En plaçant en détention provisoire des hauts commis de l’Etat sous prétexte de leur probable implication dans des affaires de corruption et de mauvaise gestion, le parquet a donné un coup de frein brusque à l’administration tunisienne. Car en les relaxant après quatre jours d’emprisonnement, il avoue que leur arrestation n’était pas nécessaire et qu’elle n’avait aucun caractère urgent sinon l’intention vicieuse de diaboliser ces fonctionnaires.
Des voix érayées se sont fait entendre sur les réseaux sociaux incitant la justice à mettre dans son collimateur plusieurs PDG et directeurs généraux des établissements publics présumés « complices » et « corrompus » car ils ont tout simplement servi sous le gouvernement Mechichi.
Ces campagnes douteuses et malintentionnées n’ont pourtant d’autre objectif que miner l’action de Saïed appelant à une lutte sans merci contre la corruption et tous ceux qui ont saigné à blanc le Trésor public. Après avoir cherché à discréditer la nouvelle étape démocratique que vit le pays, ces spadassins ont changé leur fusil d’épaule pour se muer en fervents défenseurs des deniers de l’Etat.
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