Des groupes de la « thaoura » constituent un front commun autour d’un programme de sauvetage

Des manifestants libanais brandissent des pancartes hostiles au gouvernment actuel, à Beyrouth (Photo, AFP).
Des manifestants libanais brandissent des pancartes hostiles au gouvernment actuel, à Beyrouth (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 31 août 2020

Des groupes de la « thaoura » constituent un front commun autour d’un programme de sauvetage

  • A la veille des consultations parlementaires contraignantes, les militants anti-pouvoir ont exigé un cabinet de transition restreint avec des pouvoirs législatifs extraordinaires
  • « Le pouvoir a perdu toute légitimité après le 17 octobre et a été enterré sous les cendres le 4 août», expliquent les révolutionnaires

Une vingtaine de groupes issus de la « thaoura » (le soulèvement du 17 octobre) ont constitué un front commun qu’ils ont présenté hier après-midi, en même temps que leur programme d’action, « plan alternatif », à l’heure où le pays s’enfonce dans une crise politique, sociale et économique sans précédent. 

Le Bloc national, Beyrouth Madinati, Li Hakki, Al-Marsad al-Shaabi, Tahalof Watani et plusieurs autres groupes de la société civile implantés dans l’ensemble des régions libanaises se sont retrouvés, place des Martyrs, pour une conférence de presse durant laquelle ils ont appelé au départ de la classe politique au pouvoir et à la formation d’un « gouvernement de transition restreint, composé de personnalités indépendantes et doté de pouvoirs législatifs exceptionnels, avec un plan d’action précis établi sur base d’un calendrier-programme ». « Ce gouvernement, expliquent-t-ils dans leur présentation, doit s’engager à respecter la Constitution et le projet d’établissement d’un Etat civil. Il devra être formé sur base des critères définis par les représentants des groupes de la révolution » pour le choix des ministres. Leur appel à un gouvernement de transition fait écho à celui que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, avait lancé plus tôt dans la journée, dans son homélie dominicale à Dimane. Il avait réclamé la mise en place d’un « gouvernement restreint de transition avec des pouvoirs déterminés ».

« Le pouvoir a perdu toute légitimité après le 17 octobre et a été enterré sous les cendres le 4 août (lors de la double explosion meurtrière du port de Beyrouth) », expliquent les révolutionnaires dans un communiqué de presse qui retrace les grandes lignes de leur programme.

Les militants appellent à une série de mesures et de réformes dont, notamment, la mise en place d’un gouvernement qui ne soit pas formé de personnalités politiques, l’organisation de législatives anticipées et une enquête « indépendante » pour déterminer les responsabilités après le cataclysme du 4 août. Le groupe dit rejeter tous les gouvernements qui pourraient émaner du pouvoir en place, quelle que soit leur forme. « Nous demandons un gouvernement de transition, restreint et indépendant et bénéficiant de prérogatives exceptionnelles pour légiférer », expliquent les militants, en affirmant refuser d’être représentés dans les équipes ministérielles concoctées par les forces politiques contres lesquelles ils s’élèvent.

Plus tôt dans la journée, la tribune installée par les groupes de la « thaoura », en prévision de leur conférence de presse, avait été vandalisée par quelques dizaines de personnes qui seraient affiliées au Hezbollah et au mouvement Amal. Selon des photos et des vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, des jeunes, vêtus de noir et brandissant des bannières de Achoura, commémorée hier, sont arrivés à bord de mobylettes dans le centre-ville de Beyrouth. Plusieurs d’entre eux ont alors cassé des chaises, des écrans, et d’autres équipements installés par les militants anti-pouvoir.

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Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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