Deux réunions ont focalisé l’attention des observateurs en l’espace de vingt-quatre heures. La première concerne celle de la commission administrative de l’Ugtt dont la décision a été de soutenir les décisions présidentielles du 25 juillet. Laquelle décision émane de la ferme conviction de l’Ugtt de la nécessité de prendre des décisions audacieuses pour sauver la Tunisie.
La deuxième est celle du Conseil de la Choura qui a pondu un communiqué clair-obscur où il essaye de faire avaler des couleuvres aux Tunisiens. Elle a pour grand titre : la compréhension de la colère légitime du peuple mais qui en même temps appelle le Président de la République à former le gouvernement et à le soumettre à l’ARP pour le vote de confiance. Une manière élégante pour un retour à la case départ.
En effet, ce communiqué qui se veut rassurant et qui est signé par Abdelkarim Harouni, l’homme qui a mis le feu aux poudres quelques jours avant les évènements du 25 juillet 2021, à cause notamment de l’ultimatum qu’il a donné au gouvernement Mechichi pour procéder à l’indemnisation des victimes du despotisme, alors que le pays tire le diable par la queue, n’est qu’une manœuvre politico-constitutionnelle pour faire avorter de la même manière l’action historique du Chef de l’État.
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