiqué ouvertement le régime pendant de nombreuses années.

D'autres orateurs, dont l'ancien général James Jones, qui a servi sous l'administration Obama, a également dénoncé le régime de Téhéran en le décrivant comme un régime qui se livrait à « une cruauté scandaleuse, atroce et épouvantable envers son propre peuple ».

Le 14 août, le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté un projet de résolution dirigé par les États-Unis appelant à la prolongation de l'embargo des Nations Unies sur les armes de l'Iran, qui doit expirer en octobre. Trump devrait annoncer cette semaine que les États-Unis imposeront leur propre embargo contre l'Iran et exhorteront les autres pays à faire de même.

Rajavi a critiqué l'ONU pour n'avoir pas agi après les attaques contre les manifestants l'automne dernier, ni pour avoir condamné l'exécution d'Afkari.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Médiation des Émirats arabes unis pour l'échange de prisonniers entre les États-Unis et la Russie

L'ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis, Yousef Al-Otaiba, en compagnie de Ksenia Karelina, qui possède la double nationalité américaine et russe, après sa libération à l'aéroport d'Abou Dhabi (Émirats arabes unis). (WAM)
L'ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis, Yousef Al-Otaiba, en compagnie de Ksenia Karelina, qui possède la double nationalité américaine et russe, après sa libération à l'aéroport d'Abou Dhabi (Émirats arabes unis). (WAM)
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  • Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a facilité l'échange d'un citoyen russe contre un citoyen américain
  • Il s'agit du deuxième échange depuis le retour au pouvoir du président Donald Trump, alors que Moscou et Washington s'efforcent de resserrer leurs liens

LONDRES : Les Émirats arabes unis ont servi de médiateur pour un échange de prisonniers entre la Russie et les États-Unis jeudi, qui s'est déroulé sur leur sol à Abou Dhabi.
Le ministère des affaires étrangères a facilité l'échange d'un citoyen russe contre un citoyen américain, en présence de représentants des deux pays à Abou Dhabi.
Le ministère s'est félicité de la confiance accordée aux Émirats arabes unis par les gouvernements américain et russe en désignant Abou Dhabi comme lieu du processus d'échange de prisonniers, a rapporté WAM.
Il a ajouté que "le choix d'Abou Dhabi pour le processus d'échange de prisonniers reflète les liens d'amitié étroits que les deux pays entretiennent avec les Émirats arabes unis".
Abou Dhabi espère que ces efforts permettront de désamorcer les tensions et de renforcer le dialogue, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité régionales et internationales, a ajouté WAM.

