La désormais ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, débarquée samedi du gouvernement de Pedro Sanchez, a payé cher son attitude irresponsable de permettre l’accueil en catimini du chef des séparatistes du polisario, le dénommé Brahim Ghali, ont souligné des analystes politiques espagnols.
Gonzalez Laya et le gouvernement espagnol ont opté pour l’opacité et agi derrière le dos du Maroc privilégiant l'entrée illégale en Espagne d’un criminel de guerre, a indiqué l’analyste politique Miguel Angel Puyol, assurant que l’ancienne ministre n’a pas bien mesuré les conséquences de son acte hostile l’égard du Maroc.
Le départ de Gonzalez Laya est la conséquence directe de ses décisions hasardeuses et de sa mauvaise gestion de la crise avec le Maroc, un pays qui honore amplement ses engagements en matière de coopération et de bon voisinage avec l’Espagne, a relevé M. Puyol dans une déclaration à la MAP après l’annonce d’un large remaniement gouvernemental en Espagne qui a touché sept départements.
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