LE CAIRE: Des responsables du gouvernorat égyptien d’Al-Beheira, au nord-ouest de du Caire, ont démenti mardi les informations selon lesquelles des villages auraient été inondés par les eaux de crue du Nil.
Selon le général de division Hicham Amna, gouverneur de la région d’Al-Beheira, bien qu'il y ait eu une légère augmentation du niveau de la rivière due à de fortes pluies, seuls 17 acres de terres agricoles inoccupées ont été inondées.
Les médias avaient affirmé que les débordements du Nil en Égypte avaient submergé Al-Sawaf dans la ville de Kom Hamada à la suite de pluies torrentielles qui ont duré plusieurs jours.
Le ministre soudanais de l’Intérieur a indiqué que, jusqu’à présent, 102 personnes ont perdu la vie et 46 autres ont été blessées. En cause: les inondations dans le pays depuis le début de l’automne.
Selon le porte-parole du ministre égyptien de l’Irrigation, Mohammad al-Sibai, toute eau supplémentaire du Nil soudanais sera retenue dans le lac Nasser derrière le haut barrage d’Assouan qui protège l'Égypte des inondations.
« Les taux de précipitations seront surveillés heure par heure, et, d'ici la fin de septembre et début d’octobre, la taille et le type de crue seront parfaitement clairs. Il y a des secteurs au sein du ministère qui travaillent sur la manière de profiter de la crue de cette année », ajoute-t-il.
« Les missions égyptiennes au Soudan et en Ouganda surveillent en permanence les niveaux de l’eau du Nil, et l’Autorité générale égyptienne du haut barrage garde un œil sur les niveaux du lac Nasser », explique Al-Sibai.
« Les taux d’inondation ont été prometteurs jusqu’à présent et nous étudions comment gérer cette inondation de manière rationnelle et comment la conserver pour les années où les inondations seront rares. »
Il précise que 588 installations industrielles ont été mises en place pour protéger les provinces des inondations.
Selon lui, lorsque le haut barrage atteint les limites de sa capacité de stockage, un surplus d’eau est déversé. Il souligne que, bien que les inondations de cette année aient été supérieures à la moyenne, elles n’ont pas présenté de danger.
« Ce qui se produit au Soudan ne se produit pas en Égypte, et l’eau est évacuée conformément à des programmes spécifiques basés sur les besoins en eau, et des quantités plus importantes peuvent être mises à disposition. Nous préservons également la voie navigable des goulots d'étranglement et des empiétements », ajoute Al-Sibai.
« Le ministère égyptien responsable des ressources en eau a déjà effectué des travaux pour faire face à toute inondation potentielle, et les installations de protection et les égouts ont supporté les récentes fortes pluies à Qena, dans le sud de l'Égypte. »
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com