Le message très diplomatique et subliminal que le FMI vient d’émettre à l’adresse des autorités algériennes, en dit long sur la vulnérabilité qui marque actuellement la situation générale du pays. Le FMI, dont l’Algérie n’est aujourd’hui qu’un membre ordinaire parmi 190 autres, n’a certes aucune conditionnalité à imposer au pays en termes de politiques économiques ou d’ajustements structurels à mettre en œuvre ou pas.
Socle notoire du fameux système de Bretton Woods et de son libéralisme assumé et dominant dans le monde d’aujourd’hui, le FMI ne fait jusqu’ici que conseiller très techniquement et très diplomatiquement l’Algérie. Comme il le fait avec la Grèce, l’Argentine ou n’importe quel autre de ses membres, en vertu du fameux article IV de ses statuts.
Or, les experts du FMI, au bout d’une mission ordinaire de deux semaines en Algérie, livrent des conclusions pour le moins inquiétantes sur l’état socio-économique du pays. “La persistance des déficits élevés engendrerait des besoins de financement sans précédent, épuiserait les réserves de changes et présenterait des risques pour l’inflation et la stabilité financière”, prévient ainsi le Fonds au terme de ses consultations avec les responsables algériens.
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