Il s'agit du deuxième échange depuis le retour du président Donald Trump à la Maison-Blanche, alors que la Russie et les États-Unis s'efforcent de resserrer leurs liens.
Moscou a libéré la danseuse de ballet russo-américaine Ksenia Karelina, qui avait été condamnée à 12 ans de prison pour trahison. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a confirmé tôt jeudi qu'elle était à bord d'un avion à destination des États-Unis.
En échange, les États-Unis ont libéré Arthur Petrov, un citoyen russo-allemand qui risquait jusqu'à 20 ans de prison aux États-Unis pour avoir violé les contrôles à l'exportation et qui avait été arrêté à Chypre en 2023 à la demande de Washington pour avoir prétendument exporté des produits microélectroniques sensibles.
Aéroport d'Abou Dhabi
Le directeur de la CIA John Ratcliffe était présent à l'aéroport d'Abou Dhabi, où l'échange a eu lieu jeudi, a rapporté l'AFP.
Une porte-parole de la CIA a déclaré au Wall Street Journal que "l'échange montre l'importance de maintenir les lignes de communication ouvertes avec la Russie, malgré les défis profonds de nos relations bilatérales".
"Bien que nous soyons déçus que d'autres Américains soient toujours détenus à tort en Russie, nous considérons cet échange comme une étape positive et nous continuerons à œuvrer pour leur libération", a-t-elle ajouté.
La Russie n'a pas encore confirmé l'échange, qui serait le deuxième depuis le retour de M. Trump à la Maison Blanche en janvier.
M. Trump et le dirigeant russe Vladimir Poutine ont depuis poussé au rétablissement de liens plus étroits entre les deux pays, qui ont été gravement endommagés par l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
Plusieurs réunions ont eu lieu entre les deux parties, et une nouvelle série de pourparlers a débuté jeudi à Istanbul en vue de rétablir certaines des activités des ambassades qui avaient été réduites à la suite de l'invasion de l'Ukraine.
Qui sont les prisonniers ?
Mme Karelina, née en 1991 et vivant à Los Angeles, purgeait une peine de 12 ans de prison pour avoir fait don d'environ 50 dollars à une organisation caritative pro-Ukraine.
Elle a été arrêtée dans la ville ouralienne d'Ekaterinbourg en janvier 2024, alors qu'elle rendait visite à sa famille. Elle a été accusée de "trahison".
Le service fédéral de sécurité russe l'a accusée d'avoir collecté des fonds pour l'armée ukrainienne, qui ont servi à acheter "des équipements, des armes et des munitions", ce qu'elle a nié. Ses partisans affirment qu'elle a fait des dons à une organisation basée aux États-Unis qui fournit de l'aide humanitaire à l'Ukraine.
Mme Petrov a été accusée par les autorités américaines d'exporter illégalement des composants électroniques vers la Russie à des fins militaires, en violation des sanctions imposées par Washington à Moscou dans le cadre du conflit en Ukraine.
À la mi-février, à la suite d'un appel entre Poutine et Trump, la Russie a libéré Kalob Wayne Byers, un citoyen américain de 28 ans qui avait été arrêté à l'aéroport de Moscou pour avoir transporté des friandises à base de cannabis.
Washington et Moscou ont également échangé un enseignant américain, Marc Fogel, contre un informaticien russe, Alexander Vinnik, au début du mois de février.
Le plus grand échange de prisonniers entre les États-Unis et la Russie depuis la fin de la guerre froide a eu lieu le 1er août 2024. Il s'agissait de libérer des journalistes, dont le reporter du WSJ Evan Gershkovich, et des dissidents détenus en Russie en échange d'espions russes présumés détenus en Occident.
Plusieurs citoyens américains sont toujours incarcérés en Russie, Washington dénonçant une "prise d'otages" pour obtenir la libération de Russes - dont des espions présumés - emprisonnés à l'Ouest.

(Avec AFP)


L'armée israélienne annonce le renvoi de pilotes ayant signé une lettre sur la guerre à Gaza

Un responsable de l'armée israélienne a annoncé jeudi que des pilotes réservistes, qui ont publiquement appelé à garantir la libération des otages même si cela suppose de mettre fin à la guerre à Gaza, seraient renvoyés de l'armée de l'air. (AFP)
Un responsable de l'armée israélienne a annoncé jeudi que des pilotes réservistes, qui ont publiquement appelé à garantir la libération des otages même si cela suppose de mettre fin à la guerre à Gaza, seraient renvoyés de l'armée de l'air. (AFP)
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  • "Avec le plein soutien du chef de l'état-major général, le Commandant de l'IAF (les forces aériennes israéliennes, ndlr) a décidé que tout réserviste actif ayant signé la lettre ne pourrait pas continuer à servir"
  • Ces propos font suite à une lettre, signée par environ 1.000 pilotes et aviateurs de réserve et à la retraite, qui défie ouvertement la politique de Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: Un responsable de l'armée israélienne a annoncé jeudi que des pilotes réservistes, qui ont publiquement appelé à garantir la libération des otages même si cela suppose de mettre fin à la guerre à Gaza, seraient renvoyés de l'armée de l'air.

"Avec le plein soutien du chef de l'état-major général, le Commandant de l'IAF (les forces aériennes israéliennes, ndlr) a décidé que tout réserviste actif ayant signé la lettre ne pourrait pas continuer à servir", a déclaré le responsable à l'AFP.

Ces propos font suite à une lettre, signée par environ 1.000 pilotes et aviateurs de réserve et à la retraite, qui défie ouvertement la politique de Benjamin Netanyahu.

Pour le Premier ministre israélien, une pression militaire accrue sur Gaza est le seul moyen de forcer les groupes militants palestiniens à libérer les otages capturés lors de l'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.

"Nous, aviateurs en réserve et à la retraite, exigeons le retour immédiat des otages même au prix d'une cessation immédiate des hostilités" à Gaza, peut-on lire dans la lettre publiée jeudi sur une page entière dans plusieurs journaux israéliens.

"La guerre sert principalement des intérêts politiques et personnels, et non des intérêts sécuritaires", ajoute-t-elle.

