Les combats avec les Houthis s'intensifient à Al-Bayda, Marib, Jouf

Des combattants yéménites conduisent leur véhicule blindé sur la ligne de front de masse après des affrontements avec les rebelles houthis à Marib, au Yémen, le samedi 19 juin 2021 (Photo, AP).
Des combattants yéménites conduisent leur véhicule blindé sur la ligne de front de masse après des affrontements avec les rebelles houthis à Marib, au Yémen, le samedi 19 juin 2021 (Photo, AP).
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Publié le Samedi 10 juillet 2021

Les combats avec les Houthis s'intensifient à Al-Bayda, Marib, Jouf

  • Les troupes gouvernementales ont pris le contrôle d'une vaste étendue de territoire dans la région d'Al-Zaher, au sud de la province d'Al-Bayda, et se sont enfoncées plus profondément dans les zones contrôlées par les Houthis à Al-Saoma et Al-Hazemia, au
  • Des habitants d'Abyan déclarent à Arab News que les Houthis ont fermé les services Internet et mobiles à Al-Bayda

ALEXANDRIE: De violents combats ont éclaté entre les troupes gouvernementales yéménites et les milices houthies soutenues par l'Iran sur des champs de bataille clés dans les provinces d'Al-Bayda, Marib et Jouf, alors que les deux parties cherchent à gagner du territoire, ont déclaré samedi des responsables locaux et des médias d'État.

Au cours des dernières 24 heures, les Houthis ont mené des contre-attaques ciblant l'armée et les tribus alliées dans différents endroits de la province centrale d'Al-Bayda, où les loyalistes ont enregistré des avancées majeures au cours des sept derniers jours.

Les médias rebelles ont déclaré que leurs forces avaient réussi à reprendre le centre du district d'Al-Zaher et repoussé les forces gouvernementales des zones récemment libérées de la province.

Le ministère yéménite de la Défense a indiqué samedi que les forces rebelles avaient subi de lourdes pertes et perdu du matériel militaire lors d'une bataille acharnée de cinq heures à Al-Zaher.

Soutenues par l’arsenal aérien de la coalition arabe, les troupes gouvernementales ont lancé la semaine dernière une offensive pour prendre le contrôle des districts d'Al-Bayda et pour alléger la pression sur les autres troupes gouvernementales combattant les attaques des Houthis dans la province centrale de Marib.

Les troupes gouvernementales ont pris le contrôle d'une vaste étendue de territoire dans la région d'Al-Zaher, au sud de la province d'Al-Bayda, et se sont enfoncées plus profondément dans les zones contrôlées par les Houthis à Al-Saoma et Al-Hazemia, au sud-est de la province, après avoir tué, blessé et capturé des dizaines de combattants rebelles.

L'offensive a ralenti au cours du week-end alors que les Houthis ont monté des contre-offensives meurtrières.

En attaquant les Houthis à Al-Bayda, le gouvernement yéménite cherche à sécuriser les provinces voisines telles que Lahj, Abyan, Shabwa et Al-Dhale, pour pénétrer dans d'autres provinces contrôlées par les Houthis telles que Sanaa, Ibb et Dhamar, et contrer l'offensive des Houthis sur Marib, déclarent des responsables de l'armée locale et des experts.

Samedi, les médias locaux ont rapporté qu'un commandant de terrain houthi appelé Abu Yahya Al-Hanemi avait été tué dans les combats à Al-Zaher.

Les partisans du gouvernement sur les réseaux sociaux ont pleuré la mort de nombreux loyalistes tués à Al-Bayda.

Les responsables locaux disent que les combats pourraient s'intensifier dans les prochains jours alors que les Houthis et le gouvernement continuent d'acheminer des renforts militaires.

Des habitants d'Abyan déclarent à Arab News que les Houthis ont fermé les services Internet et mobiles à Al-Bayda.

Dans la province de Marib, théâtre des combats les plus intenses, le ministère yéménite de la Défense a déclaré samedi que des troupes de l'armée et des tribus avaient lancé une attaque contre les Houthis dans la vallée de Halhalan et Mezam Mas, au nord-est de la province, alors que d'autres troupes gouvernementales repoussaient les attaques des Houthis dans Al-Mashjah et Al-Kasara, à l'ouest de la ville de Marib.

Des milliers de combattants et de civils ont été tués dans la province depuis février, lorsque les Houthis ont repris leur offensive sur Marib, riche en pétrole, le dernier bastion du gouvernement dans le nord du pays.

Dans la province de Jouf, Rabia Al-Qurashi, un porte-parole de l'armée yéménite, a déclaré samedi à Arab News que les troupes gouvernementales avaient repoussé une attaque des Houthis dans la région d'Al-Jadafer, à l'ouest de Hazem, la capitale provinciale, ajoutant que plusieurs Houthis avaient été tués dans la zone lorsqu'un avion de guerre de la coalition arabe a visé leur véhicule.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.