Les ambassadeurs des pays du G7, qui ont publié un communiqué commun à propos de la situation en Tunisie teinté d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions survenues dans notre pays, ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé et que, désormais, notre pays est totalement apte à gérer ses affaires, à mettre en valeur ses ressources et ses potentialités, dans l’intérêt bien compris de son peuple. Eux qui ont perdu la bataille de la démocratie en Irak, en Libye, au Yémen, au Mali et ailleurs dans le monde se croient aptes encore à prodiguer conseils et avertissements.
Qu’ont-ils fait en Afghanistan ? Ils ont abandonné démocratie et démocrates aux mains des Talibans et des forces maléfiques sans bouger le petit doigt. Au contraire, ils refusent d’accueillir les fuyants comme réfugiés. Ces pays du G7 sont certes démocratiques mais foulent aux pieds les droits, les libertés et les principes constitutionnels quand il s’agit d’un péril imminent ou survenu. De plus, ils créent des zones de non-droit, comme Guantánamo, pour pouvoir pratiquer torture, sévices, séquestrations et même exécutions sommaires à leur guise et sans être redevables à personne.
On sait que ce communiqué est le fruit des artisans d’un travail de sape qui ont orchestré une vaste campagne de dénigrement à l’encontre des mesures annoncées le 25 juillet. Ils tentent ainsi de porter un coup au nouveau tournant que connaît le pays et à jeter une ombre sur l’espoir fondé sur ce sursaut populaire.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.