Le pape François au jury du prix Zayed 2022: nous devons soutenir le chemin de la fraternité humaine

Le comité de sélection pour le Prix Zayed pour la Fraternité Humaine 2022 lors de leur réunion avec le pape François mercredi au Vatican. (Photo fournie)
Le comité de sélection pour le Prix Zayed pour la Fraternité Humaine 2022 lors de leur réunion avec le pape François mercredi au Vatican. (Photo fournie)
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Le pape François au jury du prix Zayed 2022: nous devons soutenir le chemin de la fraternité humaine

  • Le souverain pontife a rencontré le comité de sélection de la troisième édition du Prix Zayed pour la Fraternité Humaine mercredi au Vatican
  • Les jurés ont affirmé que leur processus de jugement repose sur les valeurs du Document cosigné par le Pape et le Grand Imam d'Al-Azhar en 2019 à Abou Dhabi

CITÉ DU VATICAN - Sa Sainteté le Pape François, chef de l'Église catholique, a rencontré le comité de sélection pour le Prix Zayed pour la Fraternité Humaine 2022 – la troisième édition du prix – mercredi au Vatican, en soulignant au jury à quel point leur travail est important pour le monde.

Le pape François a qualifié sa rencontre d’historique avec Son Eminence le Grand Imam d'Al-Azhar, le professeur Ahmed al-Tayeb à Abou Dhabi, de «premier pas» sur le chemin de la fraternité humaine. Le Pape François a demandé au jury de «maintenir et soutenir» cette réunion et son message, incarné dans le Document sur la Fraternité humaine.

Pour leur part, les membres du comité des juges du PZFH ont exprimé au Pape leur profonde gratitude pour son soutien au comité et à leur noble mission et a affirmé que leur processus de jugement repose sur les valeurs du Document sur la fraternité humaine, cosigné par le Pape François et le Grand Imam d'Al-Azhar en 2019 à Abou Dhabi, sous le haut patronage de Son Altesse Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan, le prince héritier d’Abou Dhabi et patron de la fraternité humaine.

Le comité des juges indépendant du Prix Zayed pour la fraternité humaine 2022 comprend l'ancien président du Niger et lauréat du Prix Ibrahim 2020 pour l'excellence en leadership africain S.E. Mahamadou Issoufou, le lauréat du prix Nobel de la paix 1996 et ancien président du Timor oriental S.E. José Ramos-Horta, l’ancien vice-président de l'Afrique du Sud et ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies S.E. Phumzile Mlambo-Ngcuka, le sous-secrétaire de la section des migrants et des réfugiés du Saint-Siège S.Em. le Cardinal Michael Czerny, le président du Projet Aladin Leah Pisar, et le secrétaire général du Haut Comité pour la fraternité humaine (HCHF) Le juge Mohammed Abdelsalam.

Commentant la rencontre, le juge Abdelsalam, ancien conseiller du Grand Imam d'Al-Azhar et premier Arabe musulman à recevoir la plus haute distinction du Pape catholique, a déclaré: «C'est un honneur pour le comité de sélection de rencontrer Sa Sainteté le Pape François, dont le chemin commun de la fraternité humaine aux côtés du Grand Imam d'Al-Azhar sert d'inspiration au comité et au monde, qui souffre de crises humanitaire et sanitaire, ainsi que des fléaux de l'égoïsme, de l'inégalité et de l'injustice.

Suite à la visite avec le Pape François, le comité des juges a tenu sa première réunion à Rome, pour discuter des mécanismes d'évaluation pour déterminer le(s) lauréat(s) du prix 2022.

Le Prix Zayed pour la fraternité humaine vise à faire progresser les valeurs de la fraternité humaine – ce que le pape François a appelé «le défi de notre siècle» - en récompensant les individus et les entités qui ont apporté de profondes contributions à la promotion des valeurs de la fraternité humaine et de la coexistence pacifique.

Le prix, décerné par le Comité supérieur de la fraternité humaine, a été créé en février 2019 pour marquer la rencontre historique entre le Pape François et le Grand Imam d'Al-Azhar, où les deux personnalités ont signé le Document sur la fraternité humaine et sont devenus les premiers récipiendaires d'honneur du Prix Zayed pour la Fraternité Humaine.

La rencontre de mercredi entre le Pape François et le comité des juges a été organisée par le HCHF, qui décerne chaque année le prix Zayed pour la fraternité humaine. Le HCHF est un comité international indépendant institué pour promouvoir les valeurs de la fraternité humaine dans le monde et pour réaliser les aspirations du Document sur Fraternité humaine.

La clôture du processus de nomination pour le PZFH 2022 est prévue pour le 1e décembre 2021 et le(s) lauréat(s) sera annoncé le 4 février 2022. Les nominations peuvent être faites par des nominateurs qualifiés via le site web du Prix Zayed de la Fraternité Humaine, https://zayedaward.org/ et [email protected]


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.