Hyacinthe Ouattara: «Les Abattoirs de Casablanca, un musée à ciel ouvert»

L'artiste burkinabé Hyacinthe Ouattara (Photo fournie).
L'artiste burkinabé Hyacinthe Ouattara (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 29 septembre 2021

Hyacinthe Ouattara: «Les Abattoirs de Casablanca, un musée à ciel ouvert»

  • L’artiste burkinabé a été exposé à la galerie Afikaris à Paris, et fera une escale à la 14ᶱ Biennale d’art africain, Dak’Art 2022
  • «Mon travail actuel s’apparente à une géométrie spirituelle de l’espace: le dedans, le dehors et inversement, ce que l’œil nu ne peut pas percevoir. J’appelle cela le battement cardiaque de la Terre»

Plasticien atypique, Hyacinthe Ouattara, exalte et célèbre la matière dans une œuvre prolifique d’où jaillissent la nature, le cosmos et l’humain. Enfant du Burkina, son art a fait l’objet de l’exposition La poésie du lien, à la galerie Afikaris à Paris, et fera une escale à la 14ᶱ Biennale d’art africain, Dak’Art 2022.

 

Comment êtes-vous devenu plasticien ?

Tout d’abord, je tiens à remercier Arab News en français d’avoir accordé de l’intérêt à ma pratique artistique. Vous savez, il n’existe pas d’école des Beaux-Arts au Burkina Faso, et la grande majorité des artistes plasticiens dans le pays sont surtout des autodidactes, dont je fais partie. Du coup, on se sent beaucoup plus libre, et c’est une chance. Enfant, j’adorais dessiner. Puis, cette passion m’a insufflé une forme de curiosité: au fil des années, j’ai eu envie d’en faire quelque chose. Après l’obtention de mon brevet d’études secondaires, j’ai décidé d’arrêter mon cursus scolaire d’enseignement général, afin de m’intéresser à un univers purement artistique. Enfin, après plusieurs expériences dans des ateliers comme le Hangar 11 (atelier collectif) et de nombreuses initiations en dessin de modèle vivant, je suis devenu plasticien en pratiquant et en explorant plusieurs médias.

 

Pourriez-vous nous parlez des œuvres que vous avez réalisées à Casablanca lors de votre résidence artistique aux Anciens Abattoirs?

Ma résidence à la fabrique culturelle des Abattoirs de Casablanca en 2016 a été une expérience enrichissante grâce à la structure Arkane. Le lieu était très habité et chargé de traces du passé, et d’emblée, ces éléments m’ont parlé. J’ai profité de cette opportunité pour poursuivre ma recherche autour du textile – qui faisait déjà partie de mon travail – en réalisant une installation qui questionnait le vêtement comme métaphore de l’homme et identité d’une société. Cela a été une sorte de réflexion sur la mémoire universelle. L’installation a été présentée à Marrakech lors de la COP22.

 

Comment cet espace urbain a-t-il trouvé écho en vous?

J’étais immergé dans une atmosphère de cinéma mobile ambulant, et j’ai absorbé tout ce que j’observais, ce que j’appelle «l’atelier mental». J’ai été fasciné par ces grands marchés colorés, de véritables musées à ciel ouvert, j’adore ça! Les tissus qui ont servi pour ma résidence d’artiste en provenaient, j’ai en quelque sorte réutilisé l’âme du lieu.

 

Y a-t-il une couleur que vous utilisez à chaque fois que vous commencez un tableau?

Le tableau est une expression de soi, il reflète la manière dont nous ressentons les vibrations du monde extérieur et tout ce qui nous entoure. La spontanéité et la gestuelle ont une place très importante dans mon processus de création. Le choix des couleurs n’est pas prémédité à l’avance.

 

La radicalité de l’abstraction est-elle l’une des formes dans lesquelles peuvent s’exprimer les expressions les plus libres et les plus intimes?

Pendant longtemps, je représentais des silhouettes humaines de façon onirique, fantomatique, et parfois enfantine. Puis cette recherche a donné naissance aux Cartographies humaines. Une sorte d’anatomie cellulaire des tissus humains. C’est une façon pour moi d’entrer dans les entrailles du cosmos. Mon travail actuel s’apparente à une géométrie spirituelle de l’espace: le dedans, le dehors et inversement, ce que l’œil nu ne peut pas percevoir. J’appelle cela le battement cardiaque de la Terre, car il faut se placer au bon endroit pour pouvoir l’entendre et il se trouve en chacun de nous: l’abstraction organique.

 

Vous dites à propos de la série Multiplicité, présentée au printemps dernier à la galerie Afikaris: «Multiplicité est une somme d’expériences et de parcours dans un perpétuel besoin de renouvellement de mon langage plastique. Multiplicité témoigne d’un travail organique intérieur. Cette série invite le spectateur à s’interroger sur sa propre vision d'un monde en mutation permanente». Votre geste peut rappeler celui du peintre américain, Jackson Pollock, traversé par le «dripping» et les «All over»…

La série Multiplicité était l’expression d’une quête permanente, et la quête n’est pas un exercice aisé. Elle est inspirée par l’œuvre et la pensée d’Edouard Glissant qui disait: «L’artiste est celui qui approche l’imaginaire du monde, le rhizome est la racine qui s’étend à la rencontre d’autres racines». De fait, je me suis simplement mis dans la peau du rhizome. J’aime l’idée qui permet à celui qui regarde une oeuvre de choisir sa porte d’entrée et de sortie.

 

L’exposition La poésie du lien a aussi été marquée par l’installation Bois sacré. Vous avez ravivé ce matériau en écho à la pensée animiste, selon laquelle tous les êtres sont habités par des esprits: «Le bois s’exprime, il vieillit. Le bois en lui-même est un être.»

Oui tout à fait, l’esprit du bois est évoqué ici, en lien avec l’esprit de la forêt et de l’eau. Longtemps, dans les villages, il n’était pas donné à n’importe qui d’aller couper du bois dans la forêt, tout était lié à des parcours initiatiques, car certains sacrifices se faisaient au pied d’arbres spécifiques. L’installation Bois Sacré était une façon de me reconnecter à mes ancêtres, car nous sommes tous descendants d’animistes.

 

Diriez-vous que votre art s’inscrit dans un entre-deux, exposé à la fois à la galerie Afikaris à Paris, à Londres ou encore sur le continent africain?

À Paris, je suis officiellement représenté par la galerie Afikaris, la 193 Gallery et à Londres, par Sulger-Buel Gallery, mais je ne suis plus représenté sur le continent africain par une galerie. J’en profite justement pour remercier Florian Azzopardi, le directeur d’Afikaris, et sa belle équipe, qui ont cru en mon travail en le soutenant avec sérieux.

 

Un dernier mot sur votre participation à la 14ᶱ édition de la Biennale de Dakar, Dak’Art 2022…

Quand je regarde dans le rétroviseur, je considère ma sélection comme une forme de reconnaissance, comme un baptême de mes pairs, même si la route est encore très longue. Ca reste en tout cas une belle vitrine pour présenter mon travail sur le continent!


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com