Des frappes aériennes de la coalition arabe tuent un expert iranien à Marib au Yémen

De la fumée s'échappe à la suite d'une frappe aérienne de la coalition arabe dans la capitale yéménite Sanaa, le 27 novembre 2020. (AFP)
De la fumée s'échappe à la suite d'une frappe aérienne de la coalition arabe dans la capitale yéménite Sanaa, le 27 novembre 2020. (AFP)
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Publié le Samedi 21 août 2021

Des frappes aériennes de la coalition arabe tuent un expert iranien à Marib au Yémen

  • Le conseiller iranien Haidar Serjan et neuf autres combattants ont été tués vendredi par des frappes aériennes de la coalition lors de combats dans la région de Serwah à Marib
  • Serjan a été envoyé sur les champs de bataille de Marib pour remplacer l'expert militaire du Hezbollah Mustaf Al-Gharwi, qui a été tué lors d'une autre frappe aérienne

ALEXANDRIE (Reuters) – Les frappes aériennes de la coalition arabe ont tué un officier de l'armée iranienne conseiller des Houthis soutenus par l'Iran lors de leur offensive meurtrière sur la province centrale de Marib, déclare samedi le ministre yéménite de l'Information, Muammar Al-Eryani.

Le conseiller, Haidar Serjan, et neuf autres combattants ont été tués vendredi soir par des frappes aériennes de la coalition lors de combats dans le district de Serwah à Marib.

Serjan a d'abord fourni des conseils militaires aux Houthis lors des combats le long de la côte ouest du pays jusqu'au 5 juin 2012. Il a été envoyé sur les champs de bataille de Marib pour remplacer l'expert militaire du Hezbollah Mustaf Al-Gharwi, qui a été tué lors d'une autre frappe aérienne, déclare Al-Eryani.

« L'Iran a envoyé des centaines d'experts des Gardiens de la Révolution, mené des opérations militaires sur le terrain et fait passer en contrebande divers types d'armes, y compris des missiles balistiques et des drones, confirmant que la bataille est bien une extension du projet iranien d'expansion et d'influence dans la région », indique le ministre sur Twitter.

Il exige plus de pression internationale sur l'Iran pour qu'il cesse d'alimenter la violence au Yémen.

« Nous exhortons la communauté internationale, l'ONU et les membres permanents du Conseil de sécurité à adopter une position ferme contre l’Iran qui sape les efforts de paix et à le condamner pour son ingérence flagrante dans les affaires yéménites, son rôle dans l'escalade des opérations militaires, sa responsabilité dans les effusions de sang et l'exacerbation des souffrances humanitaires des Yéménites, », souligne Al-Eryani.

Des milliers de Houthis et de nombreux combattants et conseillers étrangers ont été tués depuis février, lorsque les milices ont repris une offensive pour envahir la ville riche en pétrole de Marib.

Avant même la prise de pouvoir des Houthis fin 2014, le gouvernement yéménite accusait le régime iranien d'envoyer des cargaisons d'armes, des fonds et des experts militaires pour renforcer les Houthis.

En novembre de l'année dernière, l'armée yéménite a annoncé que deux experts militaires du Hezbollah avaient été tués après que des avions de guerre de la coalition arabe ont visé un camp d'entraînement houthi à l'extérieur de Sanaa.

Les Houthis, qui ont longtemps nié bénéficier du soutien militaire iranien, ont récemment admis avoir eu recours au savoir-faire militaire d'experts militaires iraniens.

« Nous avons profité des expériences iraniennes dans le domaine militaire. Nous ne le nions pas. Nous remercions l'Iran pour ce soutien », a déclaré le porte-parole des Houthis Mohammed Abdul-Salam à la télévision iranienne Al-Alam au début du mois.

Des analystes militaires et des commandants yéménites qui combattent les Houthis sur le terrain déclarent que l'Iran a fourni à la milice yéménite des armes développées, des drones, des missiles balistiques et même des armes légères et des munitions.

Le colonel Abdul Basit Al-Baher, porte-parole de l'armée yéménite dans la ville méridionale de Taïz, déclare à Arab News que l'Iran a nommé un responsable des Gardiens de la révolution comme envoyé dans les zones contrôlées par les Houthis, leur a fourni des armes intelligentes, des technologies de communication, de reconnaissance et des systèmes d'espionnage, des fonds et a même cherché à répandre ses idéologies au Yémen.

« L'Iran a fourni aux Houthis des experts et toutes sortes d’armes, des fusils, des missiles balistiques et des drones », dit Al-Baher.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.