Cannes 2021 : Salle comble pour la projection de Haut et fort de Nabil Ayouch

L'actrice marocaine Samah Barigou, l'acteur marocain Anas Basbousi, le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, l'acteur marocain Ismail Adouab, l'actrice marocaine Zineb Boujemaa, l'actrice marocaine Amina Kannan, l'actrice marocaine Nouhaila Arif et l'actrice marocaine Meriem Nekkach posent lors d'un photocall pour le film "Haut et Fort" (Casablanca Beats) à la 74e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 16 juillet 2021. VALERY HACHE / AFP
L'actrice marocaine Samah Barigou, l'acteur marocain Anas Basbousi, le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, l'acteur marocain Ismail Adouab, l'actrice marocaine Zineb Boujemaa, l'actrice marocaine Amina Kannan, l'actrice marocaine Nouhaila Arif et l'actrice marocaine Meriem Nekkach posent lors d'un photocall pour le film "Haut et Fort" (Casablanca Beats) à la 74e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 16 juillet 2021. VALERY HACHE / AFP
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Publié le Vendredi 16 juillet 2021

Cannes 2021 : Salle comble pour la projection de Haut et fort de Nabil Ayouch

  • Il y avait beaucoup d’émotion hier soir au grand théâtre Louis Lumière du Palais des festivals de Cannes lors de la projection du film Haut et fort de Nabil Ayouch
  • Dans la salle, beaucoup de personnalités étaient présentes

CANNES : Il y avait beaucoup d’émotion hier soir au grand théâtre Louis Lumière du Palais des festivals de Cannes lors de la projection du film Haut et fort de Nabil Ayouch, précédée par une longue standing ovation. « La salle était archi comble, à tel point qu’il était très difficile, même accrédité, d’avoir un billet pour assister à la projection », précise Mélinda Mrini, envoyée spéciale d’Arab News en français à Cannes.

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Nabil Ayouch lors du visionnage de son film. (AFP).

En lice aussi pour la Palme d'or, Nabil Ayouch réalise ainsi «un rêve d'enfant». Pour la première fois en compétition officielle au Festival de Cannes, il défend «Haut et fort», plongée dans l'univers d'une jeunesse portée par le hip-hop. C’est un rêve d’enfant pour le cinéaste franco-marocain, mais aussi pour ses acteurs. Sur les 10 acteurs de son film, 9 n’avaient jamais quitté le Maroc, et les voilà foulant le tapis rouge et montant les marches de Cannes. « Il fallait voir, explique Mélinda Mrini, l’émotion dans les yeux... Je ne vous cache pas que cela m’a aussi très émue, d’autant plus que ces jeunes découvraient le film en même temps que le public. Ils se sont vus pour la première fois à l’écran à Cannes, pour représenter leur pays, le Maroc, en lice pour la Palme d’or. »

L’envoyé spéciale d’Arab News en français à Cannes a ainsi pu rencontrer une des actrices du film, Zineb Boujemaa, une jeune danseuse professionnelle. Originaire de Meknès, elle danse depuis son plus jeune âge. Après avoir participé au casting pour le film, elle a été immédiatement retenue par Nabil Ayouch. « Très émue, elle n’aurait jamais imaginé, pour son premier film, monter les marches du festival avec un film qui pourraient remporter la palme d’or ».

Dans la salle, beaucoup de personnalités étaient présentes. Parmi elles, Mahi Binebine, l’artiste cofondateur avec Nabil Ayouch du projet des étoiles de Sidi Moumen, le centre culturel au cœur du film. L'action du film se déroule en effet à Sidi Moumen, une banlieue défavorisée de Casablanca, surtout connue pour avoir été le fief des jeunes kamikazes radicalisés, issus du quartier, ayant perpétré des attentats à Casablanca en 2003.

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Le casting du film Haut et Fort sur le tapis rouge du Festival de Cannes. (AFP).

Le réalisateur y a ses repères: il y a déjà tourné des scènes de son retentissant «Ali Zaoua prince de la rue» (1999) et de «Les chevaux de Dieu" (2012), inspiré du roman de Mahi Binebine sur la radicalisation des 12 jeunes impliqués dans ces attentats ayant fait 33 morts. 

