Lancement réussi du satellite "Al-Munther" de Bahreïn

Bahreïn a lancé samedi Al-Munther, son premier satellite conçu et développé au niveau national. (BNA)
Bahreïn a lancé samedi Al-Munther, son premier satellite conçu et développé au niveau national. (BNA)
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Publié le Samedi 15 mars 2025

Lancement réussi du satellite "Al-Munther" de Bahreïn

  • Le projet est dirigé par l'Agence nationale des sciences spatiales

MANAMA : Bahreïn a lancé samedi Al-Munther, son premier satellite conçu et développé au niveau national.

Le projet, dirigé par l'Agence nationale des sciences spatiales (NSSA), représente une étape majeure dans les ambitions spatiales de Bahreïn.

L'engin, un CubeSat 3U, est le premier satellite de la région à intégrer l'intelligence artificielle pour le traitement des images à bord, établissant ainsi une nouvelle référence en matière d'innovation technologique.

Une étape clé 

« La mise en orbite réussie du satellite Al-Munther de Bahreïn marque une étape clé dans le voyage spatial du royaume. Je suis extrêmement fier des réalisations de l'équipe de l'Agence nationale des sciences spatiales, qui a réussi à placer "Al-Munther" en orbite, ouvrant ainsi la voie aux opérations initiales et aux tests des systèmes en orbite », a déclaré Mohammed Ibrahim Al Aseeri, directeur général de la NSSA.

M. Al Aseeri a souligné que le satellite "Al-Munther" est une réalisation nationale remarquable, entièrement conçue et développée par des talents bahreïniens. L'équipe de la NSSA a joué un rôle clé dans l'innovation, la conception et la construction de ses charges utiles, laissant une marque pionnière sur l'industrie spatiale mondiale en pleine évolution.

"Conçu et développé entièrement par des Bahreïnis, Al-Munther est une réalisation nationale importante. Ce succès reflète notre engagement envers la vision royale de positionner Bahreïn en tant que leader dans le domaine spatial et soutient le développement national, la Vision économique 2030 de Bahreïn et les objectifs de développement durable des Nations unies", a ajouté M. Al Aseeri.

Équipé de charges utiles avancées, il comprend une caméra d'observation de la Terre, un système de cybersécurité et une fonction de diffusion unique qui transmettra l'hymne national de Bahreïn et un message du roi Hamad ben Isa Al-Khalifa depuis l'espace.

Le satellite opérera sur une orbite héliosynchrone à une altitude de 550 km et devrait avoir une durée de vie estimée à deux ans.

Le lancement est prévu à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis le complexe de lancement spatial de Vandenberg en Californie.

Renforcement des capacités spatiales de Bahreïn

Reem Abdulla Senan, responsable des opérations de communication par satellite, a souligné une autre réalisation clé de la mission : "L'une des réalisations les plus importantes de la mission Al-Munther est le développement d'un système logiciel exploité par le Bahreïn pour gérer le satellite et ses charges utiles. Cette étape ne fait pas seulement progresser la nationalisation des technologies spatiales, elle renforce également l'autonomie de Bahreïn en matière d'exploitation de satellites. Le logiciel permet au satellite d'exécuter efficacement les tâches qui lui sont assignées, notamment la collecte, le traitement et la transmission des données vers la Terre, ce qui garantit l'exécution sans faille des objectifs de la mission et la gestion efficace des diverses charges utiles embarquées".

Elle a ajouté que la station terrestre établie à Bahreïn jouera un rôle essentiel dans la supervision des opérations d'Al-Munther : "La station nous permet de gérer le satellite avec une grande précision, de soutenir les futures missions spatiales et même de recevoir des données d'autres satellites libres opérant sur les mêmes fréquences. La réussite du premier contact entre le satellite et la station au sol après le lancement marquera un moment décisif : elle confirmera que le système de communication fonctionne comme prévu et marquera le début structuré des opérations scientifiques."

Al-Munther, qui signifie héraut ou messager, symbolise la vision tournée vers l'avenir et l'engagement de Bahreïn en faveur de l'innovation, et souligne sa volonté de mettre en place une infrastructure spatiale durable, d'encourager la recherche et le développement et de pousser les générations futures à progresser dans les domaines de la science et de la technologie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trêve à Gaza : reprise attendue des négociations, désaccords persistants

Un enfant palestinien portant de la nourriture pleure alors que les gens se rassemblent pour un repas iftar de rupture du jeûne à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 15 mars 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Un enfant palestinien portant de la nourriture pleure alors que les gens se rassemblent pour un repas iftar de rupture du jeûne à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 15 mars 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • Le Hamas réclame le passage aux négociations sur la deuxième phase de l'accord, qui prévoit selon lui un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide humanitaire et la libération des otages.
  • Israël souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la « démilitarisation totale » du territoire et le départ du Hamas.

JERUSALEM : Israël et le Hamas palestinien doivent reprendre les négociations indirectes à Doha, par l'intermédiaire des médiateurs internationaux, pour tenter d'aplanir les profondes divergences sur les modalités de la suite du fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Arraché par les médiateurs (Qatar, Égypte, États-Unis), l'accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois d'une guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Selon une source proche des négociations, une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya, le négociateur en chef, a quitté dimanche le Caire pour Doha, qui accueille le bureau politique du mouvement.

