NEW YORK: Les Nations unies ont affirmé qu’elles cherchaient à ouvrir le port de Hodeïda et l’aéroport de Sanaa et que la mise en œuvre de l’accord de Riyad au Yémen était essentielle.
Lors d’une séance du Conseil de sécurité de l’ONU, Mohammed Khaled Khiari, sous-secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, a précisé que les combats au Yémen se poursuivaient sur plus d’un front.
Il a mentionné que l’ONU était préoccupée par la situation humanitaire à Marib et par la crise du carburant dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen.
Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, a quant à lui déclaré que les civils au Yémen, notamment les enfants, portent le fardeau de la guerre qui a causé un effondrement économique.
Il a souligné que la monnaie du Yémen se dépréciait et avait un impact négatif sur la vie des Yéménites.
M. Griffiths a appelé à une augmentation de l’aide des donateurs pour éviter la famine au Yémen, ajoutant que 5 millions de Yéménites sont à un pas de la famine.
Selon l’ancien envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, un cessez-le-feu dans ce pays déchiré par la guerre permettrait de mettre en place un processus politique inclusif.
«La guerre a duré beaucoup trop longtemps et doit prendre fin maintenant», a-t-il ajouté.
La directrice générale de l’Unicef, Henrietta Fore, a indiqué au Conseil de sécurité qu’un enfant meurt toutes les dix minutes au Yémen.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com