Les années 1830 à 1930 ont vu l'essor de l'exploitation minière industrielle à grande échelle dans le monde impérial britannique. Elizabeth Carolyn Miller examine comment la littérature de cette époque comptait avec une nouvelle vision de la civilisation où les humains dépendent de réserves finies et non renouvelables de ressources terrestres, et retrace comment les perspectives menaçantes de l'épuisement des ressources s'est frayé un chemin dans un style narratif.
La Grande-Bretagne a été le premier pays à passer à une industrie basée sur les combustibles fossiles, ce qui a placé ses romanciers et autres écrivains dans la position remarquable de médiateur de l'émergence d'une vie fondée sur l'extraction.
Miller examine des œuvres littéraires comme «Hard Times» (Les Temps difficiles), «The Mill on the Floss» (Le Moulin sur la Floss) et «Sons and Lovers» (Amants et fils), montrant comment la dépendance de longue date du roman réaliste provincial sur les complots de mariage et d'héritage se transforme sur fond d'épuisement afin de retenir la promesse d'un avenir reproductif. Miller explore également comment des histoires d'aventure comme «Treasure Island» (L'île au trésor) et «Heart of Darkness» (Au cœur des ténèbres) réorientent l'espace fictif vers la frontière des ressources.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com