"Seul un accord peut ramener les otages en toute sécurité, tandis que la pression militaire conduit principalement à la mort des otages et à la mise en danger de nos soldats", précise-t-elle.

Une trêve entre le 19 janvier et le 17 mars a permis le retour de 33 otages israéliens incluant huit corps sans vie, en échange de la libération par Israël de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.

L'armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre dans la bande de Gaza, afin de contraindre, selon Israël, le mouvement islamiste à libérer les otages israéliens qu'il retient encore.

Selon le responsable de l'armée, la plupart des signataires de la lettre ne sont pas des réservistes actifs.

"Notre politique est claire: l'IDF (armée) est au-dessus de tout conflit politique. Il n'y a pas de place (...), y compris des réservistes en service actif, pour exploiter leur statut militaire tout en participant simultanément au combat et en appelant à sa cessation", a-t-il déclaré.

M. Netanyahu a indiqué qu'il soutenait la décision de limoger tout pilote actif qui avait signé la lettre.

"Refuser, c'est refuser, même lorsque cela est implicite, et exprimé dans un langage euphémistique", a-t-il dit dans un communiqué diffusé par ses services.

"Les déclarations qui affaiblissent l'IDF et renforcent nos ennemis en temps de guerre sont impardonnables", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué diffusé également jeudi, l'armée a indiqué qu'elle continuait ses opérations terrestres dans le sud de la bande de Gaza et qu'elle avait "démantelé des dizaines d'infrastructures terroristes et plusieurs tunnels menant à des réseaux terroristes souterrains dans la région".

Mercredi, l'armée avait indiqué avoir "éliminé" un commandant du Hamas dans une frappe sur la ville de Gaza, accusé d'avoir participé à l'attaque coordonnée du 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données du ministère de la Santé des autorités du Hamas, au moins 1.522 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l'offensive par Israël, portant à 50.886 le nombre de morts depuis le début de cette guerre.

Au moins 23 Palestiniens incluant des femmes et des enfants ont été tués par des missiles tirés mercredi sur un immeuble d'habitation, selon la Défense civile de Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël le jour de l'attaque du Hamas, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.

 


Yémen: les Houthis annoncent trois morts dans de nouvelles frappes à Sanaa

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont fait état de trois morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis, menées dans la nuit de mercredi à jeudi sur la capitale Sanaa. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont fait état de trois morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis, menées dans la nuit de mercredi à jeudi sur la capitale Sanaa. (AFP)
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  • Les zones contrôlées par les Houthis sont la cible d'attaques quasi quotidiennes depuis le lancement, le 15 mars par Washington, d'une campagne de bombardements contre les rebelles, pour les contraindre à cesser de menacer les navires
  • Des frappes menées dans la nuit de mardi à mercredi sur la province côtière de Hodeida, dans l'ouest du pays, ont fait 13 morts et 15 blessés, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé houthi publié jeudi

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont fait état de trois morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis, menées dans la nuit de mercredi à jeudi sur la capitale Sanaa.

"Trois citoyens ont été tués dans l'agression américaine sur le quartier Sabine de la capitale", a affirmé l'agence de presse des rebelles, Saba, en citant le ministère de la Santé de l'administration houthie.

L'agence avait fait état plus tôt d'une série de frappes visant Sanaa, aux mains des Houthis depuis 2014, et ses environs.

L'île de Kamarane, en mer Rouge, a également été visée, d'après la même source.

Les zones contrôlées par les Houthis sont la cible d'attaques quasi quotidiennes depuis le lancement, le 15 mars par Washington, d'une campagne de bombardements contre les rebelles, pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant des routes maritimes cruciales pour le commerce international.

Des frappes menées dans la nuit de mardi à mercredi sur la province côtière de Hodeida, dans l'ouest du pays, ont fait 13 morts et 15 blessés, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé houthi publié jeudi.

Ces insurgés pro-iraniens disent s'en prendre à Israël et aux navires qui lui sont liés, en solidarité avec les Palestiniens, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Ils disent aussi viser les navires de guerre américains en mer Rouge en réponse aux frappes menées contre eux.

Leur porte-parole militaire, Yahya Saree, avait affirmé mercredi que les forces rebelles avaient abattu un drone américain MQ-9 et mené une attaque de drone contre "une cible militaire israélienne" à Jaffa, un quartier de Tel-Aviv.