L’éditorial du dernier numéro de la revue El Djeich est consacré à l’irréversibilité du changement politique en Algérie. L’éditorialiste défend ainsi le chantier de l’Algérie nouvelle ouvert par le président Abdelmadjid Tebboune, avec comme priorité le référendum sur le projet de révision de la Constitution en novembre. L’éditorialiste assure que le changement promu est loin d’être un slogan creux. «Cette année, la rentrée sociale sera caractérisée exceptionnellement par la quête d’un retour à la vie normale, les efforts en vue de surmonter les effets de la pandémie de coronavirus ainsi que l’action en vue de concrétiser les aspirations du peuple algérien pour une nouvelle Algérie, en tant que projet national ambitieux et non pas seulement un slogan creux.»
El Djeich estime que «le changement global et radical, tel que revendiqué par le peuple algérien, est déjà en route et qu’il avance à pas sûrs, en dépit de contraintes objectives et imprévues, à l’exemple de la pandémie de coronavirus et d’autres, créées à dessein, dans le but d’alimenter les tensions sociales et d’ébranler la stabilité du pays». Pour l’éditorialiste, il y a déjà des «prémices» de ce changement.
Il évoque dans ce sillage cette «ferme détermination à imprimer une réelle impulsion au développement national, en particulier au niveau des zones d’ombre qui ont souffert, des années durant, de la marginalisation». Aussi, sur le plan régional et international, l’éditorialiste estime que l’Algérie a renoué avec «son leadership».