L’anticipation des crises en Algérie n’a jamais été pour nos responsables un outil privilégié de la gouvernance et de la gestion des défis majeurs qui se posent au pays. Le scénario est toujours le même : on attend que le mal s’installe et prend des proportions alarmantes pour que les pouvoirs publics sortent de leur léthargie pour tenter de dénouer les crises.
Il a suffi de quelques actions de protestation de rues, de coupures de routes et de pneus brûlés pour que des projets de forages d’eau, de stations de dessalement d’eau de mer soient annoncés en grande pompe, dans le cadre d ‘un plan d’urgence pour juguler la crise de l’eau.
Jeudi, lors de la signature des contrats de réalisation, en présence du ministre de l’Energie et de des Mines, Mohamed Arkab, et celui des Ressource en eau et de la Sécurité hydrique, Kamel Hasni, des walis d’Alger et de Boumerdès, les responsables de Sonatrach et de Cosider en charge de la réalisation des projets d’usines de dessalement d’eau de mer se sont voulus plus que rassurants, allant même jusqu’à parier sur des excédents de production.
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