Concernant le crime de l'explosion du port de Beyrouth, qui a eu lieu il y a plus de 11 mois, la vérité sur ce qui s'est passé et la justice pour les victimes et le Liban est devenue liée aux « immunités », derrière lesquelles se cache une classe politique corrompue, qui, pendant des décennies, a cultivé une approche d'impunité. Cette élite politique ne se souciait pas que l'explosion catastrophique survenue le 4 août 2020 soit classée comme crime contre l'humanité, ou que ses répercussions continuent d'affecter la vie et les moyens de subsistance des Libanais jusqu'à aujourd'hui…
Pire encore, la persistance de ces « immunités » empêcheraient toute responsabilité réelle pour le régime de corruption et de meurtre qui a pillé, appauvri, affamé et couvert le détournement de l'État, la dépendance du Liban et son isolement de son giron arabe, et les violations de la souveraineté et de la Constitution.
Le juge d'instruction Tarek Bitar a pris une décision courageuse et exceptionnelle, soulevant les accusations de « possible intention de meurtre » et de délit « négligence et omission » contre l'ensemble politique, administratif, militaire, sécuritaire et même judiciaire du « système de quotas sectaires » responsable du crime qui a eu lieu le 4 août. Les personnes du premier groupe du groupe d'accusations soulevées sont celles soupçonnées d'être impliquées dans des négligences graves et, selon les rapports, elles connaissaient l'ampleur du danger et l'ont ignoré !
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