Nabil Ayouch a aussi fondé à Sidi Moumen en 2014 le centre culturel «Les Etoiles». La plupart des acteurs de son dernier film ont été recrutés dans ce lieu effervescent offrant des formations artistiques dans un quartier longtemps coupé de toute offre culturelle. 

Pour «montrer cette jeunesse incroyable», Nabil Ayouch, qui dirige par ailleurs une grande société de production à Casablanca, a changé sa manière de travailler: il a enchainé pendant deux ans temps de tournage et de montage, avec «une réécriture permanente». Car s'il s'ancre dans le réel, le film est bien une fiction. 

A la sortie de la projection, les réactions étaient mitigées. « Certains m’ont confié avoir particulièrement apprécié le film, avoir été touché par la sincérité des personnages, les chorégraphies, les dialogues et la musique, rapporte Mélinda Mrini. La plupart d’entre eux découvrait Nabil Ayouch. Certains ont fait le déplacement depuis le Maroc pour assister à la projection, comme Noëlle, une Marocco-Japonaise de Casablanca, qui nous a confié avoir adoré le film. Le long métrage n’a toutefois pas fait l’unanimité auprès du public, certaines personnes interrogées estimant que le film manquait de profondeur et d’originalité ».

Palme d’or ou pas, Nabil Ayouch aura en tout cas réussi le pari de représenter le Maroc en compétition officielle avec un film à l’adn parfaitement marocain, tiré de son expérience personnelle. Il est parvenu à faire briller sous les feux des projecteurs les étoiles de Sidi Moumen dans le plus grand festival de cinéma au monde


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte d'origine libanaise et française, dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tel que l'encre, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes, n’échappent pas à un regard averti.  Les peintures, bien que légères, servent de canal à son engagement émotionnel. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent Dubai où il exerce « un metier classique ».  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Les 80 ans de Dave: «pour un beatnik, faire carrière est un gros mot!»

Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris
  • Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965

PARIS: "A 20 ans, je rêvais de vivre en chantant, surtout pas faire carrière! Pour le beatnik que j'étais, c'était un gros mot!": à 80 ans, Dave, l'interprète des indémodables "Vanina" et "Du côté de chez Swann", n'en revient pas d'être devenu un chanteur populaire mais refuse de songer à des adieux.

"J'aimerais bien chanter jusqu’à la fin. La scène, c'est le nirvana et on nous paie pour ça, en plus!", confie à l'AFP le plus Français des Néerlandais, connu aussi pour son franc-parler.

Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris, avant une nouvelle tournée qui passera par Amsterdam et Bruxelles.

"Quand je suis devenu chanteur populaire, je n'ai rien compris. En plus, je n'étais pas du tout branché +variétoche+...", ajoute celui qui est toujours fan de jazz.

Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965: "je faisais la manche dans le Quartier latin. En m'accompagnant à la guitare, je reprenais les succès du moment", raconte Dave, qui vient de publier une autobiographie, "Comment ne pas être amoureux de vous" (Talent Editions).

"On m'a conseillé d'aller plutôt à Saint-Tropez. (...) Maintenant, j'y retourne, mais comme client!", ajoute le chanteur vite remarqué par le producteur Eddie Barclay.

En 1972, il est enrôlé dans l'opéra-rock "Godspell". Deux ans après, il perce enfin avec la reprise de "Sugar Baby Love" des Rubbets, adapté en français par son compagnon Patrick Loiseau, qui deviendra son parolier attitré. La même année, "Vanina" dépasse le million d'exemplaires.

Après "Dansez maintenant" et "Mon cœur est malade", deux autres tubes, Dave se maintient au sommet du hit-parade avec "Du côté de chez Swann", une ballade romantique signée encore Patrick Loiseau et devenue l'une des chansons emblématiques des seventies.

«Comme Henri Salvador»

"Quand Patrick m'a proposé ce texte, je lui ai demandé s’il n'était pas fou. Cela me semblait trop littéraire et je pensais que ça ne marcherait jamais... Finalement, le succès a été énorme. Ma seule chanson diffusée sur France Inter!", ironise-t-il.

"Sans prétention, les textes étaient plutôt intéressants à l'époque. Aujourd'hui, ils ont perdu un peu en qualité", juge-t-il. Dans la jeune génération, Zaho de Sagazan et Vianney sont toutefois ses préférés.

