À première vue, cela semble une comparaison étrange ou artificielle, car il n'y a aucun lien, ni en termes de contexte ni de contenu, entre l'Accord du Caire signé en 1969 et l'explosion qui a éclaté il y a un an et quelques jours.
Parrainé par Gamal Abdel Nasser dans toute sa splendeur, l'Accord du Caire a été signé par les autorités libanaises et l'Organisation de libération de la Palestine et a acquis une respectabilité, pour ces raisons, que l'explosion du port n'a jamais pu atteindre. Indigne et ignoble, à côté d'un crime flagrant, sont à juste titre les seuls termes qui décrivent ce qui s'est passé le 4 août 2020. Ici, aucun fonctionnaire, d'aucune sorte, n'a signé d'accord explicite autorisant le stockage du nitrate d'ammonium dans le port de Beyrouth. Aucun État régional n'a soutenu un tel accord.
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