Les manquements et les excès ne peuvent jamais constituer une excuse aux dérapages. Plus que des histoires d’argent, de profit et de rémunération, les équilibres financiers de la Tunisie ont fait l’objet, ces dernières années, d’interminables interrogations.
La Tunisie était le deuxième pays exportateur de phosphate dans le monde. Aujourd’hui, elle importe cette matière première qui est pourtant la propriété du peuple tunisien, comme ne cesse de le répéter d’ailleurs le Président de la République. La monopolisation et la mainmise sur le transport du phosphate par camions en appliquant des prix exorbitants et en démolissant les lignes ferroviaires, constituent sans aucun doute un crime envers le peuple. Depuis quelques années, on espérait que les instances concernées puissent se montrer sévères dans cette affaire et préserver les bénéfices engendrés par la production de phosphate et son impact sur l’économie du pays. Le gâchis était, et encore toujours, énorme. Ses répercussions sur les finances sont lourdes, désastreuses, voire suicidaires.
Il y a aujourd’hui tout un travail de récupération et de restitution des valeurs à mener à ce niveau. Mais encore faudrait-il se donner les moyens d’agir, et surtout d’appliquer la loi.
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