Samedi soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, « a donné instruction à l'équipe de négociateurs de se préparer à la poursuite des discussions », a indiqué son bureau après une réunion avec les négociateurs et les chefs de la sécurité « sur la question des otages » enlevés durant l'attaque du 7 octobre et emmenés à Gaza.

Ces discussions auront lieu sur la base de la proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff, qui prévoit « la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts ». M. Witkoff a participé aux négociations à Doha ces derniers jours.

- Divergences -

M. Netanyahu a de nouveau rejeté l'offre du Hamas, qui a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain, Edan Alexander, et à rendre les corps de quatre autres israélo-américains, en échange de la libération de prisonniers palestiniens par Israël.

Les États-Unis, principal allié d'Israël, ont aussi dénoncé la proposition du Hamas.

Durant la première phase de l'accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1 800 détenus palestiniens.

Aujourd'hui, cet accord est en péril, les belligérants campant sur leurs positions et s'accusant mutuellement de le bloquer.

Le Hamas réclame le passage aux négociations sur la deuxième phase de l'accord, qui prévoit selon lui un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide humanitaire et la libération des derniers otages.

Israël souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la « démilitarisation totale » du territoire et le départ du Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

- « Horrible massacre » -

L'attaque du 7 octobre dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1 218 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.

En riposte, Israël a juré d'anéantir le Hamas et a lancé une offensive destructrice à Gaza qui a fait au moins 48.543 morts, majoritairement des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

Malgré la trêve, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes sur la bande de Gaza.

Samedi, des frappes ont fait neuf morts, dont quatre journalistes palestiniens, dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, selon la Défense civile de Gaza, ce qui constitue le bilan le plus lourd sur un même site depuis le 19 janvier.

Le Hamas a condamné « un horrible massacre » et « une violation flagrante du cessez-le-feu ».

L'armée israélienne a confirmé deux frappes à Beit Lahia, contre « deux terroristes opérant un drone » et un véhicule transportant « d'autres terroristes venus récupérer » le drone.

Selon le syndicat des journalistes palestiniens, un reporter et trois photojournalistes faisaient partie du groupe visé. L'un d'eux était spécialisé dans les prises d'images par drone, a précisé la Défense civile.


Le président libanais exhorte la communauté internationale à agir face aux tensions frontalières persistantes

Le président libanais Joseph Aoun a appelé samedi la communauté internationale à respecter ses engagements envers le Liban et à traduire ses positions de soutien en actions concrètes. (AFP/File Photo)
Le président libanais Joseph Aoun a appelé samedi la communauté internationale à respecter ses engagements envers le Liban et à traduire ses positions de soutien en actions concrètes. (AFP/File Photo)
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  • M. Aoun a insisté sur l’importance de la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU et du respect de l’accord de cessez-le-feu.
  • Ces déclarations interviennent alors que les tensions s'intensifient le long de la frontière israélo-libanaise.

BEYROUTH : Le président libanais, Joseph Aoun, a exhorté samedi la communauté internationale à tenir ses engagements envers le Liban et à traduire son soutien en actions concrètes.

S’exprimant samedi soir à Dar Al-Fatwa, M. Aoun a insisté sur l’importance de la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU et du respect de l’accord de cessez-le-feu. Il a averti que le Liban ne pourra atteindre une stabilité durable tant que les tensions persisteront le long de ses frontières méridionales.

“L’application de la résolution 1701 de l’ONU et le respect du cessez-le-feu sont des impératifs qui requièrent une attention particulière”, a déclaré M. Aoun. Il a souligné que la souveraineté, la sécurité et la stabilité du Liban reposent sur le respect des résolutions internationales, le retrait des forces israéliennes et le retour des détenus libanais.

Le président libanais a affirmé qu’un retour à la vie normale dans les zones touchées ne serait possible qu’avec l’adoption de mesures concrètes garantissant l’intégrité territoriale du Liban. Il a appelé les acteurs internationaux à assumer leurs responsabilités et à veiller à la préservation de la sécurité du pays.

Ces déclarations interviennent alors que les tensions s'intensifient le long de la frontière israélo-libanaise.

Samedi, un drone israélien a frappé un véhicule dans le village de Bourj El-Mlouk, tuant une personne.

L'armée israélienne a affirmé que la victime était un membre du Hezbollah, tandis que l'agence de presse nationale du Liban n'a pas fourni de détails supplémentaires.

Cette frappe aérienne s'inscrit dans une série d'attaques survenues après le cessez-le-feu négocié par les États-Unis, qui, fin novembre, avait mis un terme à 14 mois de conflit entre Israël et le Hezbollah.

Malgré la trêve, des affrontements sporadiques persistent, alimentant les inquiétudes sur la fragilité du cessez-le-feu et le risque d’une reprise des hostilités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien félicite Mark Carney pour sa nomination au poste de Premier ministre du Canada

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à gauche, et le Premier ministre canadien Mark Carney (SPA/ The Canadian Press via AP).
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à gauche, et le Premier ministre canadien Mark Carney (SPA/ The Canadian Press via AP).
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RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a félicité Mark Carney vendredi, à l'occasion de la formation du nouveau gouvernement qu'il dirige et de sa prestation de serment constitutionnel en tant que Premier ministre du Canada, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier a exprimé ses meilleurs vœux de succès et d'orientation à M. Carney et au peuple ami du Canada, pour plus de progrès et de prospérité, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

M. Carney, ancien banquier central, a succédé à Justin Trudeau au poste de premier ministre du Canada, ce dernier ayant annoncé sa démission en janvier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com