"Depuis toujours, j'aime amuser la galerie avec des blagues caustiques mais je suis un gentil avec un bon fond", assure le chanteur, victime d'une lourde chute en 2022 qui a entraîné quatre jours de coma, avec, pour seules séquelles, la perte de l'odorat et du goût.

A 80 ans, le chanteur rêve d'un album "à un million d’exemplaires, comme Henri Salvador à la fin de sa vie".

"Pour le plus tard possible", Dave a laissé des instructions pour qu'on grave sur son urne funéraire le mot "ouf": "parce que je serai probablement content que cela se termine et parce que +ouf+ en verlan, veut dire fou. Un bon résumé de ma vie".


Boxe: à Riyad, 25 ans après, les lourds ont un nouveau roi avec l’Ukrainien Usyk

Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • Galvanisé par des chants «Usyk! Usyk!» et sous les yeux du footballeur Cristiano Ronaldo ou encore d'Anthony Joshua, autre top boxeur des lourds, l'Ukrainien a envoyé un premier sérieux avertissement dans le huitième round au Britannique Fury
  • Désormais champion incontesté de la catégorie reine, Usyk rejoint des légendes de la boxe à avoir réussi une telle performance, parmi lesquelles Mohamed Ali, Joe Louis ou «Iron» Mike Tyson

RYAD : Le combat «d'une génération» a tenu ses promesses: Oleksandr Usyk est devenu dimanche à Ryad le nouveau champion incontesté des lourds, une première en 25 ans, grâce à sa victoire aux points contre Tyson Fury.

La catégorie reine a enfin un nouveau roi! En ajoutant le titre WBC de son adversaire du jour à ses trophées WBA, WBO et IBF, l'Ukrainien, désigné vainqueur par décision partagée, a unifié les quatre ceintures poids lourds.

Deux juges ont donné Usyk gagnant 115-112 et 114-113, le troisième prenant le parti de Fury, à 114-113.

Usyk est le premier champion incontesté de la catégorie depuis Lennox Lewis, qui avait atteint le Graal en 1999 à Las Vegas à l'issue de sa victoire face à Evander Holyfield. Seulement, il n'existait à cette époque que trois ceintures.

L'exploit d'Usyk est donc inédit.

«C'est un grand moment, un grand jour», a savouré l'Ukrainien de 37 ans, se disant «prêt pour une revanche».

«Les Ukrainiens frappent fort!», a salué sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky, adressant ses «félicitations au champion».

Le grand moustachu de Simferopol, qui rend malgré tout une quinzaine de centimètres à Fury (2,06 mètres) a attaqué le premier et progressivement pris le contrôle du combat, résistant aux sursauts du «Gypsy King».

A mi-parcours, il comptait le double de coups portés par rapport au rusé Fury, auteur de quelques mauvais gestes.

- Fury sauvé par la cloche -

Galvanisé par des chants «Usyk! Usyk!» et sous les yeux du footballeur Cristiano Ronaldo ou encore d'Anthony Joshua, autre top boxeur des lourds, l'Ukrainien a envoyé un premier sérieux avertissement dans le huitième round au Britannique Fury, qui a continué le combat avec un gros coquard sous l'œil droit.

A la reprise suivante, Usyk est tout simplement passé à quelques secondes d'éteindre la lumière. Sur un enchaînement dévastateur au visage, il a envoyé Fury, titubant, dans un coin du ring. Le «Gypsy King» a été sauvé par la cloche, alors que l'arbitre avait commencé le décompte.

Désormais champion incontesté de la catégorie reine, Usyk rejoint des légendes de la boxe à avoir réussi une telle performance, parmi lesquelles Mohamed Ali, Joe Louis ou «Iron» Mike Tyson.

Avant la rencontre, les deux protagonistes affichaient un bilan impeccable. Et beaucoup craignaient que le choc, qualifié d'affrontement qui «n'arrive qu'une fois par génération» par le promoteur Frank Warren, ne se solde par un nul.

Mais Usyk a collecté une 22e victoire en autant de combats, tandis que Fury a subi sa première défaite (34 victoires, un nul).

Le Britannique de 35 ans a décrit un «combat fantastique avec Oleksandr», estimant toutefois qu'il méritait de gagner à la place d'Usyk, et que la décision avait pu être influencée par le contexte géopolitique et la guerre en Ukraine.