Ce qui s’est passé tout au long des dix dernières années a accrédité l’image de responsables défaillants, incontrôlables, quelque part aussi ingouvernables. Des responsables qui ont abaissé la vocation de mandataire par des actes et des décisions dont la Tunisie risque de ne pas se relever de sitôt.
La consécration des principes de transparence et de bonne gouvernance, essentiellement dans la gestion des finances publiques, et la lutte contre la corruption qui s’y rattache, n’avaient ni de sens, ni de raison d’être. Durant une décennie, la Tunisie avançait tout simplement dans le sens contraire de la bonne gouvernance.
Quelles que soient les réformes à prendre en considération, quelle que soit la nature des solutions proposées, quelles que soient les décisions qui en découlent et, par conséquent, les changements à entreprendre, l’on ne doit pas oublier que l’action politique n’est pas une activité comme les autres. Si elle reste capable du meilleur comme du pire, elle implique, et elle impliquera encore et toujours des valeurs, des vertus, une culture.
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